Ainsi, cinquante mille Français avaient battu plus de deux cent mille Autrichiens, en avaient pris plus de quatre-vingt mille, tué ou blessé plus de vingt mille ; ils avaient livrés douze batailles rangées, plus de soixante combats, passé plusieurs fleuves, en bravant les flots et les feux ennemis.
Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.
ces combats que vous avez rendus ? […] « La plus noble conquête que l’homme ait jamais faite, est celle de ce fier et fougueux animal qui partage avec lui les fatigues de la guerre et la gloire des combats. » On ne pouvait ni mieux choisir ni mieux placer les mots, et cette phrase est un modèle achevé d’harmonie. […] Au moment où a victoire paraît assurée, les Espagnols recommencent le combat avec acharnement ; les Français furieux font un effroyable carnage. […] C’est en vain qu’à travers les bois, avec sa cavalerie toute fraîche, Beck précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés ; le prince l’a prévenu ; les bataillons enfoncés demandent quartier : mais la victoire va devenir plus terrible pour le duc d’Enghien que le combat. […] Ainsi le combat recommence ; et, au moment où tout paraissait fini, nous voilà encore entre la crainte et l’espérance : On ne voit plus que carnage, le sang enivre le soldat.
Ses descriptions de combats, le feu dont il les anime, l’intérêt qu’il y répand, offrent au lecteur de l’Iliade une foule de traits et d’images sublimes.
Le combat s’engagea sur la place publique, et le sang coula en abondance.
Tel fut le combat de l’injustice et de la vertu.
C’était un officier important de l’armée, dont la fonction spéciale était de ranger les soldats pour le combat.
) Il résolut d’engager le combat plutôt que de prendre la fuite avec des troupes si nombreuses. […] Spolia opima, les dépouilles opimes, celles qu’un général romain avait enlevées au général ennemi qu’il avait tué dans le combat. […] Pugna est un combat de près, une action plus singulière que prælium, qui désigne une action générale. Les combats livrés à Cannes entre Annibal et les Romains, à Pharsale entre César et Pompée, sont dits prælia ; mais l’action des Horaces et des Curaces est dite pugna. […] Id. — Dimicatio (de dïs et micare), combat décisif.
La rhétorique, ainsi que la tactique, ne peut rouler que sur des hypothèses : dans l’un et l’autre genre de combat il y a deux grands ordonnateurs, le jugement et le génie ; mais ils sont tous les deux soumis à des hasards qui déconcertent toutes les méthodes et font fléchir toutes les règles. […] Que les jeunes gens sachent donc que l’école n’a été pour eux qu’une lice obscure et paisible, dont les combats étaient des jeux ; et que maintenant il s’agit de se porter sur le champ de bataille. […] C’est alors qu’il se fait un balancement douteux entre la vérité et la volupté, et que la connaissance de l’une et le sentiment de l’autre font un combat dont le succès est bien incertain, puisqu’il faudrait pour en juger connaître tout ce qui se passe dans le plus intérieur de l’homme, que l’homme même ne connaît presque jamais. […] Junon, dit-il, lui promettait l’empire de l’Asie ; Minerve, la victoire dans les combats ; Vénus, la belle Hélène ; comme Paris ne put (poursuit-il), dans ce jugement, regarder les visages de ces déesses, à cause de leur éclat, il ne put juger que du prix des trois choses qui lui étaient offertes : il préféra Hélène à l’empire et à la victoire. […] Les siècles les plus reculés sauront que l’Anglais, cet ennemi fier et audacieux, cet ennemi jaloux de votre gloire, a été forcé de tourner autour de votre victoire ; que leurs alliés ont été témoins de leur honte, et qu’ils n’ont tous accouru au combat que pour immortaliser le triomphe du vainqueur.
3° Lorsque le sens finit par un mot placé entre une virgule et un point et virgule ou deux points : Sitôt que du nectar la troupe est abreuvée, On dessert ; et soudain, la nappe étant levée… 4° Lorsqu’on ajoute aux mots qui forment enjambement un développement qui complète le vers : Ce malheureux combat ne fit qu’approfondir L’abîme dont Valois voulait en vain sortir. […] : Nous admirons le fier courage Du lion fumant de carnage, Symbole du dieu des combats.
