La description colorée, énergique, qui fait d’un tableau une scène vivante, comme, par exemple, la tirade d’Andromaque que nous venons de citer, a pris le nom d’hypotypose.
Le jeune homme ne demandera plus pourquoi l’on cite comme sublime tout à la fois et le style de Pascal avec ses mots vulgaires et sa période négligée, et le style de Thomas avec ses phrases et ses expressions ambitieuses.
Avec ce rôle d’Hermione, un des modèles de l’ironie sarcastique sérieuse, car j’aurais trop à citer dans le plaisant, est une pièce de Corneille, que je regarde comme une des plus étonnantes productions de son génie, Nicomède.
Nous ne pouvons entrer ici dans les nombreux détails de la combinaison des stances, dont on peut citer plus de cent variétés ; nous nous contenterons d’indiquer, comme les plus usitées et les plus harmonieuses, les stances de quatre, de six et de dix vers.
On peut citer comme modèles de genre l’exorde du plaidoyer de M.
La plus belle péroraison que l’on puisse citer en français, est celle de l’Oraison funèbre du prince de Condé.
Ramsay, élève de ce célèbre archevêque, m’a écrit ces mots : « S’il était né en Angleterre, il aurait développé son génie, et donné l’essor sans crainte à ses principes, que personne n’a connus. » Citons encore M. de Sacy : « Le Télémaque est le livre d’un grand poëte, d’un sage, d’un homme de génie, auquel a manqué pourtant l’une des plus précieuses qualités : la candeur, la vraie simplicité d’âme, une certaine naïveté de bon sens, qui fera le charme éternel d’Homère et de Bossuet.
Virgile en fournit de nombreux exemples ; on peut citer en particulier les dix premiers vers de la première églogue : Tytire… Segrais donne aussi un beau modèle de douceur dans les vers suivants : Oh !
Comme exemple de ce genre appelé admiratif, on peut citer, après Lemercier, la piété courageuse d’Antigone, dans Sophocle, et surtout cet admirable dialogue entre le martyr Polyeucte, qui refuse de sacrifier aux idoles, et le gouverneur païen : Je suis chrétien. — Impie ! […] On peut citer comme modèle celle d’Idoménée dans la tragédie de ce nom, par Crébillon (I. 2). […] Citez quelques-uns des auteurs qui condamnent le théâtre ?
Le samedi et le dimanche, car nous étions arrivés le vendredi, se passèrent à considérer un peu la ville, ou à entendre une infinité de compliments particuliers des principaux officiers des justices voisines, qui venaient s’humilier devant celle de Paris, et des religieux de différentes couleurs qui venaient en corps citer saint Paul et saint Augustin et comparer les grands jours au jugement universel. Un jésuite à la tête de son collège, et un capucin, le plus vénérable de sa province, se signalèrent entre les autres à citer les plus beaux endroits des saints Pères à la louange des grands jours, et firent voir que saint Augustin et saint Ambroise avaient prophétisé ce qui se passe présentement en Auvergne631.
Parmi les prosateurs français, on peut citer pour la finesse du style Montaigne, la Rochefoucauld, la Bruyère, Pascal, Fontenelle, Montesquieu, Marivaux, Beaumarchais, MM.
Nous citons ces fragments pour montrer avec quel esprit et quelle finesse M.
Quintilien cite à ce sujet un endroit de la narration du plaidoyer pour Milon. […] On cite pour exemple ce vers de Racine : Je t’aimais inconstant, qu’aurais-je fait fidèle ! […] J’en citerais des preuves, si je n’osais croire qu’elles sont connues, ou qu’on peut facilement les y trouver. […] Longin le cite (Περὶ Ὕψους, c. 7, al. […] On peut y joindre le tableau de Jérusalem tracé, dans le livre XVII des Martyrs, par un grand écrivain de nos jours, qu’il est déjà permis de citer.
On cite ce vers comme modèle d’ellipse ; Racine seul a pu le faire passer. […] Les jeunes gens remarquent cela facilement ; quand on leur cite des exemples de sublime, ils restent à peu près indifférents et froids ; mais quand ils l’entendront avant d’avoir pu prévoir qu’il était près d’eux, ce sera une toute antre affaire, ils seront surpris, extasiés, et le sublime produira dans leur âme son effet surnaturel. […] Bossuet est l’orateur qui a su mettre souvent la majesté de son style à la hauteur de ses sujets, et l’on peut voir un exemple parfait de style majestueux dans la période carrée que j’ai citée page 80. […] Delille a fait certainement des vers charmants qu’on cite comme modèles et qu’on admire en détail ; il est impossible pourtant de lire ses ouvrages pendant plusieurs heures consécutives, et pourquoi ?
