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2. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541

À cette époque, il y avait d’autres hommes en butte aussi à la haine des empereurs, des hommes d’une morale et d’une vertu sublimes, que la cruauté des tyrans n’épargnait pas, et que les Antonins même ne respectèrent pas. […] Quant aux dieux, vous ne vous en inquiétez pas non plus : vous êtes autant qu’eux, et votre vertu vous en fait l’égal. […] La vertu du stoïcien est une sorte d’égoïsme aristocratique. […] Tantôt les événements sont bizarres et impossibles ; tantôt les caractères sont exagérés et faux ; ce sont des aventures qu’on ne rencontre jamais, des vertus qui ne sont pas de ce monde, et des vices aussi extraordinaires que les vertus. […] Voltaire écrivait dans une lettre à un académicien : « Le stoïcisme ne nous a donné qu’un Épictète, et la philosophie chrétienne forme des milliers d’Épictète qui ne savent pas qu’ils le sont, et dont la vertu est poussée jusqu’à ignorer leur vertu même.

3. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557

Nous l’avons par la vertu. […] L’idée lui manque, et avec elle la vertu, le progrès, l’histoire, la stabilité. […] Les discours que l’on y tient sont-ils propres à inspirer l’amour de la vertu ? […] La vanité, l’ambition, la vengeance, le luxe, la volupté, le désir insatiable d’accumuler, voilà les vertus que le monde connaît et estime, voilà les vertus auxquelles il porte ses partisans. Pour les vertus de l’Évangile, la fuite des plaisirs et des honneurs, l’humilité, la mortification, le mépris des richesses, ces vertus par lesquelles seules nous pouvons arriver au royaume des cieux, ah !

4. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139

Il y avait dans ce pays deux hommes bien singuliers : ils avaient de l’humanité ; ils connaissaient la justice ; ils aimaient la vertu. […] Toute leur attention était d’élever leurs enfants à la vertu. […] Tel fut le combat de l’injustice et de la vertu. Ces peuples lâches, qui ne cherchaient que le butin, n’eurent pas honte de fuir ; et ils cédèrent à la vertu des Troglodites, même sans en être touchés. […] votre vertu commence à vous peser.

5. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343

Trop indulgent pour nos passions, il les regarda comme des forces qu’on peut tourner à la vertu, et crut trop à la bonté originelle de notre nature ; mais ne lui reprochons pas l’idée généreuse de concilier cette grandeur et cette misère qui avaient effrayé l’imagination de Pascal. […] L’on ne mesure bien, d’ailleurs, la force et l’étendue de l’esprit et du cœur humains que dans ces siècles fortunés ; la liberté découvre, jusque dans l’excès du crime, la vraie grandeur de notre âme ; là, brille en pleine lumière la force de la nature ; là, paraît la vertu sans bornes, le plaisir sans infamie, l’esprit sans affectation, la hauteur sans vanité, le vice sans bassesse et sans déguisement. […] Je fus deux ans comme cela, et puis je dis à mon tour, comme Brutus : O vertu, tu n’es qu’un fantôme ! Cependant, cet aimable stoïcien, que sa constante vertu, son génie, son humanité, son inflexible courage me rendaient infiniment cher, m’a fait verser bien des larmes sur la faiblesse de sa mort : c’est une extrême pitié de voir tant de vertu, tant de force et de grandeur d’âme vaincues, en un moment, par le plus léger revers au milieu de tant de ressources, et de tant de faveurs de la fortune ! […] Ses yeux se sont fermés à la fleur de son âge ; et, quand l’espérance trop lente commençait à flatter sa peine, il a eu la douleur insupportable de ne pas laisser assez de bien pour payer ses dettes, il n’a pu sauver sa vertu de cette tache.

