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96. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364

Vous n’aviez reçu en naissant qu’un nom et de la pauvreté. […] J’aimerais mieux être un homme estimé qu’un homme aimable ; un Officier de nom, qu’un joli cavalier ; et je prendrais, si je pouvais, en talents, la part de mérite que les Français cherchent trop souvent en agréments et en amabilité. […] Il y a des personnes qui prétendent que les nobles ne doivent pas, en signant, ajouter le de à leur nom, non plus que leur titre ou de Marquis ou de Comte, etc. ; à moins qu’on ne soit plusieurs du même nom, et que ce titre ne soit employé comme distinctif. […] Si néanmoins ceux qui signent ordinairement, sans ajouter leur titre à leur nom, écrivent pour la première fois à des personnes, dont il est à présumer qu’ils ne sont pas connus, il conviendra, je crois, qu’ils ajoutent le titre ou de leur terre, ou de leur charge, etc. […] On met pour un cardinal : À son Éminence Monseigneur le, etc. ; pour un évêque : À Monseigneur l’Évêque de, etc. ; pour le chancelier : À Monseigneur le Chancelier (en supprimant le nom) ; pour un ambassadeur : À son Excellence, etc.

97. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374

La deuxième espèce dans l’ordre des rayons, a reçu de l’or le nom de sa couleur. […] Très ressemblant au bleu qui le devance, le sixième a tiré son nom des régions de l’Inde. […] Le martyre de Polieucte est le sujet de la tragédie de ce nom. […] Les noms y étoient supposés ; mais les sujets étoient véritables. […] C’est ce qui rend son nom précieux dans l’histoire de notre théâtre.

98. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211

          Avec vos brillantes hardes,             Et votre ajustement, Faites tout le trajet de la salle des gardes :           Et vous peignant galamment, Portez de tous côtés vos regards brusquement ;         Et ceux que vous pourrez connaître,           Ne manquez pas, d’un haut ton,         De les saluer par leur nom,         De quelque rang qu’ils puissent être. […] Comme cet exercice est mon plaisir suprême, Je voulus, pour bien faire, aller au bois moi-même, Et nous conclûmes tous d’attacher nos efforts Sur un cerf que chacun nous disait cerf dix cors 1 ; Mais moi, mon jugement, sans qu’aux marques j’arrète 2 Fut qu’il n’était que cerf à sa seconde tête 3 Nous avions comme il faut séparé nos relais, Et déjeunions en hâte avec quelques œufs frais, Lorsqu’un franc campagnard avec longue rapière, Montant superbement sa jument poulinière, Qu’il honorait du nom de sa bonne jument, S’en est venu nous faire un mauvais compliment, Nous présentant aussi, pour surcroît de colère, Un grand benêt de fils aussi sot que son père. […] C’est le nom de chevaux de cette partie de la côte d’Afrique qu’on appelle la Barbarie. […] Nom d’un excellent chien.

99. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »

Ce pséphisma ou décret portait le nom de celui qui l’avait proposé, et était toujours cité par le nom de son auteur, et la date du jour où il avait été rendu. Avant d’avoir reçu cette sanction, il portait provisoirement le nom de προϐούλευμα, et n’avait force de loi que pendant un an. […] Pour déterminer l’ordre des votes, dans les élections, on se servait de petites boules sur lesquelles était inscrit le nom de la tribu à laquelle appartenait la centurie, et que le consul tirait de l’urne. […] Vous imitez si mal vos illustres aïeux, Que leurs noms sont pour vous des noms injurieux. […] Mais, au nom des dieux, pourquoi n’avez-vous pas ajouté qu’ils seraient auparavant battus de verges ?

100. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215

C’est que son nom et les services de ses ancêtres lui permettaient d’aspirer à tout, au lieu qu’un parti différent l’eût laissé dans l’obscurité d’une vie privée. […] Tel prend le parti des armes, et suit une route d’où mille raisons de tempérament, de goût, de conscience, d’intérêt même, l’éloignent, parce que, né avec un nom, il n’oserait se borner aux soins domestiques, et que le monde regarderait ce repos comme une indigne lâcheté. Tel préfère un célibat dangereux à un établissement qui le dégraderait dans le monde, et aime mieux s’exposer à toutes les suites de sa fragilité, que déshonorer son nom par une alliance inégale. Telle, sans aucun attrait pour la retraite, se consacre au Seigneur par pure fierté, parce que n’ayant pas de quoi soutenir son nom et s’établir convenablement dans le monde, un asile saint lui paraît plus honorable aux yeux des hommes qu’une fortune obscure et rampante. […] Elle seule est la lumière de notre esprit, la règle de notre cœur, la source des vrais plaisirs, le fondement de nos espérances, la consolation de nos craintes, l’adoucissement de nos maux, le remède de toutes nos peines ; elle seule est la source de la bonne conscience, la terreur de la mauvaise, la peine secrète du vice, la récompense intérieure de la vertu ; elle seule immortalise ceux qui l’ont aimée, illustre les chaînes de ceux qui souffrent pour elle, attire des honneurs publics aux cendres de ses martyrs et de ses défenseurs, et rend respectables l’abjection ou la pauvreté de ceux qui ont tout quitté pour la suivre ; enfin, elle seule inspire des pensées magnanimes, forme des âmes héroïques, des âmes dont le monde n’est pas digne, des sages seuls dignes de ce nom.

101. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »

La supériorité de ses talents et l’étendue prodigieuse de ses connaissances lui avaient attiré un grand nombre de disciples, et les écoles d’Alexandrie ont consacré à jamais son nom et sa gloire. […] Origène ne se bornait point à instruire de vive voix ses disciples : il composait des ouvrages qui ont assuré l’immortalité à son nom, et à la religion, des partisans de sa morale, dans tous les temps. […] Le nom de Tertullien retentit souvent dans la chaire ; il est peu de discours sacrés où l’orateur ne fortifie souvent ses raisonnements et ses preuves des preuves et des raisonnements de Tertullien.

102. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168

Mais la discipline de Malherbe lui fut fort utile : en le contraignant à s’observer un peu, elle nous valut quelques belles pièces qui ont fait vivre son nom. […] Racan était le nom d’une seigneurie placée à l’extrémité de la Touraine, sur les confins du Maine et de l’Anjou. — On a dit que Racan n’avait pas même appris le latin. […] Nom poétique de la Palestine.

103. (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)

Et quel autre nom donner à ce qui arrive ? […] et pour n’avoir ni nom ni rang dans ta patrie, en es-tu moins soumis à ses lois ? […] Sohème dit à Mariamne, dans la tragédie de ce nom (act.  […] 6º Le nom abstrait pour le concret. […] L’antonomase est une espèce de synecdoque par laquelle on met un nom commun pour un nom propre, ou bien un nom propre pour un nom commun.

104. (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique

Dans la comédie, Collin d’Harleville, Andrieux et Picard sont trois noms d’aimable souvenir. […] Les noms se présenteraient en foule. […] Est-il nécessaire ici de citer des noms ? […] et mérite-t-on le nom de grand, quand on ne sait pas même sentir ce que valent les hommes ? […] O noms consacrés par l’amour et par les respects de tous ceux qui chérissent l’honneur des lettres !

105. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Boétie, 1530 1563 » pp. -

Mais de toutes ses œuvres, la seule qui ait gardé souvenir de son nom, fut son Discours sur la Servitude volontaire. […] La Boétie fut digne d’être l’ami de Montaigne, et ces deux noms sont à jamais inséparables. […] Par ce moyen ils s’asseuroient que ce peuple se fieroit plus d’eux, comme s’il debvoit encourir le nom et non pas sentir les effects.

106. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »

Nous ajouterons quelques détails sur la manière dont on partage le plus souvent les ouvrages historiques et les noms qu’on donne à chacun d’eux. […] Je dis plus : égalez Vauban dans l’art de fortifier les places, Turenne ou Condé dans l’art de commander les armées ; gagnez des batailles, conquérez des provinces : toutes ces actions seront belles, sans doute, et votre nom passera à la postérité la plus reculée ; mais c’est à d’autres qualités que la gloire est réservée. […] Cette dernière ne se rapporte cependant que de nom aux deux premières. […] Il fit, sous le nom d’Annales et d’Histoire, deux ouvrages qui nous restent en partie seulement, et qui, ensemble, s’étendaient de la mort d’Auguste à celle de Domitien. […] On a fait, on fait aujourd’hui surtout, un grand nombre d’Abrégés d’histoire sous ce nom ou sous ceux d’Épitome, de Résumé, de Précis, etc. ; et il faut convenir qu’ils ont leur utilité lorsqu’ils sont bien faits.

107. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »

Quoique tous les ouvrages en vers soient des poèmes dans la rigueur du terme, on donne cependant ce nom par excellence au poème didactique et au poème épique qui sont assez longs pour se diviser en plusieurs parties qu’on appelle chants ou livres, et qu’à cause de cela nous avons appelés grands poèmes. […] Plus tard, on désigna par ce nom moins le genre des vers que le sujet, le ton et les qualités du poème. […] Épopée est pour nous synonyme de poème épique ; ou, s’il y a quelque différence, c’est que épopée est le nom du genre, et poème épique le nom spécial d’une épopée soumise à certaines règles difficiles que nous indiquerons plus tard. […] « C’est donc trop peu, dit-il, que l’Escaut en deux mois Ait appris à couler sous de nouvelles lois ; Et de mille remparts mon onde environnée, De ces fleuves sans nom suivra la destinée ! […] Après Homère, la Grèce ne compte plus qu’un poète épique digne de ce nom : c’est Apollonius de Rhodes, qui vivait 250 ans avant notre ère, et qui a chanté l’expédition des Argonautes.

108. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338

Dis-moi, si tu le peux, dis le nom de ta femme. […] Ajoute, ajoute encore avec effronterie Le nom de ton beau-père et de sa seigneurie ; Invente à m’éblouir quelques nouveaux détours. […] Grenade et l’Aragon tremblent quand ce fer brille ; Mon nom sert de rempart à toute la Castille : Sans moi, vous passeriez bientôt sous d’autres lois, Et vous auriez bientôt vos ennemis pour rois. […] Pour reprendre les noms et de gendre et d’époux, Veux-tu nous voir tous deux embrasser tes genoux1 ? […] Vous ne lui avez pas fait depuis deux jours la moindre excuse, ni à moi non plus, et vous vivez dans ma maison, à l’abri de mon nom et de ma fortune, sans daigner me montrer aucun égard.

109. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101

vi (édition 1716) : « Je tâcherai de prouver la vérité de ce sentiment d’Aristote que la poésie d’Homère est plus grave et plus morale que l’histoire. » La poésie met ensuite des noms propres.] […] Noms historiques.] […] Nous eûmes beaucoup de ces ouvrages du temps du cardinal de Richelieu  c’était son goût, ainsi que celui des Espagnols  il aimait qu’on cherchât d’abord à peindre les mœurs et à arranger une intrigue, et qu’ensuite on donnât des noms aux personnages, comme on en use dans la comédie : c’est ainsi qu’il travaillait lui-même, quand il voulait se délasser du poids du ministère.

110. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »

On pense, avec raison selon nous, que, sans négliger des exercices extrêmement utiles, il est bon de les lier entre eux par une théorie générale ; en d’autres termes, que faire sa rhétorique, ce n’est pas seulement faire avec succès les devoirs donnés dans cette classe, c’est aussi apprendre la science qui porte ce nom, et qui fait connaître et distinguer les diverses sortes de discours, leurs parties, les lieux oratoires qu’on y emploie, etc. […] En réduisant ces deux traités, en les débarrassant du fatras métaphysique auquel les deux écrivains se laissaient trop facilement entraîner ; en augmentant le nombre des exemples, diminuant l’étendue de quelques-uns d’eux et les appropriant davantage au sujet ; en ajoutant enfin quelques détails visiblement oubliés ou omis mal à propos, et redressant quelques jugements ou quelques faits historiques, il nous a semblé qu’on pouvait en tirer un petit volume où ne manquerait rien d’essentiel, et dont le nom des auteurs primitifs, cité à toutes les pages, garantirait d’ailleurs les excellents principes. […] Ainsi, à propos de chaque genre, nous avons, comme Batteux et Domairon, cité ceux qui s’y sont le plus distingués ; seulement, nous avons pu inscrire quelques noms que nos deux auteurs, morts, l’un en 1780, l’autre en 1807, n’avaient pas connus, et ajouter quelques exemples qu’ils auraient été heureux de posséder.

111. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278

Saint-Marc Girardin Né en 1801 [Notice] Le nom de M. […] La passion au théâtre Les passions, quand elles sont exagérées, se ressemblent toutes entre elles, et n’ont plus de noms et de caractères distincts. […] Nom d’un comté d’Angleterre.

112. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »

Je laisse aux lecteurs judicieux le soin d’apprécier un pareil paragraphe : ils y reconnaîtront sans peine le principe et le terme en même temps du succès de certains ouvrages, élevés par l’esprit de parti bien au-dessus de leur valeur littéraire, et dont je ne sais quelle hardiesse, qu’il eût été facile de qualifier d’un autre nom, faisait à peu près tout le mérite. […] Quel est ce nom, sacré dans certains siècles, et abhorré dans d’autres ; objet tour à tour et du respect et de la haine, que quelques princes ont persécuté avec fureur, que d’autres ont placé à côté d’eux sur le trône ? […] Il remarqua comme un des jours les plus heureux de sa vie celui de son enfance où il entendit, pour la première fois, parler de Caton ; il regarda avec reconnaissance les noms de ceux qui lui avaient fait connaître Brutus et Thraséas ; il remercia les dieux d’avoir pu lire les Maximes d’Épictète : son âme s’unissait à ces âmes extraordinaires qui avaient existé avant lui. […] permets ce nom à un vieillard qui t’a vu naître et qui t’a tenu enfant dans ses bras ; songe au fardeau que t’ont imposé les dieux ; songe aux devoirs de celui qui commande, aux droits de ceux qui obéissent. […] pardonne ; je te parle au nom des dieux, au nom de l’univers qui t’est confié ; je te parle pour le bonheur des hommes et pour le tien.

113. (1872) Cours élémentaire de rhétorique

Sophocle, Euripide, à leur tour, vont revivre sous les noms de Racine, de Crébillon ; Aristophane, sous le nom de Molière. […] quel nom donnerai-je à cette multitude ? […] De là lui vient le nom de proposition qu’on lui donne aussi. […] Son ombre eût pu encore gagner des batailles, et voilà que, dans son silence, son nom même nous anime !  […] Toutes ces bizarres locutions ne méritent pas d’être honorées du nom de tropes.

114. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »

Ainsi, plus on s’est, en tout sens, éloigné de la nature, plus on a mis d’affectation à avoir sans cesse son nom à la bouche, ce qui est en effet beaucoup plus commun que de la connaître, et plus facile surtout que de l’imiter. […] Oui, ces restes sans nom que, d’un bras impuissant, Le temps et les mortels poussent vers le néant, Plus que tous les soleils semés dans l’étendue, Fixeront du Très-Haut l’infatigable vue, Jusqu’au jour de colère, où sa tonnante voix Jugera ces brigands et vengera nos rois. Voyez dans un autre endroit, comme au seul nom de Bossuet, l’enthousiasme du poète s’anime, et de quel ton il parle de lui ! […] Florian, qui a laissé très peu de vers, qui est presque sans nom en poésie, nous a donné, dans son églogue de Ruth, le modèle le plus accompli de ce genre d’écrire, le tableau le plus touchant de l’innocence des mœurs patriarchales, et l’imitation enfin la plus heureuse de la candeur, de la simplicité sentimentale du style sacré, admirable partout, mais au-dessus de nos éloges quand il peint les douces affections de l’âme. […] Le fond et les détails principaux sont restés exactement les mêmes ; les noms seuls et le lieu de la scène sont changés : c’est Lavinie et Palémon, au lieu de Ruth et de Booz ; quant au lieu de la scène, il est partout où l’on voudra, et ce vague qui prive le sujet de l’intérêt attaché aux circonstances locales, ces noms, ces personnages d’idée, qui ne tiennent à rien, qui ne se lient à aucun peuple, à aucune époque historique, rejettent nécessairement cet épisode dans la classe des morceaux qui plaisent plus à l’esprit qu’ils ne peuvent toucher le cœur.

115. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles

Il y a un petit air de dimanche gras répandu sur cette lettre, qui la rend d’un goût nom pareil. […] Je veux mourir si je sais son nom. […] Son visage vous est connu : pour moi je n’ai pas eu l’esprit d’appliquer son nom dessus. […] J’ai rendu ce nom aussi illustre qu’il est beau. […] Le Strymon porte à tort le nom de fleuve, tant il promène à petit bruit ses ondes paresseuses.

116. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312

De lui ont reçu leur initiation tous ceux de notre époque que la postérité proclamera les plus dignes du nom de poëtes. […] Cymé, puisque tes fils dédaignent Mnémosyne, Puisqu’ils ont fait outrage à la muse divine, Que leur vie et leur mort s’éteignent dans l’oubli ; Que ton nom dans la nuit demeure enseveli ! […] Et ces vastes chemins en tous lieux départis, Où l’étranger, à l’aise achevant son voyage, Pense au nom des Trudaine1 et bénit leur ouvrage ? […] Ses vers, demeurés pour la plupart inédits, parurent pour la première fois, en 1819, chez Foulon et Baudouin, par les soins d’un littérateur distingué, M. de la Touche, qui eut la bonne fortune d’associer son nom à celui d’A.

117. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15

Le nom même de belles-lettres indique clairement que ce n’est pas autre chose que le beau littéraire. […] L’Académie comprend, sous le nom de belles-lettres, la poésie, l’éloquence, et aussi la grammaire dont la connaissance approfondie est nécessaire pour le succès des œuvres littéraires. […] Le beau prend le nom de beau idéal, lorsqu’il atteint le plus haut degré de splendeur que la raison puisse concevoir et que l’imagination puisse se figurer. […] De là, le sentiment par lequel nous pouvons connaître, comprendre et apprécier certaines choses sans le secours du raisonnement, de l’observation ou de l’expérience, et qui est en nous comme une sorte de tact intellectuel. — On donne encore le nom de sensibilité à cette finesse d’esprit qui aperçoit facilement dans un ouvrage des beautés ou des défauts peu apparents, et qui n’est autre chose que le goût.

118. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278

            Avouez-le de bonne foi,             Vous tisonnez tout comme moi… Ce savant, par exemple, attaché sur son livre, Mais qui n’invente rien, ne dit rien de nouveau, Des Auteurs qu’il regratte et qu’il vend à la livre, Croit égaler la gloire, et que son nom doit vivre         Comme le leur, au-delà du tombeau. […] « Non, après ce que nous venons de voir, la santé n’est qu’un nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparence, les grâces et les plaisirs ne sont qu’un dangereux amusement : tout est vain en nous, excepté le sincère aveu que nous faisons devant Dieu de nos vanités, et le jugement arrêté qui nous fait mépriser tout ce que nous sommes. […] Parmi tous les portraits de cette espèce, je n’en connais pas de mieux frappé que celui de Rhadamisthe, dans la Tragédie de ce nom, par Crébillon. […] Un autre Poète, dont le nom m’est échappé, offre aussi un bel exemple de posographie dans ces vers où il peint l’attitude d’une personne qui va écouter à une porte : Cependant il hésite, il approche en tremblant, Posant sur l’escalier une jambe en avant, Étendant une main, portant l’autre en arrière, Le cou tendu, l’œil fixe, et le cœur palpitant, D’une oreille attentive avec peine écoutant. […] Voyez César (nom de), ibid.

119. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63

Il désignait aussi ces derniers sous le nom de témoignages. […] Ajoutez que les anciens demandaient aussi à l’orateur de meubler sa mémoire d’un recueil de pensées, de réflexions, de sentences, qu’il pût appliquer à propos aux sujets à traiter, pour les embellir et leur donner de la force ; de se faire, en quelque sorte, une provision d’exordes et de péroraisons ; d’avoir même des discours entiers faits d’avance et préparés pour l’occasion, sauf à laisser en blanc, pour ainsi dire, les noms et les circonstances. […] Mais mettez la vérité sous le patronage d’un grand nom, d’une autorité imposante, elle ne sera pas plus vraie, sans doute, mais elle sera plus vraisemblable, et n’aura pas à vaincre, avec l’erreur, la vanité et l’envie. […] Dans l’exemple cité, vous comprenez quel parti vous pourrez tirer du mot république (res publica) ; « c’est la chose publique, le bien de tous, l’intérêt commun… Ce n’est pas sans motif que les anciens, si prudents et si ingénieux, ont voulu que ce nom servît à désigner une forme particulière de gouvernement, exclusivement à toute autre… c’était donc la seule où se rencontrât le bien commun, la chose de tous, etc… » Il en est de même des mots humanités au second chapitre de ce livre, philosophie, amour-propre, religion, etc. […] « Le nom d’amour-propre, dit Nicole, ne suffit pas pour nous faire connaître sa nature, puisqu’on se peut aimer en bien des manières.

120. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225

Vous seul, plus dégoûté, sans pouvoir et sans nom, Viendrez régler les droits et l’état d’Apollon. […] Avant lui Juvénal avait dit en latin Qu’on est assis à l’aise aux sermons de Cotin ; L’un et l’autre avant lui s’étaient plaints de la rime, Et c’est aussi sur eux qu’il rejette son crime : Il cherche à se couvrir de ces noms glorieux. […] Vous aurez beau vanter le roi dans vos ouvrages Et de ce nom sacré sanctifier vos pages : Qui méprise Cotin n’estime point son roi, Et n’a, selon Cotin, ni Dieu, ni foi, ni loi. […] qu’est devenu ce temps, cet heureux temps, Où les rois s’honoraient du nom de fainéants, S’endormaient sur le trône, et, me servant sans honte, Laissaient leur sceptre aux mains ou d’un maire ou d’un Aucun soin n’approchait de leur paisible cour : [comte ? […] J’entends à son nom seul tous mes sujets frémir.

121. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290

[Notice] Déjà nous avons inscrit le nom de Voltaire parmi ceux de nos plus grands prosateurs : un rang ne lui est pas moins dû entre nos premiers poëtes. […]     On voyait près de lui briller tous ces guerriers, Compagnons de sa gloire et ceints de ses lauriers : D’Aumont, qui sous cinq rois avait porté les armes ; Biron, dont le seul nom répandait les alarmes, Et son fils, jeune encore, ardent, impétueux, Qui depuis… mais alors il était vertueux1 : Sully, Nangis, Crillon, ces ennemis du crime, Que la Ligue déteste, et que la Ligue estime2 ; … D’Ailly, pour qui ce jour fut un jour trop fatal. […] Bourbon tourna sur eux des regards pleins de grâce, Où régnaient à la fois la douceur et l’audace : « Soyez libres, dit-il ; vous pouvez désormais Rester mes ennemis ou vivre mes sujets… Choisissez. » A ces mots d’un roi couvert de gloire, Sur un champ de bataille, au sein de la victoire, On voit en un moment ces captifs éperdus2, Contents de leur défaite, heureux d’être vaincus : Leurs yeux sont éclairés, leurs cœurs n’ont plus de haine ; Sa valeur les vainquit, sa vertu les enchaîne ; Et, s’honorant déjà du nom de ses soldats, Pour expier leur crime, ils marchent sur ses pas. […] Mon nom est Nérestan ; le sort longtemps barbare Qui dans les fers ici me mit presqu’en naissant, Me fit bientôt quitter l’empire du Croissant. […] … Madame… Nérestan… Soutiens-moi, Châtillon… Nérestan, si je dois vous nommer de ce nom, Avez-vous dans le sein la cicatrice heureuse Du fer dont à mes yeux une main furieuse1… Nérestan.

122. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55

Fils et petit-fils d’un tapissier du roi, élevé au collége de Clermont, puis dirigé vers l’étude du droit, Jean-Baptiste Poquelin suivit son étoile, et, sous le nom de Molière, devint directeur d’une troupe ambulante, sans se laisser tenter par la faveur du prince de Conti, son condisciple, qui lui offrait une charge de cour. […] Elles n’ont aucun rapport l’une avec l’autre que la ressemblance du nom ; et ce serait une injustice épouvantable que de vouloir condamner Olimpe, qui est femme de bien, parce qu’il y a une Olimpe qui est une débauchée. […] Croyez-vous qu’il suffise d’en porter le nom et les armes, et que ce nom soit une gloire d’être sortis d’un sang noble, lorsque nous vivons en infâmes ? […] Apprenez enfin qu’un gentilhomme qui vit mal est un monstre dans la nature ; que la vertu est le premier titre de noblesse ; que je regarde bien moins au nom qu’on signe qu’aux actions qu’on fait ; et que je ferais plus d’état du fils d’un crocheteur qui serait honnête homme, que du fils d’un monarque qui vivrait comme vous1.

123. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88

Alors m’étant trouvée par malheur assez imparfaite de corps et d’esprit pour vous donner sujet de faire un fort joli portrait de moi, vous le fîtes et vous préférâtes à notre ancienne amitié, à notre nom et à la justice même, le plaisir d’être loué de votre ouvrage. […] La plus jolie fille de France vous fait des compliments ; ce nom me paraît assez agréable ; je suis pourtant lasse d’en faire les honneurs2. […] Les gens de lettres surtout y aidèrent puissamment, et aujourd’hui le nom de cet illustre malheureux ne se présente à la postérité que protégé des noms de madame de Sévigné, Pélisson et La Fontaine. […] Sans madame de Sévigné, la postérité aurait depuis longtemps oublié le nom des Rabutin.

124. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90

L’éloquence de son éloge a sa source dans la sincérité de son admiration ; et ce témoignage de haute équité honore d’autant plus Racine, que l’on s’était trop souvent armé contre lui des succès de son illustre devancier, en s’appuyant, pour le rabaisser lui-même, sur les noms glorieux de Cinna et de Polyeucte. […] Corneille comme un des plus rudes coups qui la pût frapper1 ; car bien que, depuis un an, une longue maladie nous eût privés de sa présence, et que nous eussions perdu en quelque sorte l’espérance de le revoir jamais dans nos assemblées, toutefois il vivait, et l’Académie, dont il était le doyen1, avait au moins la consolation de voir dans la liste où sont les noms de tous ceux qui la composent, de voir, dis-je, immédiatement au-dessous du nom sacré de son auguste protecteur2, le fameux nom de Corneille.

125. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119

On sait qu’Améric Vespuce, navigateur florentin, dans un voyage postérieur de quelques années à celui du Génois Colomb, aborda aussi dans le nouveau monde, auquel il a eu l’honneur de donner son nom. […] D’autres personnages de ce nom se sont acquis de la célébrité. […] Le nom de ces fonctionnaires venait de ce qu’ils rapportaient les requêtes des parties dans le conseil du roi, ce que les personnes revêtues de ce titre font aujourd’hui près du conseil d’Etat. […] Cette porte était située sur le quai de la Tournelle, un peu au-dessous du pont désigné par ce nom.

126. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266

En vain le destructeur rapide De Marc-Antoine et de Lépide Remplissait l’univers d’horreurs : Il n’eût point eu le nom d’Auguste, Sans cet empire heureux et juste Qui fit oublier ses fureurs. […] L’effort d’une vertu commune Suffit pour faire un conquérant : Celui qui dompte la fortune Mérite seul le nom de grand. […] D’avides étrangers, transportés d’allégresse, Engloutissent déjà toute cette richesse, Ces terres, ces palais de vos noms ennoblis. […] Un sépulcre funèbre où vos noms, où vous-mêmes Dans l’éternelle nuit serez ensevelis2.

127. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224

Sous le nom d’exercices préparatoires à la composition, nous comprenons, outre l’étude et la connaissance des principes littéraires, la lecture des modèles, l’imitation des chefs-d’œuvre, et la méditation du sujet qui donne les divers moyens de le féconder et de le développer ou les sources de l’amplification. […] Là, soit que le soleil rendît le monde au jour, Soit qu’il finît sa course au vaste sein de l’onde, Sa voix faisait redire aux échos attendris Le nom, le triste nom de son malheureux fils. […] Ces différentes sources de l’amplification prennent les noms de définition, d’énumération des parties, de circonstances, de causes et d’effets, de contrastes ou de contraires.

128. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94

Cela vient peut-être de quelque abréviation, comme έ, que l’inadvertance d’un copiste aura interprétée par le nom cardinal au lieu du nom ordinal : en effet, après ce qui précède, il ne restait pas cinq parties, mais deux seulement à énumérer. […] Iphigénie était accoutrée comme Mme de Sévigné, lorsque Boileau adressait ces beaux vers à son ami : Jamais Iphigénie, en Aulide immolée, N’a coûté tant de pleurs à la Grèce assemblée, Que dans l’heureux spectacle à nos yeux étalé N’en a fait sous son nom verser la Champmeslé.

129. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143

Ses romans n’eurent d’espagnol que le nom, le lieu de la scène et le costume : ce sont des tableaux de mœurs françaises. […] Vous voyez dans ce jeune gentilhomme la huitième merveille du monde4 » Puis, se tournant de mon côté, et me jetant les bras5 au cou : « Excusez mes transports, ajouta-t-il ; je ne suis point maître de la joie que votre présence me cause » Je ne pus lui répondre sur-le-champ, parce qu’il me tenait si serré, que je n’avais pas la respiration libre ; et ce ne fut qu’après que j’eus la tête dégagée de l’embrassade, que je lui dis :« Seigneur cavalier, je ne croyais pas mon nom connu à Pennaflor. — Comment, connu ! […] Le seigneur Corcuélo (C’était le nom de l’hôte), qui, selon toutes les apparences, s’entendait avec le parasiste, me répondit : « J’ai une truite excellente, mais elle coûtera cher à ceux qui la mangeront : c’est un morceau trop friand pour vous. — Qu’appelez-vous trop friand, dit alors mon flatteur d’un ton de voix élevé : vous n’y pensez pas, mon ami ; apprenez que vous n’avez rien de trop bon pour le seigneur Gil Blas de Santillane, qui mérite d’être traité comme un prince. » Je fus bien aise qu’il eût relevé les dernières paroles de l’hôte, et il ne fit en cela que me prévenir.

130. (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370

Accord de deux noms. […] Noms de partie. […] Noms de temps. […] Noms d’âge. […] Noms de lieu.

131. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — B — article »

Bataves ; nom des anciens habitans de la partie septentrionale de la Gaule-Belgique. Ce sont aujourd’hui les Hollandais, qu’on appelle encore de ce même nom en poésie.

132. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — I — article »

Les anciens appeloient ainsi les Espagnols du nom du fleuve Iberus (l’Ebre), qui divise l’Espagne par le milieu. On leur donne encore aujourd’hui le même nom en poésie.

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