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123. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »

Considérez dans le monde un homme bien élevé : son ton est parfait, ses manières simples, naturelles ; il est aimable sans prétention, agréable sans fadeur.

124. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »

Le dénouement du poème épique est ordinairement heureux et laisse une impression agréable : ce n’est pourtant pas une loi absolue.

125. (1839) Manuel pratique de rhétorique

Il est sûr que les objets font sur nous des impressions propres à produire dans notre âme des affections ou des sentiments agréables ou désagréables. […] Il suit toujours avec plaisir l’orateur qui sait rendre sa personne agréable et son sujet intéressant. […] Dans le feu, dans le choc, dans l’ébranlement, on voit naître tout à coup je ne sais quoi de si net, de si posé, de si vif, de si ardent, de si doux, de si agréable pour les siens, de si hautain et de si menaçant pour les ennemis, qu’on ne sait d’où lui peut venir ce mélange de qualités si contraires etc., etc. » L’Anté-occupation (ante-occupare, prévenir, aller au-devant) a pour but d’atténuer l’objection en la prévenant. […] Sans principe et sans règle, on choisit des mots plus doux, des expressions plus gracieuses, lorsqu’on est occupé d’images agréables ou affecté de passions plus tendres ; la voix, le ton, les mots deviennent plus durs pour les idées ou les affections opposées. […] Du mélange des deux résulte une agréable variété.

126. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »

Pensées ingénieuses, expressions frappantes, tours et figures agréables, métaphores hardies, arrangement nombreux et périodique, en un mot, tout ce que l’art a de plus magnifique et de plus brillant, l’orateur peut non-seulement le montrer mais même en quelque sorte en faire parade, pour remplir l’attente d’un auditeur qui n’est venu que pour entendre un beau discours, et dont il ne peut enlever les suffrages qu’à force d’élégance et de beauté. […] Il faut, dit-il, choisir un genre d’écrire qui soit agréable et qui plaise à l’auditeur, de sorte néanmoins que cet agrément, ce plaisir ne viennent point enfin à lui causer du dégoût ; car c’est l’effet que produisent ordinairement les choses qui frappent d’abord les sens par un vif sentiment de plaisir, sans qu’on puisse trop en rendre raison. […] Son rhythme est doux et agréable à l’oreille.

127. (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.

Il est si agréable de faire preuve du facile talent de peser des syllabes, de disséquer des mots, de souligner une épithète hasardée ou une rime défectueuse ! […] Ce n’est pas que leurs sons, agréables, nombreux, Soient toujours à l’oreille également heureux ;     Mais c’est qu’en eux le vrai, du mensonge vainqueur, Partout se montre aux yeux, et va saisir le cœur.

128. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »

Les monologues n’étant pas agréables à l’auditeur, pour les éviter, on a inventé les confidents, dans le sein desquels les héros déposent leurs chagrins et leurs projets ; mais le rôle de ces confidents est ordinairement si froid, que le remède ne vaut guère mieux que le mal. […] Les actions héroïques travesties de la sorte fournissent à la diction même des traits d’autant plus agréables, que les pensées brillantes et les vers frappants de l’original sont plus ingénieusement adaptés dans la parodie.

129. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119

Doué d’une singulière aptitude à tout comprendre et à tout expliquer, il excella dans l’emploi de cette prose fine, agréable et sobrement ornée qui, s’appliquant à des sujets jusque-là interdits au plus grand nombre, ne contribua pas peu à en propager la connaissance.

130. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »

Les lettres de reproches doivent toujours être tempérées par un style agréable et affectueux, quelque soit la personne qui parle.

131. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10

Ne se soutenant que d’apparence, et n’étant animée que de couleur, elle agit principalement sur l’esprit du peuple, parce que le peuple a tout son esprit dans les yeux et dans les oreilles3 ; et, faute de raisons et d’autorité, elle use de charmes et de flatterie : elle est creuse et vide de choses essentielles, bien qu’elle soit claire et résonnante de tons agréables.

132. (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde

« Vous ne savez donc pas, reprit-elle, ce que c’est que la lumière, qui est si belle et si agréable, et le soleil, qui a tant d’éclat et de beauté ? […] Quand j’écoute parler les voluptueux dans le livre de la sapience, je ne vois rien de plus agréable ni de plus riant : ils ne parlent que de fleurs, que de festins, que de danses, que de passe-temps. […] Nulle fiction en histoire naturelle, nulle fable chez les anciens, n’a été plus célébrée, plus répétée, plus accréditée ; elle s’était emparée de l’imagination vive et sensible des Grecs : poètes, orateurs, philosophes même, l’ont adoptée comme une vérité trop agréable pour vouloir en douter. […] Cependant elle est très agréable, et singulièrement située pour le bonheur d’un homme qui aime à se circonscrire. […] Il n’y a dans l’île qu’une seule maison, mais grande, agréable et commode, qui appartient à l’hôpital de Berne ainsi que l’île, et où loge un receveur avec sa famille et ses domestiques.

133. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

Grands et petite riches et pauvres, tout pénétrait jusqu’à lui indifféremment dans le temps le plus agréable de sa promenade. […] Voilà la verte Écosse, et la brune Italie, Et la Grèce, ma mère, où le miel est si doux ; Argos, et Ptéléon, ville des hécatombes, Et Messa la divine, agréable aux colombes ; Et le front chevelu du Pélion changeant ; Et le bleu Titarése, et le golfe d’argent Qui montre dans les eaux où le cygne se mire La blanche Oloossone à la blanche Camyre. […] Il commence à chanter de fort bonne heure au printemps, et plusieurs jours avant le rossignol ; il finit vers le solstice d’été : son chant a paru assez intéressant pour qu’on l’analysât ; on y a distingué un prélude, un roulement, un final ; on a donné des noms particuliers à chaque reprise, on les a presque notées, et les plus grands connaisseurs de ces petites choses s’accordent à dire que la dernière reprise est la plus agréable. […] L’homme obligé de suivre les sentiers de la bête féroce, s’il veut les parcourir, est contraint de veiller sans cesse pour éviter d’en devenir la proie ; effrayé de leurs rugissements, saisi du silence même de ces profondes solitudes, il rebrousse chemin et dit : « La nature brute est hideuse et mourante : c’est moi seul qui peux la rendre agréable et vivante. […] Venise L’aspect de Venise est plus étonnant qu’agréable : on croit d’abord voir une ville submergée, et la réflexion est nécessaire pour admirer le génie des mortels qui ont conquis cette demeure sur les eaux.

134. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs

vous ne m’auriés rien sceu mander qui me fust plus agréable que la nouvelle du plaisir de lecture qui vous a prins. […] Si elle a bon succès d’une affaire dont elle vous a choisi pour juge, et qu’elle croie que j’y ai contribué quelque chose, vous ne sauriez croire l’honneur que cela me fera dans le monde, et combien j’en serai plus agréable à tous les honnêtes gens. […] Nous le cachons à notre vue, parce qu’il nous afflige ; et, s’il nous est agréable, nous regrettons de le voir échapper.

135. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

Sa prose, quoique plus sérieuse, a un ton comique qui rend cette lettre agréable et piquante. […] Si cette fin est une flatterie, elle m’est si agréable que je la reçois à bras ouverts. […] Il trouva en abondance tout ce qui est utile et agréable ; et mena, dans ce séjour, une vie plus tranquille et plus heureuse que pendant le temps de sa royauté passagère. […] A la suite de chacune des idées, ou agréables ou tristes du canevas, on exprimera le désir de l’homme de s’arrêter : mais une voix lui criera : marche ! […] Ne vous arrêtez qu’aux plus beaux, si vous le désirez : mais en tous cas, jetez dans votre travail quelques transitions pour faire une analyse agréable.

136. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250

En effet, il serait impossible de supporter longtemps un récit égal et uniforme ; la variété, au contraire, rend un ouvrage plus agréable et le fait paraître moins long, grâce aux incidents et aux tableaux divers qui y sont introduits à propos. […] Nous croyons que les épisodes posséderont tontes les qualités nécessaires s’ils sont naturels, courts, variés, agréables et rares.

137. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »

Tout ce qui n’est que beau, agréable ou élégant, en est naturellement exclu.

138. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »

Le style fleuri est rempli de pensées plus agréables que fortes, d’images plus brillantes que sublimes, de termes plus recherchés qu’énergiques ; et la métaphore dont il emprunte son nom est justement prise des fleurs, qui offrent plus d’éclat que de solidité.

139. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300

Dumarsais donne des figures une idee juste au fond, mais qui pourrait être mieux présentée : « Les figures, dit-il, sont des manières de parler distinctement des autres par une modification particulière, qui fait qu’on les réduit chacune à une espèce à part, et qui les rend ou plus vives, ou plus nobles, ou plus agréables que les manières de parler qui expriment le même fond de pensée, sans avoir d’autre modification particulière. » Préférez-vous la définition de M.

140. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276

n’est-ce point une agréable erreur Qui de la mort en moi vient adoucir l’horreur ?

141. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20

Ceux qui ont le raisonnement le plus fort, et qui digèrent le mieux leurs pensées afin de les rendre claires et intelligibles, peuvent toujours le mieux persuader ce qu’ils proposent, encore qu’ils ne parlassent que bas breton ou qu’ils n’eussent jamais appris de rhétorique ; et ceux qui ont les inventions les plus agréables, ou qui les savent exprimer avec le plus d’ornement et de douceur, ne laisseraient pas d’être les meilleurs poëtes, encore que l’art poétique leur fût inconnu.

142. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »

Celui-ci, jaloux de voir que ses offrandes n’étaient pas aussi agréables au Seigneur que celles d’Abel, le tua l’an 3874 avant J. […] Il ne régna que par les lois ; prit soin de conserver les bonnes mœurs, surtout celles de la jeunesse ; décora Rome d’un grand nombre d’édifices utiles ou agréables ; fit fleurir les arts et les sciences, en accordant une protection spéciale à ceux qui les cultivaient.

143. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281

Vous commencez par comparaître devant l’aréopage de vingt comédiens, gens dont la profession, quoique utile et agréable, est cependant flétrie par l’injuste mais irrévocable cruauté du public1. […] Puisque vous avez l’utile et l’agréable, je n’ai plus qu’à vous féliciter ; mais j’ai toujours à vous exhorter à ménager votre santé et à surmonter votre paresse. » Le 30 novembre de la même année, Voltaire lui disait encore : « Vos fenêtres donnent donc à présent sur le Palais-Royal ; j’aimerais mieux qu’elles donnassent sur la prairie et sur la petite rivière que je vois de mon lit ; mais on ne peut pas tout avoir à la fois, etc. » 2.

144. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160

Jugez-vous une description nécessaire ou seulement agréable ?

145. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233

Ses manières y répondaient dans la même proportion, avec une aisance qui en donnait aux autres, et cet air et ce bon goût qu’on ne tient que de l’usage de la meilleure compagnie et du grand monde, qui se trouvait répandu de soi-même dans toutes ses conversations : avec cela une éloquence naturelle, douce, fleurie ; une politesse insinuante, mais noble et proportionnée ; une élocution facile, nette, agréable ; un air de clarté et de netteté pour se faire entendre dans les matières les plus embarrassées et les plus dures ; avec cela un homme qui ne voulait jamais avoir plus d’esprit que ceux à qui il parlait, qui se mettait à la portée de chacun sans le faire jamais sentir, qui les mettait à l’aise et qui semblait enchanté ; de façon qu’on ne pouvait le quitter, ni s’en défendre, ni ne pas chercher à le retrouver.

146. (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354

La tendresse excelle à couvrir, sous des formes adoucies les imperfections de l’objet aimé : — La géante paraît une déesse aux yeux ; La naine, un abrégé des merveilles des cieux ; L’orgueilleuse a le cœur digne d’une couronne ; La fourbe a de l’esprit ; la sotte est toute bonne ; La trop grande parleuse est d’agréable humeur ; Et la muette garde une honnête pudeur, (Molière.)

147. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

Verrès prend ces vases l’un après l’autre, en fait l’éloge et les admire ; le prince était charmé qu’un préteur du peuple romain eût trouvé agréable et de bon goût toute la disposition de son repas. […] Cette ville est environnée de lacs et de bois sacrés, et l’on y voit en tout temps les fleurs les plus agréables. […] Apprenez d’abord, juges, comment il a su, par la sagesse de ses plans, se rendre commode et agréable la fatigue des marches, qui font un objet si important dans les expéditions militaires, et sont surtout indispensables en Sicile. […] Pourquoi ce triomphe était-il pour le peuple romain le plus agréable de tous ? […] Que deviendra la vie en commun sur cet agréable rivage ?

148. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles

Comment faites-vous pour rendre si agréable un compliment si commun, si trivial, si répété ? […] quels remercîments ne vous dois-je point d’avoir employé vos yeux, votre tête, votre main, votre temps, à me composer un si agréable livre. […] Ensuite, il marche, guidé par ses caprices, dans un monde inconnu, dans l’avenir ; il la retrouve enfin jusque dans son sommeil, pour rendre ses rêves agréables ou pénibles. […] Avec la prière du berger montait à travers les nuages la fumée du sacrifice, odeur agréable à Jupiter. […] De là nous suivons les sinuosités du fleuve, plus agréable mille fois que le Strymon vu d’Amphipolis.

149. (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)

La pensée gracieuse est celle qui présente des objets riants et agréables par eux-mêmes ou par la manière dont ils sont décrits. […] On dit la vallée de Tempé pour toute vallée agréable. […] Quelque sujet que l’on traite, il faut, en effet, que par le choix des expressions et la variété du nombre on rende le style agréable et mélodieux. […] Une langue où l’on ne trouverait que des syllabes douces et agréables manquerait de force et d’énergie, et elle deviendrait molle, lâche et sans consistance. […] Ce sont les pièces les plus agréables.

150. (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368

Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.