Transportez-vous en esprit dans la galerie des peintures : on y a représenté le combat de Marathon.
Sans doute il n’est pas donné à tous, comme à Corneille, dans le fameux combat de Rodrigue contre les Mores, de fondre si bien dans l’action tous les éléments descriptifs, que le drame et le tableau ne fassent plus qu’un.
Tout le reste, la visite à l’île, la colonisation de l’île, les combats contre les sauvages, les voyages en Chine et en Tartarie, c’est-à-dire au moins la moitié du livre, ne présente plus ni intérêt, ni originalité, ni rapport avec l’idée fondamentale ; et quand enfin l’auteur s’arrête, on ne sait pas pourquoi il le fait ; il n’a aucun motif pour ne pas continuer, pour ne pas ajouter autant de volumes qu’en peut admettre un voyage autour du monde.
Quand la force combat la force, la plus puissante détruit la moindre ; quand on oppose les discours aux discours, ceux qui sont véritables et convaincants confondent et dissipent ceux qui n’ont que la vanité et le mensonge ; mais la violence et la vérité ne peuvent rien l’une sur l’autre.
Ce repos renferme une vie régulière et paisible passée au milieu des scènes riantes de la nature, une juste abondance, une douce gaieté, des mœurs simples et pures ; il admet des passions douces et modérées qui peuvent produire des chansons, des récits intéressants, des combats de flûte ou de chant.
Un dialogue où deux opinions se choquent, sans que le lecteur puisse en rien conclure, rappelle ces combats de théâtre où deux spadassins se portent pendant un quart d’heure les plus furieuses bottes, pour se quitter chacun également frais et dispos.
Homère a chanté le combat des rats et des grenouilles sur la même lyre qui chantait ceux des héros et des dieux ; l’auteur des Pensées est celui des Provinciales ; l’auteur de l’Esprit des lois, celui des Lettres persanes ; si Horace, le Pindare de Rome, en est aussi le premier satirique, qui aiguisa l’épigramme mieux que J.
Si je dis, à propos d’un soldat : C’est un lion dans les combats, je ne prétends établir qu’une simple ressemblance entre le courage impétueux du lion et celui de ce soldat ; c’est une métaphore.
. — Il y a eu un combat… Et mon fils ?
Rendez-moi le soleil de la Grèce, les jeux, les combats des héros, ces temples où l’homme vouait un culte à son image divinisée par le ciseau d’un Phidias ; rendez-moi les sages se complaisant dans leur sagesse, et s’étudiant à se mettre par la force de leur âme au-dessus des accidents de la fortune et de la colère du ciel ; un Platon pénétrant jusque dans le sanctuaire des idées éternelles ; un Aristote embrassant dans sa vaste science la morale, la politique, tous les secrets de l’art et de la nature ; un Caton disposant de sa vie pour échapper à l’oppression ; un Socrate buvant la ciguë d’une âme calme et sereine, bien sûr que s’il y a des dieux, ce sont des dieux bons ; rendez-moi toutes les illusions, toutes les chimères du monde antique, si vous n’avez rien à mettre à la place qu’une sèche et désespérante anatomie des petitesses du cœur !
Souvent il combat pour son maître contre les voleurs avec le plus grand courage. […] Dans Virgile, Énée voyant les combats livrés à Troie représentés> sur un tableau, et reconnaissant les chefs troyens, s'écrie : « Voici Priam !