6. (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »

Oui, si les gens sensés, les seuls dont l’opinion puisse être de quelque poids à mes yeux, ont jugé cet ouvrage avec quelque indulgence ; s’ils l’ont distingué des autres compilations du même genre, c’est que mon plan ne leur a point échappé ; c’est qu’ils ont retrouvé, sans doute, à chaque page, à chaque ligne de ce Cours, l’intention bien prononcée de ramener les jeunes gens à la vertu, en les rappelant à l’étude et a l’admiration du beau et du vrai, et de leur prouver qu’il ne peut y avoir ni génie, ni sensibilité sans vertus, comme il ne peut y avoir rien de solide dans le talent, sans les mœurs et la conduite. Les anciens, nos modèles en vertus, comme ils furent nos maîtres dans tous les arts ; les anciens ne concevaient de véritablement grand en tout genre, que ce qui était éminemment vertueux. L’on peut voir dans les admirables Institutions de Quintilien, que s’il s’occupe de former avec soin et d’orner l’esprit de son jeune élève, il met bien plus d’attention encore et de sollicitude à ouvrir son âme à toutes les vertus, persuadé avec raison qu’il en fera aisément un orateur habile, quand il en aura fait un citoyen vertueux. […] Il s’agissait moins de faire une rhétorique nouvelle, je le répète, que de consacrer un ouvrage vraiment utile à démontrer l’accord indispensable et constant chez les véritables grands hommes, de la vertu et de l’éloquence, des mœurs et des talents. […] J’y entrai trop jeune et y restai trop peu, pour profiter, comme je l’eusse désiré, des vertus et des lumières que réunissait ce corps généralement estimé ; mais j’y puisai, du moins, l’amour du travail, le goût des bonnes études, et le désir sincère de les propager.

7. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »

Ils montraient, par cette définition, que la vertu est inséparable de la vraie éloquence : c’est une vérité qui ne devrait jamais être oubliée. […] Un homme vicieux et hypocrite, qui voudrait singer le langage de la vertu, se trahirait bien vite derrière son masque. […] Ministre de la vérité et de la vertu, il a à combattre de puissants ennemis : d’un côté, les erreurs de l’esprit, où la faiblesse et l’orgueil entraînent les hommes ; de l’autre, les passions du cœur, jamais satisfaites, jamais calmées. […] Le panégyrique sacré est l’éloge d’un saint ; il a pour objet de célébrer les vertus des pieux héros que l’Église honore d’un culte particulier, et d’édifier les fidèles en les excitant à suivre leurs traces. […] Cet éloge a pour but moral d’inspirer aux vivants le respect des morts, et de proposer leurs vertus comme exemple.

8. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266

Du titre de vertu suprême Il dépouille la vertu même, Pour le vice que tu chéris : Et toujours ses fausses maximes Erigent en héros sublimes Tes plus coupables favoris. […] J’appellerai vertu guerrière Une vaillance meurtrière Qui dans mon sang trempe ses mains ? […] Est-ce donc le malheur des hommes Qui fait la vertu des grands rois ? […] L’effort d’une vertu commune Suffit pour faire un conquérant : Celui qui dompte la fortune Mérite seul le nom de grand. […] Rousseau porta la peine des fautes où l’avait fait tomber son orgueil, bien plus qu’il ne fut victime de son inflexible vertu, comme il l’a dit dans son ode à la Postérité (IV, 10).

9. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132

Promu aux évêchés de Lavaur et de Nîmes, il honora l’épiscopat par ses vertus, comme il avait charmé les salons par ses agréments. […] Si je dissimule ses défauts, je suis peu sincère ; si je les découvre, je suis peut-être peu discret ; si je vous expose ses vertus, je serai suspect ou de trop d’amitié, ou de trop de complaisance pour vous. […] La vertu et le malheur de l’un et de l’autre sont semblables ; et il ne manque aujourd’hui à ce dernier qu’un éloge digne de lui. […] Entre les grâces que le Seigneur vous a faites, une des principales est sans doute le bonheur d’avoir une femme et des enfants qui connaissent et qui aiment la vertu et la solide religion. […] Chacun à l’envi faisait gloire de savoir et de dire quelque particularité de sa vie et de ses vertus.

10. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600

Moi, je commande ici, comme lui dans son camp, Et ma vertu doit être au niveau de mon rang. […] Cette vertu qui fuit longtemps après les autres, La pudeur de la femme a péri chez les nôtres. […] — Je sais aussi, je sais que la vertu succombe ; Le chemin du devoir est celui de la tombe. […] Il parle comme un Caton, en vrai Romain, ennemi du luxe, épris des fortes vertus. […] La République est de tous les régimes celui qui a le plus besoin de mœurs privées et publiques, de discipline, de dévouement et de vertus.

11. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »

La scie n ce des armes, les vertus guerrières, la réputation et le bonheur, telles sont les qualités qui forment un général parfait, et Cicéron va nous prouver que Pompée les réunit. […] Des talents militaires de Pompée, Cicéron passe à l’éloge de ses vertus domestiques. […] » Science des armes, vertus guerrières, réputation et bonheur : voilà ce qui, selon moi, constitue essentiellement le grand général. […] « Quant à ses vertus guerrières, quel discours pourrait les célébrer comme elles le méritent ? […] Les vertus d’un grand général ne se bornent pas à celles qu’on leur attribue pour l’ordinaire : application aux affaires, courage dans les périls, ardeur dans l’action, sagesse dans les mesures, promptitude dans l’exécution ; vertus que Pompée réunit seul dans un plus haut degré qu’aucun des généraux que nous ayons vus, ou dont nous ayons entendu parler.

12. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »

Vit-on jamais en deux hommes les mêmes vertus, avec des caractères si divers, pour ne pas dire si contraires ? […] Mais le sage revient aisément à soi ; et il y a dans la politique, comme dans la religion, une espèce de pénitence plus glorieuse que l’innocence même, qui répare avantageusement un peu de fragilité par des vertus extraordinaires, et par une ferveur continuelle ». Bossuet met, dans l’aveu de la même faute, cette franchise courageuse qui ne cherche point à déguiser la faiblesse d’un moment, quand on lui peut opposer une vie entière de vertus. […] « Avec lui, la vertu eut toujours son prix ; il la louait même dans ses ennemis. […] — Il se cache, mais sa réputation le découvre : il marche sans suite et sans équipage ; mais chacun, dans son esprit, le met sur un char de triomphe ; on compte, en le voyant, les ennemis qu’il a vaincus, non les serviteurs qui le suivent : tout seul qu’il est, on se figure autour de lui ses vertus et ses victoires qui l’accompagnent.

13. (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-

Prenons cet exemple banal qui traîne dans tous les traités : Il faut aimer ce qui nous rend heureux, Or la Vertu nous rend heureux, Donc il faut aimer la Vertu. Aimer… vertu… sont les deux termes dont vous cherchez le rapport : heureux est le troisième terme au moyen duquel vous l’affirmez. […] Au lieu de dire dogmatiquement : Il faut aimer ce qui nous rend heureux, Or la Vertu, etc. Il dit : La Vertu nous rend heureux, Il faut aimer la Vertu. […] Critiquez-vous les vices de la civilisation, vous chantez les vertus des âges primitifs.

14. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »

« Voulez-vous la paix, préparez la guerre, dit un historien latin (Tite-Live). » Le vrai sage n’est pas celui qui vante la sagesse, mais celui qui la cultive ; il n’a pas la vertu sur les lèvres, mais dans le cœur, etc. […] Le vrai bonheur n’est pas dans la satisfaction de tous nos désirs ; il est dans la vertu, dans la pratique du devoir ici-bas, et dans la récompense éternelle de la vertu après la mort. […] Supposons que je veuille prouver qu’il faut aimer la vertu ; j’établis d’abord cette vérité générale, que personne ne conteste : Il faut aimer ce qui nous rend heureux ; j’en rapproche ensuite une autre vérité également incontestable : or la vertu nous rend heureux ; et j’en tire la conclusion naturelle, qu’il fallait prouver : donc il faut aimer la vertu. […] Ainsi : votre père s’est distingué par ses vertus, donc vous devez marcher sur ses traces. […] Parce qu’il a une vertu dormitive.

15. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177

Nommez, messieurs, une vertu qui ne soit pas la sienne. […] Ces admirables vertus me semblent renfermées dans l’idée du souverain. […] quelle candeur, quelle innocence de vertu ! […] Sa vertu, sens latin. […] je vous répondrai : De l’humanité et de la vertu.

16. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75

Je viens vous faire admirer un homme qui ne se détourna jamais de ses devoirs, qui, pour maintenir la raison, se roidit contre la coutume, qui n’eut jamais d’autre intérêt que celui de la vérité et de la justice, et qui, ayant eu part à toutes les prospérités du siècle3, n’en a point eu à ses corruptions ; un homme d’une vertu antique et nouvelle, qui a su joindre la politesse du temps à la bonne foi de nos pères, en qui la fortune n’a fait que donner du crédit au mérite, qui a sanctifié l’honneur et la probité par les règles et les principes du christianisme, qui s’est élevé par une austère sagesse au-dessus des craintes et des complaisances humaines, et qui, toujours prêt à donner à la vertu les louanges qui lui sont dues, a fait craindre à l’iniquité le jugement et la censure ; vaillant dans la guerre, savant dans la paix ; respecté, parce qu’il était juste ; aimé, parce qu’il était bienfaisant ; et quelquefois craint, parce qu’il était sincère et irréprochable… Ne craignez point que l’amitié ou la reconnaissance me préviennent. […] Ne dissimule pas mes défauts, et ne m’attribue pas mes vertus ; loue seulement la miséricorde de Dieu qui a voulu m’humilier par les uns et me sanctifier par les autres… » On lui dit mille fois que la franchise n’était pas une vertu de la cour ; que la vérité n’y faisait que des ennemis ; qu’il fallait, pour y réussir, savoir, selon les temps, ou déguiser ses passions ou flatter celles des autres ; qu’il y avait un art innocent de séparer les pensées d’avec les paroles, et que la probité pouvait souffrir ces complaisances mutuelles, qui, étant devenues volontaires, ne blessent presque plus la bonne foi et maintiennent la paix et la politesse du monde. […] Ce commerce continuel de mensonges ingénieux pour se tromper, injurieux pour se nuire, officieux pour se corrompre ; cette hypocrisie universelle, par laquelle chacun travaille à cacher de véritables défauts ou à produire de fausses vertus ; ces airs mystérieux qu’on se donne pour couvrir son ambition ou pour relever son crédit : tout cet esprit de dissimulation et d’imposture ne convint pas à sa vertu. […] L’envie est une passion désordonnée qui ne peut souffrir ni grâce ni vertu dans les âmes : il n’y a point d’autorité, point de réputation, point de bonheur qu’elle n’étouffât, si elle pouvait, dès leur naissance Comme elle n’a pas toujours la force en main, elle s’aide de tous les artifices de la langue : soit qu’elle cherche à détruire un crédit qui lui fait ombrage, à ternir une gloire qui brille un peu trop à son gré, à ruiner une fortune dont les débris peuvent servir à grossir la sienne, à décrier une probité qui lui fait obstacle dans ses prétentions, quoique injustes ; le moyen ordinaire et le ressort presque universel dont elle se sert, c’est la médisance et la calomnie : ce sont les préventions qu’elle donne, ce sont les piéges qu’elle tend, ce sont les coups qu’elle frappe contre l’honneur et le repos de ses rivaux.

17. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »

» Pour moi, plutôt que de compromettre la gloire d’une foule de guerriers en la faisant dépendre du plus ou du moins de talent d’un seul orateur, je croirais suffisant de décerner aux citoyens que des vertus réelles ont rendus recommandables, des honneurs non moins réels, tels ceux dont la république accompagne cette pompe funèbre. […] L’homme supporte l’éloge de la vertu d’autrui, tant qu’il se croit au niveau des belles actions qu’il entend raconter ; le récit qu’on en fait l’a-t-il convaincu de sa faiblesse ? […] En effet tout ce que je dis à la gloire de la république, à qui le devons-nous, sinon à leurs vertus et à celles de leurs semblables ? […] La mort qu’ils ont affrontée pour la patrie, me semble placer au grand jour la vertu de chacun d’eux. […] Quelquefois la fortune trompa leurs projets ; mais jamais ils ne crurent qu’un revers dût priver la patrie de leur vertu.

18. (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)

Ainsi la vertu peut être considérée comme genre : la tempérance et la justice seront des espèces par rapport à la vertu prise en général. […] En voici un exemple : Ce qui nous rend heureux est aimable : Or la vertu nous rend heureux, Donc la vertu est aimable. […] Cicéron et Quintilien établissent en divers endroits la nécessité de cette vertu. […] En effet, cette vertu est non seulement la plus grande, mais la mère de toutes les autres vertus. […] Dieu des vertus, tournez-vous donc vers nous : Deus virtutum, convertere.

19. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204

Après tant de siècles de règne effréné du vice, la vertu est encore nommée vertu ; et elle ne peut être dépossédée de son nom par ses ennemis les plus brutaux et les plus téméraires. […] La vertu ne perce point la foule ; elle n’a ni avidité ni empressement, elle se laisse oublier. […] Soyez l’héritier de ses vertus avant que de l’être de sa couronne. […] La vérité, la vertu. […] La plaie est horrible, mais la main du consolateur a une vertu toute-puissante.

20. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195

Sparte était sobre avant que Socrate eût loué la sobriété ; avant qu’il eût loué la vertu, la Grèce abondait en hommes vertueux. […] Du sein du plus furieux fanatisme3, la plus haute sagesse se fit entendre, et la simplicité des plus héroïques vertus honora le plus vil 4de tous les peuples. […] La vertu, monsieur, n’est pas une science qui s’apprenne avec tant d’appareil. […] Travaillez donc, monsieur, dans l’état où vous ont placé vos parents et la Providence : voilà le premier précepte de la vertu que vous voulez suivre ; et si le séjour de Paris, joint à l ‘emploi que vous remplissez, vous paraît d’un trop difficile alliage avec elle, faites mieux, monsieur, retournez dans votre province ; allez vivre dans le sein de votre famille ; servez, soignez vos vertueux parents : c’est là que vous remplirez véritablement les soins que la vertu vous impose. […] Joubert dit aussi :« Socrate, dans Platon se montre trop souvent philosophe par métier, au lieu de se contenter de l’être par la nature et par vertu. » Les Sophiste, n’ayant aucun principe, discutaient à la fois le pour et le contre.

21. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »

Quand un orateur, par exemple, loue la vertu, il ne le fait que pour la conseiller et nous animer à l’embrasser. […] Il doit s’attacher, en même temps, à combattre les erreurs opposées aux points de doctrine que l’Église enseigne, et à déraciner les vices contraires aux vertus chrétiennes. […] L’orateur s’y propose de les honorer par l’éloge de leurs vertus, et de nous engager nous-mêmes à les imiter. Il ne peut remplir ce double objet qu’en joignant l’instruction au récit de ces vertus. […] La vertu et le malheur de l’un et de l’autre sont semblables, et il ne manque aujourd’hui à ce dernier qu’un éloge digne de lui.

22. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74

Vous voulez exhorter à une vertu spéciale, recommandez la vertu en général, vous développerez par le lieu genre.« Si toute vertu mérite notre admiration et nos éloges, pourquoi mépriser et blâmer celui qui oublie une injure reçue ? Cette charité, dans son excès même, n’est-elle pas une vertu ?  […] « Sparte, modèle de frugalité, de tempérance et des plus hautes vertus, a disparu, et nous espérons que nos empires seront éternels !  […] Accuserez-vous un coupable, exalterez-vous un grand homme, sans expliquer les raisons qui ont déterminé les crimes de l’un, les vertus de l’autre ?

23. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »

On exige avec raison, que tout son discours annonce un homme de bien, dont les vertus égalent les lumières. […] Un des plus efficaces moyens de faire aimer la vertu, c’est de persuader qu’on l’aime soi-même. […] L’autre en imitant leurs vertus, en rehausse l’éclat par ses belles actions. […] ô vertu ! […] Jouissez, Prince, de cette victoire, jouissez-en éternellement par l’immortelle vertu de ce sacrifice.

24. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »

La vertu et le malheur de l’un et de l’autre sont semblables, et il ne manque aujourd’hui à ce dernier qu’un éloge digne de lui. […] Où brillent avec plus d’éclat les effets glorieux de la vertu militaire ? […] Je louerai tantôt les victoires, tantôt les vertus qui les ont obtenues. […] Ainsi, puissiez-vous profiter de ses vertus, et que sa mort, que vous déplorez, vous serve à la fois de consolation et d’exemple ! […] « Jouissez, prince, de cette victoire, jouissez-en éternellement par l’immortelle vertu de ce sacrifice.

25. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »

Censurer les ridicules et les vices ; montrer le triste effet des passions désordonnées ; s’attacher toujours à inspirer l’amour de la vertu, et faire sentir qu’elle seule est digne de nos hommages, qu’elle seule est la source de notre bonheur ; tel est le principal devoir du romancier. […] Mais je ne saurais trop répéter que le romancier doit toujours présenter la vertu sons des couleurs favorables et attrayantes, la faire respecter, la faire aimer dans le sein même des plus affreux malheurs et des plus humiliantes disgrâces ; qu’il doit peindre le vice sous les couleurs les plus noires et les plus propres à inspirer l’horreur qu’il mérite, fût-il monté au faîte des honneurs, et parvenu au comble de la plus brillante prospérité. […] Les productions romanesques de ces écrivains surannés ne respirent que la vertu. […] Ceux qu’on met au nombre des meilleurs, sont Zaïde et la princesse de Clèves par madame de La Fayette ; faits avec goût, écrits avec décence, et bien propres à entretenir dans les cœurs l’amour de la vertu : Les Mémoires d’un homme de qualité, le Doyen de Killerine, et autres de l’abbé Prévost ; pleins des situations les plus attendrissantes ou les plus terribles, et qui décèlent l’imagination la plus féconde ; mais où quelquefois les événements ne s’accordent pas assez avec la vraisemblance : Gil Blas 130, le Diable boiteux et autres de Lesage 131 ; ils offrent un tableau de tous les états de la vie, le portrait ou la satire du monde : Le Paysan parvenu de Marivaux, très plaisant.

26. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160

Comme les précédentes compositions, et surtout comme l’hymne liturgique, ils célèbrent Dieu et ses grandeurs ; les saints, leurs vertus et leur gloire ; les mystères et les vérités de la foi. […] L’ode morale ou philosophique est celle dont les sentiments sont inspirés par la vertu, l’amitié et l’humanité. […] Ce genre, on le voit, a peu de noblesse ; et il est évident que ce n’est pas ici que la poésie remplit le mieux l’honorable fonction de ramener les hommes à la vertu. […] Le chaos endormi s’éveille en sa présence, Sa vertu le féconde, et sa toute-puissance             Repose sur l’immensité. […] C’est pour faire contre-poids à ce désordre qu’elle est quelquefois consacrée aux souvenirs de l’innocence, aux saintes joies de la vertu, aux allégresses d’une bonne conscience.

27. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »

Non seulement il nous fait voir qu’il est plus raisonnable d’embrasser la vertu, mais encore il prouve qu’elle est notre souverain bien ; et nous sommes obligés d’en convenir, à l’aspect de cette vertu qu’il sait si bien nous présenter avec tous ses charmes. […] L’Orateur s’y propose de les honorer par l’éloge de leurs vertus, et de nous engager nous-mêmes à les imiter. […] Ces discours sont d’un Orateur éloquent, qui d’ailleurs a le grand mérite de ne perdre jamais de vue le Saint dont il célèbre les vertus. […] de la Rue, toujours simple, noble, énergique et touchant, inspire l’amour des vertus qu’il a si bien louées dans ses Héros. […] Dans Athènes, on ne louait que la valeur militaire, et à Rome, toutes sortes de vertus.

28. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512

Ce n’est point sans difficulté qu’il a cultivé son génie, sans effort qu’il s’est formé à la vertu, sans un travail opiniâtre qu’il a été utile à son pays et au monde. […] Comparez les passages suivants : En nous montrant les hommes tels qu’ils sont, De notre cœur elle éclaire le fond, Nous peint en eux nos propres injustices, Et nous fait voir la vertu dans leurs vices. […] Elle décrie les vices, elle démasque les fausses vertus, elle détrompe des erreurs et des préjugés populaires, elle dissipe le prestige enchanteur des richesses et de tout ce vain éclat qui éblouit les hommes, et démontre par mille exemples, plus persuasifs que tous les raisonnements, qu’il n’y a de grand et de louable que l’honneur et la probité. De l’estime et de l’admiration que les plus corrompus ne peuvent refuser aux grandes et belles actions qu’elle leur présente, elle fait conclure que la vertu est le véritable bien de l’homme, et qu’elle seule le rend véritablement grand et estimable. Elle apprend à respecter cette vertu et à en démêler la beauté et l’éclat à travers les voiles de la pauvreté, de l’adversité, de l’obscurité, et même quelquefois du décri et de l’infamie ; comme au contraire elle n’inspire que du mépris et de l’horreur pour le crime, fût-il revêtu de pourpre, tont brillant de lumière et placé sur son trône. » Rollin.

29. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »

ses vertus, son courage, La sublime valeur, le zèle pour son roi N’ont pu le garantir, au milieu de son âge,                        De la commune loi. […] Si la main des neuf sœurs ne pare vos trophées,                        Vos vertus étouffées N’éclaireront jamais les yeux de l’avenir. […] Montrez-nous, guerriers magnanimes, Votre vertu dans tout son jour. […] Il lui donnera toutes les vertus des grands hommes ; et ces vertus seront portées au plus haut degré de perfection, où elles puissent se montrer dans l’homme même. Il mêlera, s’il veut, à ces vertus quelques faiblesses dont les plus grands hommes ne sont point exempts.

30. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252

Car il est clair que dans une monarchie, où celui qui fait exécuter les lois se juge au-dessus des lois, on a besoin de moins de vertu que dans un gouvernement populaire, où celui qui fait exécuter les lois sent qu’il y est soumis lui-même et qu’il en portera le poids. […] Les politiques grecs qui vivaient dans le gouvernement populaire ne reconnaissaient d’autre force qui pût le soutenir que celle de la vertu. […] Lorsque cette vertu cesse, l’ambition entre dans les cœurs qui peuvent la recevoir et l’avarice envahit tout2. […] Il était toujours aussi aisé de triompher des forces d’Athènes qu’il était difficile de triompher de sa vertu. […] Par les choses que fit le désespoir dans Carthage désarmée, on peut juger de ce qu’elle aurait pu faire avec sa vertu lorsqu’elle avait ses forces1.

31. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338

L’héroïsme est le principal ressort de son théâtre ; il nous propose des vertus altières et de grands caractères, dans une langue nerveuse et concise qui exprime par de sublimes accents le triomphe du devoir sur la passion. […] Et ne savez-vous point avec toute la France D’où ce titre d’honneur a tiré sa naissance, Et que la vertu seule a mis en ce haut rang Ceux qui l’ont jusqu’à moi fait passer dans leur sang ? […] J’ignorerais un point2 que n’ignore personne, Que la vertu l’acquiert comme le sang le donne. […] Où le sang a manqué si la vertu l’acquiert, Où le sang l’a donné le vice aussi le perd. […] Enfin, quelle vertu, quel devoir accomplissez-vous dans la journée ?

32. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »

Il avait toutes les vertus rigides de sa secte, et de plus avait été le maître et l’ami de Marc-Aurèle. […] Romains, la pompe funèbre de l’homme juste est le triomphe de la vertu qui retourne à l’Être-Suprême ». […] Dès ce moment il n’eut qu’une passion, celle de se former aux vertus les plus pénibles : tout ce qui pouvait l’aider dans ce dessein était pour lui un bienfait du ciel. […] Si tu n’as des vertus, on te rendra des hommages et l’on te haïra. […] Si tu dois être juste, puissé-je vivre encore assez pour contempler tes vertus !

33. (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)

Tout panégyrique est une sorte de triomphe accordé à la vertu. […] En logique on dit : La vertu nous rend heureux ; donc il faut aimer la vertu. […] La sagesse et la vertu ont dicté ce discours. […] Le candidat répond : C’est qu’il a une vertu dormitive. Celui qui demande pourquoi l’opium fait dormir, sait fort bien que l’opium a une vertu dormitive ; mais il demande d’où vient cette vertu.

34. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »

Si elle ne l’est pas, elle est téméraire : si elle flatte, elle est coupable ; car c’est outrager le trône et la patrie, que de louer son prince des vertus qu’il n’a pas ». […] Ce fut l’expression naïve de ce caractère simple, qui, n’ayant de faste ni dans la vertu ni dans la gloire, savait à peine que sa grande âme était connue ». […] Après un triomphe si rare, il ne fallait pas une vertu commune ». […] Partout elle est étrangère ; elle est, comme la vertu, le partage de quelques âmes privilégiées ; et lorsqu’une de ces belles âmes se trouve sur le trône, ô Providence, qu’il faut vous bénir !

35. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — De la ponctuation. »

Exemples : La candeur, la docilité, la simplicité, sont les vertus de l’enfance. […] Exemple : La douceur est à la vérité une vertu ; mais elle ne doit pas dégénérer en faiblesse. […] Exemple : Quoi de plus beau que la vertu ?

36. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117

Il y a des tempéraments qui ne sont susceptibles que de la politesse, et il y en a d’autres qui ne servent qu’aux grands talents ou à une vertu solide. […] On ne tarit point sur les Pamphiles : ils sont bas et timides devant les princes et les ministres, pleins de hauteur et de confiance avec ceux qui n’ont que de la vertu, muets et embarrassés avec les savants ; vifs, hardis et décisifs avec ceux qui ne savent rien. […] La vertu seule, si peu à la mode, va au delà des temps. […] Je lis dans Duclos [Considérations sur les mœurs) : « La politesse est l’expression ou l’imitation des vertus sociales : c’en est l’expression s elle est vraie, et l’imitation si elle est fausse ; et les vertus sociales sont celles qui nous rendent utiles et agréables à ceux avec qui nous avons à vivre. […] La Bruyère se souvient d’Horace, qui disait : « Je m’enveloppe de ma vertu. » 4.

37. (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français

Or, les vertus sont les vraies prospérités. […] Donc Dieu accorde les vertus à la prière. […] Donc il lui accorde les vertus. […] Ainsi que la vertu, le crime a ses degrés.... […] ainsi puissiez-vous profiter de ses vertus !

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