151. (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503

Caractériser le bien, l’agréable et l’utile. […] Sous l’influence du roi, le théâtre se réforme ; la cour se distingue par ses mœurs polies et son langage agréable et délicat que la comédie adopte aussitôt. […] De rendre mon style correct et plus agréable en le corrigeant, ce serait refondre tout l’ouvrage, et ce travail passerait mes forces, il courrait risque d’être ingrat. […] Les anciens accueillaient volontiers les fables, ils les rapportaient avec complaisance et ils n’y voyaient que matière à d’agréables récits ; Voltaire les rejette. […] Chacun pris dans son air est agréable en soi.

152. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174

Cette forme dramatique, en effet, est la plus concise, la plus saisissante et la plus agréable au lecteur, à qui elle donne la satisfaction d’apprécier lui-même, d’exercer son esprit et de deviner son héros. »

153. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338

Agréable et touchant, suivant la pensée de Cicéron 1, sans chercher à le paraître, il dédaigne, comme ces beautés modestes, toute parure affectée, tout ce qui s’appelle fard et ornement étranger.

154. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »

Le sel de l’épigramme consiste dans le trait plaisant et inattendu, dans la pensée piquante ou moqueuse, et rendue d’une manière vive et agréable, et qu’on appelle le trait, la pointe ou le bon mot 72.

155. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577

Cet hommage rendu à ce qu’il suffit d’apercevoir et de reconnaître, nous ne sortirions plus de nos horizons, et l’œil s’y complairait en mille spectacles agréables ou augustes, s’y réjouirait en mille rencontres variées et pleines de surprises, mais dont la confusion apparente ne serait jamais sans accord et sans harmonie.

156. (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)

Pour exciter la première de ces passions, il faut peindre l’objet avec des qualités agréables et utiles à ceux à qui l’on s’adresse. […] Cet art est nécessaire toutes les fois qu’on est obligé d’exprimer des idées qui pourraient ne pas être agréables à l’auditeur ; mais il est plus essentiel dans l’exorde : si l’on blesse dès l’entrée, on prépare un mauvais accueil à tout le reste. […] L’élocution sera-t-elle la même dans les matières de discussion, dans les sujets agréables, et dans les sujets élevés ou pathétiques ? […] , c. 6), est surtout propre aux sujets agréables. […] Les expressions de Malherbe embellissent les choses les plus basses : cabane est agréable et du style noble ; taudis est une expression du peuple.

157. (1872) Cours élémentaire de rhétorique

Ceux-ci se peuvent comparer à un squelette dont toutes les parties se produisent à nu, exactement liées et fidèlement rapportées, tandis que l’art oratoire réprouve cette contexture sèche et osseuse qui n’inspirerait que le dégoût ; il aime à dessiner un beau corps dont les chairs fraîches et délicates laissent entrevoir des muscles vigoureux, des formes bien prises, où tout est relevé par une agréable fusion de couleurs. […] Cette nouvelle, la porterai-je à mon père qui n’apprend rien que d’agréable des autres provinces ? […] Est-il plus élevé, agréable ? […] Il est bon de remarquer qu’elle s’unit très bien à l’éthopée et qu’elles n’en deviennent, l’une et l’autre, que plus agréables et plus piquantes. […] Lorsqu’on dit qu’une campagne est riante, cela ne veut pas dire que la campagne rit, mais seulement qu’elle est agréable à la vue, de même qu’il nous est agréable de voir une personne qui rit.

158. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179

Ainsi cette phrase sera très correcte : Le lieu que vous habitez, vous plaît beaucoup : mais celui-ci, bien plus agréable, plus riant, et plus varié, vous plaira davantage. […] Ainsi l’on ne pourra pas dire : cette rivière est peu large ; mais son lit est très profond : = ces arbres n’ont pas un beau feuillage ; mais leurs fruits sont délicieux : = j’ai lu l’ouvrage que vous m’avez envoyé ; j’ai trouvé son plan bien construit, et son style très agréable. Il faudra dire : cette rivière est peu large ; mais le lit en est très profond : = ces arbres n’ont pas un beau feuillage ; mais les fruits en sont délicieux : = j’ai lu l’ouvrage que vous m’avez envoyé ; j’en ai trouvé le plan bien construit, et le style très agréable.

159. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273

Il en est à peu près comme des modes : on invente pour une princesse une parure nouvelle, toutes les femmes l’adoptent ; on veut ensuite renchérir, et on invente du bizarre plutôt que de l’agréable. » Le bizarre, le forcé, le sauvage, comme l’appelle Voltaire, sont les plus grands ennemis de l’énergie réelle.

160. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -

Qui a des fenêtres, d’où la vue est agréable.

161. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55

On connaîtra, sans doute, que n’étant autre chose qu’un poëme ingénieux, qui, par des leçons agréables, reprend les défauts des hommes, on ne saurait la censurer sans injustice.

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