Qu’importe que Dérar soit mort, leur dit Rasi, l’un de leurs capitaines, Dieu est vivant et vous regarde ; et il les ramène au combat. […] Lui qui, des jeux de l’enfance, passa dans le camp de son père et fit l’apprentissage des armes contre nos plus redoutables ennemis ; qui combattit, tout enfant qu’il était encore, sous le plus fameux général de son temps, et, dès sa première jeunesse, fut général lui-même ; lui qui a livré plus de batailles que d’autres n’ont eu de combats particuliers ; qui a fait plus de guerres que d’autres n’en ont lu ; qui a conquis plus de provinces que d’autres n’ont désiré d’en gouverner ; lui dont la jeunesse s’est formée au commandement, non par les leçons d’autrui, mais par sa propre expérience ; non par ses défaites, mais par des victoires ; non par des actions obscures, mais par des triomphes ! […] s’ils ont pu choisir pour leur libérateur Spartacus, un esclave, un vil gladiateur ; S’ils suivent au combat des brigands qui les vengent, De quelle noble ardeur pensez-vous qu’ils se rangent Sous les drapeaux d’un roi long-temps victorieux, Qui voit jusqu’à Cyrus remonter ses aïeux1 ?
Qu’est-ce qui rend notre noblesse si fière dans les combats et si hardie dans les entreprises ? […] , livre III) viennent d’être remises aux mains des trois Curiaces et des trois Horaces : le vieil Horace encourage ses enfants au combat. […] Ô d’un triste combat effet vraiment funeste ! […] Ô rigoureux combat d’un cœur irrésolu Qui fuit en même temps tout ce qu’il se propose ! […] Commençons un combat qui montre par l’issue Qui l’aura mieux de nous ou donnée ou reçue.
Quelque impatience que nous ayons d’entrer dans un juste combat contre des ennemis plus déclarés et plus légitimes, arrachons à ceux-ci, mais en passant, ces vaines armes des mains, de peur qu’en nous louant encore une fois, ils ne pensent avoir droit de condamner ce que nous avons entrepris de défendre. […] Dès lors aussi, tel qu’on l’avait vu dans les combats, résolu, paisible, occupé sans inquiétude de ce qu’il fallait faire pour les soutenir, tel fut-il à ce dernier choc ; et la mort ne lui parut pas plus affreuse, pâle et languissante, que lorsqu’elle se présente au milieu du feu sous l’éclat de la victoire, qu’elle montre seule. […] N’attendez donc pas, messieurs, de ces magnifiques paroles qui ne servent qu’à faire connaître, sinon un orgueil caché, du moins les efforts d’une âme agitée qui combat ou qui dissimule son trouble secret217. […] La parole dont j’ai l’honneur d’être le ministre est une parole de réconciliation et de vie, destinée à réunir les Grecs et les barbares ; à faire habiter ensemble, selon l’expression d’un prophète, les lions, les aigles et les agneaux ; à rassembler sous un même chef toute langue, toute tribu et toute nation ; à calmer les passions des princes et des peuples, confondre leurs intérêts, anéantir leurs jalousies, borner leur ambition, inspirer les mêmes désirs à ceux qui doivent avoir la même espérance ; et si elle propose quelquefois des guerres et des combats, ce sont des guerres qui se terminent toutes dans le cœur, et des combats de la grâce. […] Je la voudrais pour eux perdre dans un combat : Je dois ma vie au peuple, au prince, à sa couronne ; Mais je la dois bien plus au Dieu qui me la donne.
Cicéron donne dans le Pro Milone un exemple d’un récit à la fois court et plein d’intérêt lorsqu’il décrit le combat entre Clodius et Milon. […] (Cf. le combat de Rodrigue contre les Maures dans Corneille, — les récits de la mort d’Hippolyte, de celle de Britannicus dans Racine, etc.).
