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126. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119

On peut voir un bel éloge d’Homère considéré comme moraliste dans l’une des Epîtres d’Horace, I, 2, et un autre de Manilius, Astronom.

127. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157

Au dix-huitième siècle, les sciences étaient fort considérées, et les savants jouissaient d’une vogue singulière.

128. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184

Ce sont des pensées qui ne brillent que par l’opposition1 ; l’on ne présente qu’un côté de l’objet, on met dans l’ombre toutes les autres faces ; et ordinairement ce côté qu’on choisit est une pointe, un angle sur lequel on fait jouer l’esprit avec d’autant plus de facilité, qu’on l’éloigne davantage des grandes faces sous lesquelles le bon sens a coutume de considérer les choses.

129. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10

Un homme qui a vu et qui a écouté longtemps avec de l’attention et du dessein3, qui a fait diverses réflexions sur les vérités universelles, qui a considéré sérieusement les principes et les conclusions de chaque science, qui a fortifié son naturel de mille règles et de mille exemples, qui s’est nourri du suc et de la substance des bons livres ; un homme, dis-je, si plein, a bien de quoi débiter ; ayant tant de fonds et tant de matière de parler, il a de grands avantages quand il parle ; et personne ne peut trouver étrange que d’une infinité de hautes et de rares connaissances sortent et fleurissent les diverses grâces de ses paroles comme de leur tige et de leur racine.

130. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408

Le goût des spectacles est universel ; car la plupart des hommes ont plus d’imagination qu’ils ne croient, et ce qu’ils considèrent comme l’attrait du plaisir, comme une sorte de faiblesse qui tient encore à l’enfance, est souvent ce qu’ils ont de meilleur en eux : ils sont, en présence des fictions, vrais, naturels, émus, tandis que, dans le monde, la dissimulation, le calcul et la vanité disposent de leurs paroles, de leurs sentiments et de leurs actions.

131. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521

Résumé de la mémorable campagne de 17961 Fragments Quand on considère l’ensemble de cette mémorable campagne, l’imagination est saisie par la multitude des batailles, la fécondité des conceptions et l’immensité des résultats.

132. (1873) Principes de rhétorique française

— Les noms qui précèdent ont été donnés aux arguments d’après leur forme ; mais ils reçoivent encore d’autres noms, quand on considère la source à laquelle ils puisent leurs principes. […] — La narration ainsi considérée est d’un grand poids dans toute espèce de composition ; elle a pour premier avantage, et le plus frappant, de fournil une base solide à toute exposition de preuves ou à toute démonstration. […] — La première qualité d’une description, c’est d’être bien en rapport avec l’effet que l’écrivain ou l’orateur en attend ; le point de vue est donc ce qu’il y a de plus important à considérer. […] Il y a deux choses à considérer à propos des épithètes : c’est d’abord le choix qu’il en faut faire et ensuite quelle place elles doivent occuper. […] En effet si l’on considère à un point de vue abstrait les idées qu’il s’agit d’exprimer dans la plus simple proposition, un être ou un objet est antérieur à ses qualités ou attributs.

133. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

Au milieu de la barbarie universelle, il n’appartenait qu’au plus noble génie de concevoir ainsi la royauté hors de l’égoïsme, et de considérer la société, non comme la proie de la force, mais comme le but du pouvoir. […] Il ne considérait l’État que pour sa vie ; mais jamais ministre n’a eu plus d’application à faire croire qu’il en ménageait l’avenir. […] mais pour condamner hautement les abus qui s’y peuvent glisser, et qui s’y sont glissés de tout temps), n’est-ce pas par la voie d’une fausse piété qu’on a vu les plus faibles sujets s’élever aux plus hauts rangs ; les hommes les moins dignes de considération et de recommandation être néanmoins les plus recommandés et les plus considérés, et, sans d’autres titres ni d’autre mérite qu’un certain air de réforme, emporter sur quiconque la préférence, et s’emparer des premières places ? […] Pleurez ce sang, pleurez ; ou plutôt, sans pâlir, Considérez l’honneur qui doit en rejaillir. […]     Considérez d’ailleurs que vous régnez dans Rome, Où, de quelque façon que votre cour vous nomme, On hait la monarchie ; et le nom d’empereur, Cachant celui de roi, ne fait pas moins d’horreur.

134. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »

On ne tarirait pas sur les exemples de ce genre que nous offre la Bible, le plus beau monument de l’antiquité, à ne la considérer même que comme un ouvrage purement littéraire.

135. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »

Alors le poète se confond avec le musicien et le devin ; celui qui est atteint du souffle sacré de l’inspiration est considéré comme un être privilégié, comme l’interprète des dieux ; il maîtrise, il gouverne les peuples.

136. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109

Au contraire, l’homme accoutumé à faire des réflexions étend ses regards plus loin, et considère avec curiosité les abîmes presque infinis dont il est environné de toutes parts.

137. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139

Il les rendit célèbres par son repentir : de sorte qu’on oublia ses actions criminelles, pour se souvenir de son respect pour la vertu ; de sorte qu’elles furent considérées plutôt comme des malheurs que comme des choses qui lui fussent propres ; de sorte que la postérité trouva la beauté de son âme presque à côté de ses emportements et de ses faiblesses ; de sorte qu’il fallut le plaindre, et qu’il n’était plus possible de le haïr.

138. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376

Je conjure celui qui répond oui de considérer que son plan n’est pas connu ; qu’il faut du temps pour le développer, l’examiner, le démontrer ; que, fût-il immédiatement soumis à notre délibération, son auteur peut se tromper ; que, fût-il exempt de toute erreur, on peut croire qu’il ne l’est pas ; que, quand tout le monde a tort, tout le monde a raison ; qu’il se pourrait donc que l’auteur de cet autre projet, même ayant raison, eût tort contre tout le monde, puisque, sans l’assentiment de l’opinion publique, le plus grand talent ne saurait triompher des circonstances.

139. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478

Là elle s’arrête, elle triomphe, elle est fière de son audace ; et parce qu’elle a su s’élever au-dessus de ce qu’elle avait écrit, parce qu’elle a considéré et jugé une action en elle-même, indépendamment des définitions de la science, elle se tient pour satisfaite et en possession de la vérité ; elle se hâte d’appliquer à l’homme tout entier le jugement qu’elle a porté sur l’action ; et déjà lasse d’un travail inattendu, elle ne veut voir en lui que l’auteur du crime qu’elle a eu tant de peine à saisir.

140. (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique

Je m’arrêtai donc un peu à considérer le spectacle de ces différentes pièces de ce vaste et tumultueux appartement.

141. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »

C’est ce qu’a fait Horace dans l’ode 14 du livre premier, où il considère la république sous l’image d’un vaisseau. […] Considère l’état affreux où tes propres fureurs t’ont réduite.

142. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »

La définition, considérée comme composition, n’est point une de ces formules coûtées sur le même moule, qu’on trouve dans les bons dictionnaires ; c’est une composition par laquelle on fait concevoir une chose telle qu’elle est ou telle qu’elle doit être. […] S’agit-il d’un serpent, par exemple, ne parlez pas, si vous voulez le rendre moins odieux, de son venin, de sa bave et de ses morsures cruelles, etc. ; mettez au contraire en lumière ses vives couleurs, ses plis et ses replis. — Mais si vous voulez le rendre affreux, négligez les détails gracieux, et faites ressortir ceux qui donnent plus d’horreur du reptile ; 2° On doit saisir le moment le plus avantageux, quand l’objet est mobile ; si vous vouliez dépeindre le vol de l’hirondelle, vous n’iriez pas la placer immobile sur une fenêtre ; 3° Considérez l’étendue que vous pouvez donner à votre description, elle dépendra du morceau ou vous l’encadrerez, et du genre dans lequel vous écrirez.

143. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70

Dans l’autre, on ne considère point le nombre des syllabes, on les mesure au lieu de les compter, et les temps donnés par leur durée décident de l’espace qu’elles peuvent remplir. […] Il est vrai que quelquefois elle contient plusieurs sens finis, ou que le sens n’en est que suspendu ; mais considérée dans sa forme la plus régulière, au gré de l’oreille comme au gré de l’esprit, la stance la mieux arrondie est celle dont le cercle embrasse une pensée unique, et qui se termine comme elle et avec elle par un plein repos.

144. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160

Francis Wey, un des rhéteurs qui, à mon sens, a considéré cette partie sous le point de vue le plus pratique, le plus utile au jeune écrivain.

145. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188

L’axiome suivant constitue donc la raison du syllogisme, considéré du moins dans sa forme ordinaire : Tout ce qui peut être affirmé ou nié universellement d’une idée peut être affirmé ou nié de chaque espèce particulière et de chaque individu compris dans cette idée.

146. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503

Descartes est un grand écrivain, parce qu’on ne peut pas ne pas l’être, quand on pense et quand on sent avec grandeur : mais s’il est permis de le dire, l’écrivain dans Descartes a moins d’art que de génie ; et en prose c’est Pascal qui doit être considéré comme le premier grand artiste qu’ait produit la France.

147. (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33

Voulez-vous avoir une idée de la puissance du courant qui emporte les œuvres humaines, jetez les yeux sur votre siècle et arrêtez-vous un instant à considérer avec moi les étonnantes modifications que les mœurs ont apportées dans nos goûts littéraires.

148. (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354

Je conjure celui qui répond oui de considérer, etc. » Vous trouverez à chaque pas dans Démosthène des tours semblables.

149. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236

Si cette image le représente tout entier, dans toute son étendue, alors la pensée est vraie, de quelque côté qu’on la considère ; et c’est ce qui en fait la justesse. […] Le style en général, ou, si l’on veut, considéré, dans sa forme, peut être coupé ou périodique.

150. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »

L’architecture grecque a été, longtemps considérée comme la plus parfaite ; le moyen-âge a créé l’architecture gothique, à laquelle il a donné l’empreinte de sa foi ; et cet art, d’après l’opinion commune aujourd’hui, ne le cède ça rien au premier.

151. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »

Le mot épigramme est tiré du grec : il signifie inscription ; et dans son sens le plus général il veut dire des pièces de vers tellement courtes qu’on pourrait ou les inscrire, ou les considérer comme inscrites sur un tombeau, sur un vase, au-dessous d’une statue, etc.

152. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

Vous pouviez vous considérer comme la plus heureuse des mères avec deux enfants si accomplis — Vous étiez doublement heureuse — Votre fils ne peut-il faire votre consolation ? […] L’esprit est moins considéré comme faculté intellectuelle, que comme une puissance périssable et orgueilleuse. […] 2º La médisance est considérée dans l’ordre moral ; elle renferme une série de vices odieux dont vous aurez à flétrir la noirceur, par des traits où se peindra la médisance. 3º Considérée dans l’ordre physique, c’est une maladie réelle ; faites ressortir par une courte exposition, cet effet du trouble et de la désunion. […] Sire, répond l’agneau, que votre majesté Ne se mette pas en colère ; Mais plutôt qu’elle considère Que je me vas désaltérant, Dans le courant Plus de vingt pas au-dessous d’elle ; Et que par conséquent, en aucune façon, Je ne puis troubler sa boisson. —  Tu la troubles ! […] Considérez là sous le rapport de l’invention et de la disposition.

153. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179

Les deux premiers rapports, sous lesquels je considère cette règle, sont ceux-ci. Règle du participe, considérée sous ses deux premiers rapports. […] Règle du participe, considérée sous son troisième rapport.

154. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »

Le roi Jacques, s’unissant aux chants solennels, récitait à pleine voix ce verset : « Rappelez-vous, Seigneur, ce qui nous est arrivé : considérez et voyez notre opprobre ! […] Mais, pour moi, ce que je considère particulièrement, c’est que, par le moyen de ces visites spirituelles, on est instruite de cent choses qu’il faut savoir de nécessité, et qui sont de l’essence d’un bel esprit.

155. (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368

Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.

156. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145

Il est donc maladroit d’entamer un récit par un point qui rende nécessaire un grand nombre d’explications, de confidences, d’expositions, car le lecteur ignorant encore ce que l’on fera de ces matériaux épars que rien ne fixe dans la pensée, les considère négligemment, et n’y attache pas assez d’importance pour en garder le souvenir.

157. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369

Molière dans Pourceaugnac, acte I, sc. 2, fait dire à un médecin que M. de Pourceaugnac est atteint et convaincu de la maladie qu’on appelle mélancolie hypocondriaque, « et qu’ainsi ne soit , ajoute le médecin, pour diagnostic incontestable de ce que je dis, vous n’avez qu’à considérer ce grand sérieux, etc. » La Fontaine, dans Belphégor : C’est le cœur seul qui peut rendre tranquille ; Le cœur fait tout, le reste est inutile ; Qu’ainsi ne soit, voyons d’autres états, etc.

158. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -

Considéré par Henri II, Catherine de Médicis, et Charles IX, qui le nomma chevalier de Saint-Michel, très-goûté de Marguerite de France, député par la noblesse aux États de Blois, il se lia d’affection avec mademoiselle de Gournay, qu’il nomma sa fille adoptive, et Charron, qui fut son disciple.

159. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55

Ainsi l’autorité dont on prétend appuyer la censure est détruite par ce partage ; et toute la conséquence qu’on peut tirer de cette diversité d’opinions en des esprits éclairés des mêmes lumières, c’est qu’ils ont pris la comédie différemment, et que les uns l’ont considérée dans sa pureté, lorsque les autres l’ont regardée dans sa corruption, et confondue avec tous ces vilains spectacles qu’on a eu raison de nommer des spectacles de turpitude.

160. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468

N’est-ce pas une grande pitié que cela, lorsqu’on vient à considérer, après quelques siècles, l’espèce de rage qui armait les frères contre les frères pour des questions aujourd’hui pacifiées ?

161. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »

Deux rapports sous lesquels nous devons considérer la loi chrétienne : rapport à l’esprit, et rapport au cœur sous ces deux rapports, ses ennemis ont voulu la rendre également méprisable et odieuse : méprisable, en nous persuadant qu’elle choque le bon sens ; odieuse, en nous la représentant comme une loi trop dure et sans onction. […] Tout Roi qu’il était, il ne se considéra que comme un sujet ne pour dépendre de Dieu, et pour obéir à Dieu et il préféra toujours la qualité de Chrétien à celle de Roi.

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