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173. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

Pour mettre ces études littéraires d’accord avec les autres études de nos élèves, les sujets contenus dans chaque volume se rattachent autant que possible aux questions d’histoire, aux programmes de sciences, aux ouvrages des auteurs classiques grecs, latins et français qui sont imposés à chaque classe. […] » Hector ne répond point ; mais du fond de son âme Tirant un long soupir : « Fuis les Grecs et la flamme, Fils de Vénus, dit-il ; le destin t’a vaincu ; Fuis, hâte-toi : Priam et Pergame ont vécu. […] Sur un nuage ardent, au sommet de ces tours, Regarde : c’est Pallas, dont la main homicide Agite dans les airs l’étincelante égide ; Jupiter même aux Grecs souffle un feu belliqueux ; Excite les mortels et soulève les dieux. […] Ainsi le veut son fils, que les Grecs vous ravissent. […] Les Macédoniens aiment le monarchique, Et le reste des Grecs la liberté publique : Les Parthes, les Persans veulent des souverains ; Et le seul consulat est bon pour les Romains.

174. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -

Tandis que Rabelais prend les Grecs pour guides, Calvin relève du génie latin, dont il aime la rigueur et l’autorité.

175. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285

Figurez-vous, dans une plaine entourée de collines et baignée de deux rivières, un amas de monuments gothiques et grecs, d’églises, de colléges, de cours et de portiques, parmi des rues calmes, terminées par des perspectives d’arbres et de prairies.

176. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206

Cette figure, plus fréquente chez les Grecs et chez les Latins que chez nous, n’appartient qu’au style noble et soutenu : elle est surtout usitée en poésie. […] C’est par antiphrase que les Grecs appelaient la mer Noire Pont-Euxin ou mer hospitalière, les Furies Euménides ou bienveillantes ; et que les Latins employaient le mot sacer, sacré, dans le sens d’execrabilis : Auri sacra fames . […] Les Grecs et les Latins étaient-ils aussi exigeants relativement aux épithètes ? Les poètes grecs et latins admettaient quelquefois des épithètes qui n’avaient d’autre objet que de peindre la personne ou la chose d’une manière générale, sans rapport spécial avec la circonstance présente.

177. (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde

On ne perdra pas de vue qu’aux termes de l’instruction générale du 15 novembre 1854 on doit expliquer le français dans les classes3 : ce qu’on s’était trop généralement borné à faire jusqu’ici pour le latin et pour le grec. […] Les Juifs incrédules demandent qu’on leur fasse voir des miracles ; les Grecs vains et superbes se piquent de chercher la sagesse : les uns et les autres s’obstinent à ne vouloir croire en Jésus-Christ qu’à ces deux conditions. […] Un philosophe nommé Callisthène avait suivi le roi dans son expédition Un jour qu’il le salua à la manière des Grecs : « D’où vient, lui dit Alexandre, que tu ne m’adores pas ? […] Nulle fiction en histoire naturelle, nulle fable chez les anciens, n’a été plus célébrée, plus répétée, plus accréditée ; elle s’était emparée de l’imagination vive et sensible des Grecs : poètes, orateurs, philosophes même, l’ont adoptée comme une vérité trop agréable pour vouloir en douter. […] Bien que l’on ait accusé Boileau d’avoir moins connu l’antiquité française que l’antiquité grecque et latine, ce jugement qu’il a porté sur les débuts de notre poésie paraîtra encore aujourd’hui assez fondé.

178. (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »

Nous lui savons quelque gré de n’avoir point enveloppé dans la proscription le discours sur les Grecs anciens et modernes. […] Ses fréquents jeux de mots, ses équivoques, l’emploi ridiculement affecté des termes techniques ; l’habitude qu’il s’était faite de créer au besoin des mots, et de les emprunter tantôt du grec ou de l’hébreu, tantôt du latin ou de l’italien, hérissent son style de difficultés, qui arrêtent à chaque pas les Anglais eux-mêmes.

179. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317

Jupitera leur avait permis de descendre du ciel, et de se mêler dans le combat des Grecs et des Troyens, en prenant chacun le parti de ceux qu’ils voudraient favoriser. […] Toutes ces images sont vraiment sublimes, ainsi que celle, où le Poète grec peint la Discordec, ayant La tête dans les cieux et les pieds sur la terre.

180. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »

Il faut donc nous en tenir à l’idée du philosophe grec ; et, en la renfermant dans ses bornes naturelles, nous verrons que Platon n’a rien dit de trop, et que cette diction presque poétique est le plus ordinairement celle du genre d’éloquence qui nous occupe pour le moment ; et c’est Platon lui-même qui va nous le prouver.

181. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »

Il est inutile de nous étendre sur l’origine et les progrès de cette sorte d’ouvrage, et de faire connaître ceux qui nous sont restés ou que l’on connaît des Grecs et des Romains.

182. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -

A six ans, il lisait le latin, le grec et l’hébreu ; à sept ans et demi, il avait traduit le Criton.

183. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309

Le mérite d’un homme, ou savant, ou guerrier, Trouve sa récompense aux chapeaux de laurier4, Dont la vanité grecque a donné les exemples5, Le sien, je l’ose dire, est si grand et si haut, Que, si comme nos dieux il n’a place en nos temples, Tout ce qu’on lui peut faire est moins qu’il ne lui faut.

184. (1852) Précis de rhétorique

L’ellipse, d’un mot grec qui signifie omission, est une figure par laquelle on supprime un ou plusieurs mots dans une phrase, pour augmenter la précision sans nuire à la clarté. […] Métonymie signifie en effet, suivant son étymologie grecque, changement de nom. […] Les noms des figures, la plupart tirés de la langue grecque, sont difficiles à retenir pour les jeunes personnes, et les définitions restent moins bien gravées dans leur mémoire, à cause de ces consonances étrangères, qui leur semblent barbares. Les vers suivants résument la signification de toutes les figures dont les noms sont tirés du grec : Figures grammaticales. […] L’Epiphonème fait le sage moraliste, Et de tous ces mots grecs termine enfin la liste.

185. (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique

On ne perdra pas de vue qu’aux termes de l’instruction générale du 15 novembre 1854 on doit expliquer le français dans les classes3 : ce qu’on s’était trop généralement borné à faire jusqu’ici pour le latin et pour le grec. […] Elle ne souffrait rien de servile dans l’esprit des artisans ; elle élevait les pensées d’un particulier au-dessus du trône et de la tiare du roi de Perse, et, pour passer du spécieux12 à l’utile, elle réunissait les Grecs divisés et formait les ligues contre les barbares : elle était la liaison du sénat avec le peuple, et la barrière entre Philippe et la liberté. […] La parole dont j’ai l’honneur d’être le ministre est une parole de réconciliation et de vie, destinée à réunir les Grecs et les barbares ; à faire habiter ensemble, selon l’expression d’un prophète, les lions, les aigles et les agneaux ; à rassembler sous un même chef toute langue, toute tribu et toute nation ; à calmer les passions des princes et des peuples, confondre leurs intérêts, anéantir leurs jalousies, borner leur ambition, inspirer les mêmes désirs à ceux qui doivent avoir la même espérance ; et si elle propose quelquefois des guerres et des combats, ce sont des guerres qui se terminent toutes dans le cœur, et des combats de la grâce. […] Il faisait imprimer dans son palais les traductions des bons auteurs grecs et latins ; il envoyait des géomètres et des physiciens au fond de l’Afrique et de l’Amérique chercher de nouvelles connaissances. […] Né en 1707 à Montbard, en Bourgogne, Buffon fut parmi nous l’historien de la nature, comme Aristote l’avait été chez les Grecs et Pline chez les Latins ; mais, avec plus de richesse que le premier, il eut plus d’exactitude que le second : la direction du Jardin des Plantes qu’il reçut de Louis XV à trente-deux ans détermina sa vocation et lui ouvrit la voie où il ne cessa de marcher avec autant d’efforts que de gloire.

186. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152

[Notice] Né à Montbar en Bourgogne, en 1707, Buffon fut parmi nous l’historien de la nature, comme Aristote l’avait été chez les Grecs et Pline chez les Latins ; mais, avec plus de richesse que le premier, il eut plus d’exactitude que le second : la direction du Jardin des plantes, qu’il reçut de Louis XV à trente-deux ans, détermina sa vocation et lui ouvrit la voie où il ne cessa de marcher avec autant d’efforts que de gloire.

187. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222

Je ne répondis point mal à ses questions : il vit que je connaissais assez les auteurs grecs et latins.

188. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

Je suis charmé de votre nom grec, Paracelse. — Paracelse. […] A cette terrible nouvelle, les chefs grecs tiennent conseil, et décident qu’un petit nombre d’hommes se sacrifiera pour le salut de tous. […] La flotte turque était à l’ancre dans le port de Ténédos ; sa position avait été reconnue par une division navale des Grecs, il fut résolu qu’on irait la brûler. […] Il se poignarde en achevant, et les Grecs comme les Thébains admirent son héroïsme —,.. […] Contre cette foule innombrable, la Grèce entière ne peut rien par la force ; mais il faut que Xercès apprenne comment les Grecs savent mourir.

189. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »

Il nous reste un assez grand nombre de lettres des grands écrivains grecs, quoiqu’elles ne soient pas toutes authentiques.

190. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -

Or avois-je encore deux petits flascons de vin grec, de ceux que monsier le cardinal d’Armaignac m’avoict envoyés ; et m’en froetiz12 ung peu les mains, puis m’en lavay fort le vizaige, jusques à qu’il eust prins un peu de couleur roge13, et en beuz, avec un petit morceau de pain, trois doigtz, puis me regarday au miroir.

191. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »

C’était beaucoup entreprendre pour un roi des Macédoniens, nation jusque-là méprisée des Grecs, qui la traitaient de barbare. […] Ne croit-on pas entendre Démosthène, et tout ce morceau n’a-t-il pas la rapidité et la chaleur de diction qui caractérisent l’orateur grec ?

192. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »

Cet endroit n’est pas le seul où le génie du Tasse ait lutté avec succès contre celui d’Homère et de Virgile, et ait donné à la langue italienne ce degré de force et d’harmonie imitative que nous admirons dans les langues grecque et latine.

193. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266

Ils ont coutume de les partager en trois récits, diversifiés par la mesure des strophes, dont les vers sont tantôt plus longs et tantôt plus courts, comme dans les chœurs des anciennes tragédies et dans les odes de Pindare… » « J’ai voulu, par ces pièces, ajoutait-il, réconcilier, à l’imitation des Grecs,l’ode avec le chant.

194. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184

Pathétique (du grec πάθος, passion) signifie : ce qui émeut, ou exprime les passions.

195. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »

Chez les Grecs, les premiers poètes inventent la lyre ; Orphée fonde les mystères et apprivoise les bêtes féroces, c’est-à-dire les hommes sauvages, par la douceur de ses chants ; Amphion élève les murs de Thèbes au son de sa lyre.

196. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276

Du grec μανία, fureur ou délire poétique.

197. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312

Figure humaine de tous les âges, de tous les états, de toutes les nations : arbres, animaux, paysages, marines, perspectives ; toute sorte de poésie, rochers imposants, montagnes, eaux dormantes, agitées, précipitées ; torrents, mers tranquilles, mers en fureur ; sites variés à l’infini ; fabriques grecques, romaines, gothiques ; architectures civile, militaire, ancienne, moderne ; ruines, palais, chaumières ; constructions, gréements, manœuvres, vaisseaux ; cieux, lointains, calme, temps orageux, temps serein ; ciel de diverses saisons, lumières de diverses heures du jour ; tempêtes, naufrages, situations déplorables, victimes et scènes pathétiques de toute espèce ; jour, nuit, lumières naturelles, artificielles, effets séparés on confondus de ces lumières, aucune de ses scènes accidentelles qui ne fit seule un tableau précieux. » 1.

198. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »

L’allusion est d’autant plus sanglante, qu’elle porte sur le fait même qui est l’objet de la vengeance des Grecs et du siège de Troye. […] Du grec τρέπω 30.

199. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »

Malgré le discrédit où sont tombées les figures, dont les noms étranges, empruntés à la langue grecque, ont prêté à la satire, nous croyons utile d’en faire connaître les principales. […] Les figures de mots sont de deux espèces : 1) celles où les mots conservent leur véritable signification ; 2) celles qui changent la signification des mots : c’est pour cela qu’on les nomme tropes d’un mot grec qui signifie tour ou changement.

200. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160

L’épithète pittoresque a remplacé partout l’épithète abstraite : la colonne majestueuse est devenue le fût jaspé et cannelé, le marbre gris et rose ; la main gracieuse et délicate s’est changée en doigts longs et blancs ; de même qu’au siècle précédent, les Grecs bien bottés et bien casqués d’Homère avaient disparu dans les guerriers magnanimes.

201. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352

C’est elle qui fait le plus souvent tout l’artifice du monologue et du dialogue dramatique, que les interlocuteurs se nomment Narcisse et Burrhus, ou Alceste et Philinte ; c’est sur elle que roulent la strophe et l’antistrophe des chœurs grecs et les imitations qu’en ont faites les modernes.

202. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »

Le vers français se mesure par le nombre des syllabes : il est syllabique ; celui des Grecs et des Latins était métrique, c’est-à-dire qu’il était basé sur la combinaison des syllabes brèves et des syllabes longues.

203. (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33

Les Grecs du mont Athos ont conservé le goût de la peinture.

204. (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354

Ils distinguent deux sortes de figures : les figures de mots, qu’ils appellent tropes (du mot grec τρԑπω, tourner, parce qu’elles changent la signification des mots), et les figures de pensées, qui, tenant non au signe, mais à la chose signifiée, sont indépendantes des mots.

205. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236

On nomme celles-ci tropes, du mot grec, tropê, dont la racine est τρεπω, qui signifie, je tourne. […] Le genre pour l’espèce ; comme lorsque par le mot mortels, on entend seulement les hommes, quoique tous les êtres animés soient sujets à la mort : ou l’espèce pour le genre ; comme lorsque les poètes Grecs et les Latins se sont servis du mot Tempé, nom d’une plaine de la Thessalie, pour marquer toutes sortes de belles campagnes.

206. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78

Les accents d’Andromaque sont peut-être plus attendrissants encore, lorsque, craignant de voir son fils Astyanax livré aux Grecs par Pyrrhus, elle s’écrie : Hélas ! […] Les Grecs et les Latins avaient sur nous un très grand avantage pour cette partie du style, parce qu’ils trouvaient dans les inversions presque illimitées admises par leurs langues, une grande facilité pour l’arrangement des mots.

207. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »

Rien de plus opposé au caractère de la véritable éloquence, que cette manière de procéder dans une composition oratoire ; et ce qui le prouve surtout, c’est qu’elle date précisément de l’époque où l’éloquence commença à dégénérer entre les mains des sophistes grecs, et finit par se perdre tout à fait entre celles de Sénèque et de ses imitateurs.

208. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174

L’antiquité vivait en plein air ; aux rayons étincelants du soleil, on sous les frais ombrages des jardins publies et privés, le Grec, à la fois ingénieux et loquace, pensait tout haut.

209. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288

Certains poëtes grecs, Homère, Euripide, Théocrite, ont une naïveté inimitable95.

210. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338

Ainsi l’on nomme juif ou arabe celui dont on veut blâmer l’impitoyable avarice ; grec, l’homme qui trompe au jeu ; ermite, celui qui recherche la solitude ; bénédictin, l’homme savant et studieux, etc.

211. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »

L’architecture grecque a été, longtemps considérée comme la plus parfaite ; le moyen-âge a créé l’architecture gothique, à laquelle il a donné l’empreinte de sa foi ; et cet art, d’après l’opinion commune aujourd’hui, ne le cède ça rien au premier.

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