Le Bouclier d’Hercule est un court morceau épique, relatant le combat du héros contre Cycnus, fils de Mars ; il contient également la description de son bouclier, imitée d’Homère. […] Le rôle de Narcisse, peu tragique en lui-même, est pourtant un des plus remarquables de la pièce ; ce personnage, qui nous inspire un mépris mêlé d’indignation, est indispensable à la marche de l’action ; c’est lui qui combat l’influence parfois prépondérante de Burrhus, qui par son ironie cynique, fait évanouir toutes les hésitations, qu’un restant de pudeur fait encore naître chez Néron ; cette époque néfaste vit des affranchis devenir les ministres des Césars ; Pallas en était, Narcisse en est resté le type ; avide d’honneurs et d’argent, il s’était mis en faveur auprès de Claude à force de servilité. […] Les derniers mots sont un aveu plein de franchise et de pudeur tout à la fois qu’elle laisse échapper malgré elle : Sors vainqueur d’un combat dont Chimène est le prix. […] Dites à un enfant que telle et telle puissance se disputaient une province, et que la guerre ayant éclaté, une tierce puissance les mit toutes deux d’accord en s’annexant le territoire convoité ; dites au même enfant, par exemple, qu’un âne a été volé par deux larrons qui prétendent chacun à sa possession ; et que le désaccord ayant dégénéré en combat singulier, un troisième larron saisit et emmène le baudet ; lequel de ces deux récits le frappera davantage ? […] Il passe ensuite à l’examen des qualités de l’esprit chez le prince de Condé, à son génie militaire, à son activité prodigieuse, qui se multipliait, à son heureuse audace qui égalait son sang-froid dans les dangers de la guerre : il est amené à décrire la journée de Senef, le combat de la Porte Saint-Antoine, la victoire de Lens, et termine ce long et magnifique récit par un parallèle entre Turenne et Condé, où il laisse voir ses préférences sans manquer en rien à l’impartialité la plus stricte.
C’est un corps animé d’une infinité de passions différentes qu’un homme habile fait mouvoir pour la défense de la patrie ; c’est une troupe d’hommes armés qui suivent aveuglément les ordres d’un chef dont ils ne savent pas les intentions ; c’est une multitude d’âmes pour la plupart viles et mercenaires, qui, sans songer à leur propre réputation, travaillent à celle des rois et des conquérants ; c’est un assemblage confus de libertins qu’il faut assujettir à l’obéissance, de lâches qu’il faut mener au combat, de téméraires qu’il faut retenir, d’impatients qu’il faut accoutumer à la confiance. » Vous pressentez la conclusion, et vous voyez comment la définition de l’idée armée sert de développement à cette proposition : le commandement est chose difficile.
La difficulté de ce genre consiste dans la variété même des couleurs qu’il emploie : car il faut, dans leur mélange, un parfait accord que le talent le plus flexible ne peut espérer, s’il n’est dirigé par un goût exquis. » — Ajoutons que le cinquième chant, qui renferme une très-amusante description de combat et le portrait de la Chicane, n’est nullement indigne de ceux qui le précèdent.
Ce que l’on appelle polémique (c’est un mot grec qui signifie propre au combat, à la discussion) consiste, la plupart du temps, en ce que des opinions critiques contraires sont soutenues par deux personnes qui jugent différemment des mêmes choses.
Enfermés dans ce petit espace de jours précaires et comptés, quand la vie n’est plus que le dernier combat contre la mort, il nous en rappelle le commencement et nous en cache la fin.
Quand la force combat la force, la plus puis-santé détruit la moindre ; quand on oppose les discours aux discours, ceux qui sont véritables et convaincants confondent et dissipent ceux qui n’ont que la vanité et le mensonge ; mais la violence et la vérité ne peuvent rien l’une sur l’autre. […] On jeta de l’eau sur le reste de l’embrasement, et enfin « le combat finit faute de combattants447, » c’est-à-dire, après que le premier et le second étage de l’antichambre, et de la petite chambre, et du cabinet, qui sont à main droite du salon, eurent été entièrement consumés. […] » Sa pensée n’osa aller plus loin. — « Madame, il se porte bien de sa blessure. — Il y a eu un combat… Et mon fils ? […] Qu’est-ce qui rend notre noblesse si fière dans les combats, et si hardie dans les entreprises ? […] C’est en vain qu’à travers des bois, avec sa cavalerie toute fraîche, Beck précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés ; le prince l’a prévenu ; les bataillons enfoncés demandent quartier ; mais la victoire va devenir plus terrible pour le duc d’Enghien que le combat.
si dans les combats des gladiateurs, quand il s’agit du sort de ces hommes de la dernière classe, nous n’avons que du mépris, de l’aversion même, pour ces timides combattants qui demandent lâchement la vie ; si, au contraire, nous nous intéressons tous à la conservation de ces généreux athlètes qui présentent fièrement la gorge à l’épée du vainqueur ; si nous leur accordons si volontiers une pitié qu’ils ne réclament point, à combien plus forte raison ne la devons-nous pas, cette pitié, quand il s agit de nos meilleurs citoyens » !
Aussi, voit-on le guerrier, dont la conscience est tranquille, affronter avec bien plus d’audace et d’intrépidité, les périls et la mort : Nous avons parlé souvent ensemble du prince Eugène, qui, dans toutes ses expéditions militaires, portoit sur lui l’Imitation de Jésus-Christ ; de l’immortel et vertueux Turenne, qui étoit de l’exactitude la plus scrupuleuse à remplir tous ses devoirs de religion ; de ce grand Condé, qui, vainqueur dans les plaines de Rocroi, se prosterna au milieu du champ de bataille, pour rendre ses hommages et ses actions de grâces au Dieu des armées, qui seul tient en ses mains la balance des combats et la destinée des empires ; de ce grand Condé, qui, dans ses derniers momens, pour détruire les injustes soupçons que la calomnie avoit voulu jeter sur sa foi, crut devoir déclarer qu’il n’avoit jamais douté des mystères de la religion, quoi qu’on eût dit, et dont la mort fut tout à la fois, et celle du héros, et celle du parfait chrétien.
sans qu’elle employât une seule prière, Ma mère en sa faveur arma la Grèce entière ; Ses yeux pour leur querelle, en dix ans de combats, Virent périr vingt rois qu’ils ne connaissaient pas : Et moi, je ne prétends que la mort d’un parjure2, Et je charge un amant du soin de mon injure : Il peut me conquérir à ce prix sans danger ; Je me livre moi-même, et ne puis me venger !
Telle est encore celle-ci de Job : « La vie de l’homme sur la terre est un combat.
Si la première se termine en cs, ds, ou ts, on retranche s à la troisième : = je convaincs ; il convainc : = je prends ; il prend : = je combats ; il combat.
Je n’avais pas besoin de cette leçon pour savoir qu’il y a peu de distance du Capitole à la roche Tarpéienne ; mais l’homme qui combat pour la raison, pour la patrie, ne se tient pas si aisément pour vaincu. […] Que ceux qui prophétisaient depuis huit jours mon opinion sans la connaître, qui calomnient en ce moment mon discours, sans l’avoir compris, m’accusent d’encenser des idoles impuissantes au moment où elles sont renversées, ou d’être le vil stipendié des hommes que je n’ai cessé de combattre ; qu’ils dénoncent comme un ennemi de la révolution celui qui peut-être n’y a pas été inutile, et qui, cette révolution fût-elle étrangère à sa gloire, pourrait là seulement trouver sa sûreté ; qu’ils livrent aux fureurs du peuple trompé celui qui, depuis vingt ans, combat toutes les oppressions, et qui parlait aux Français de liberté, de constitution, de résistance, lorsque ses vils calomniateurs suçaient le lait des cours et vivaient de tous les préjugés dominants ; que m’importe ?
C’est en vain qu’au travers des bois, avec sa cavalerie toute fraîche, Beck4 précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés : le prince l’a prévenu, les bataillons enfoncés demandent quartier ; mais la victoire va devenir plus terrible pour le duc d’Enghien que le combat.
Ensuite brilla le génie d’Homère, et Tyrtée, dont les vers enthousiastes animèrent les mâles courages aux combats meurtriers. […] 234La Muse a donné aux lyres 235de rappeler (de chanter) les Dieux, 236et les enfants des Dieux, 237et l’athlète-en-pugilat vainqueur, 238et le cheval premier (victorieux) 239dans le combat de la course, 240et les soucis des jeunes-gens, 241et les vins libres (qui rendent libre). […] 1158Après ces premiers poëtes, 1159Homère s’est signalé, 1160et Tyrtée anima par ses vers 1161les mâles courages 1162aux combats de-Mars.