Bien entendu qu’il faut éviter dans l’emploi des autorités, comme partout ailleurs, l’excès et le contre-temps, et ne pas citer Lucain et Caton, à propos de Dandin.
Longin, qui fait mal à propos rentrer dans le sublime tant de choses qui ne lui appartiennent pas, et jusqu’à l’ode de Sapho, la plus brûlante expression de l’amour sensuel, Longin cite, comme modèle de ce qu’il nomme sublime d’image, ce passage d’Euripide, où Phébus cherche à guider, dans son téméraire voyage, Phaéton déjà lancé dans les cieux : Le père cependant, plein d’un trouble funeste, Le voit rouler de loin sur la plaine céleste, Lui montre encor sa route, et du plus haut des cieux Le suit autant qu’il peut, de la voix et des yeux : « Va par là, lui dit-il, reviens, détourne, arrête… » « Ne vous semble-t-il pas, ajoute Longin, que l’âme du poëte monte sur le char avec Phaéton, partage tous ses périls et vole dans l’air avec les chevaux ?
On cite toujours comme un modèle d’habileté la narration de la mort de Claudius, dans le plaidoyer de Cicéron pour Milon.
Ici encore, et même quelques vers plus loin, Boileau a imité la satire citée de Perse.
Au nombre des annotateurs de cette œuvre, on peut encore citer M.
« Ainsi donc la morale de la première fable citée est pour l’enfant une leçon de la plus basse flatterie ; celle de la seconde une leçon d’inhumanité ; celle de la troisième une leçon d’injustice ; celle de la quatrième une leçon de satire ; celle de la cinquième une leçon d’indépendance.
Mais vous citiez en justice notre ami. […] Si Philarque vous avait vendu ces harnais, vous n’auriez pas promis de les lui rendre, quand vous avez vu qu’on vous citait en justice. […] l’exemple que je vais vous citer n’est pas fort ancien. […] Il est inutile de citer les revers des autres et de rassembler les désastres essuyés par une foule de capitaines. […] Je ne désire rien tant que cette preuve ; car on ne peut montrer ni citer de méchante action plus digne du dernier supplice.
Longin cite l’exemple suivant : « Dieu dit, Que la lumière soit ; et la lumière fut. » Ce passage est vraiment sublime, et la forte impression qu’il fait sur nous naît de l’idée de l’exercice d’une puissance merveilleuse qui produit ses effets avec la rapidité de la pensée. […] On peut citer comme un des plus beaux modèles du style nerveux les discours de Démosthène. […] On peut citer avec éloge les écrits de Voltaire pour Calas, Montbailly et Sirven ; les mémoires de M. de Lally-Tollendal, où brillent le coloris le plus vif et les peintures les plus fortes. Ceux de l’inflexible La Chalotais, et plusieurs autres que nous nous abstiendrons de citer. […] Voltaire cite le passage suivant comme un chef-d’œuvre égal à tout ce que les temps anciens et modernes ont produit de plus parfait.
Car, je le répète, on ne citera point un seul homme qui, en maîtrisant ses vices et ses passions, soit jamais tombé dans l’incrédulité.
Il est essentiel de distinguer dans les noms collectifs, ceux qui renferment l’idée d’un tout (tels sont les noms que je viens de citer), et ceux qui renferment seulement l’idée d’une partie de quelque tout, comme la plupart, une troupe de, etc. […] J’en vais citer des exemples, en faisant connaître les diverses espèces de conjonctions que distinguent les grammairiens.
Pour donner une idée de la manière dont il peut le concevoir, il suffira d’en citer un bon exemple : c’est le plan du Panégyrique de Saint Louis par le P. […] Je n’ai pas craint de citer ici tous ces divers exemples, parce que j’ai cru que c’était le meilleur moyen de faire sentir aux jeunes Orateurs sacrés, qu’en louant les hommes illustres, ils ne doivent jamais oublier qu’ils parlent à la face des autels, et dans le sanctuaire de la divinité que la religion doit être le principe et la fin de tous leurs éloges ; et que s’ils rehaussent par la pompe et la magnificence du style, la gloire du grand Capitaine, du grand Homme d’État, de l’habile Négociateur, du Magistrat intègre et éclairé, ils doivent un hommage non moins éclatant à l’ami de la vérité, au zélateur de la justice, au vrai sage, et surtout au vrai chrétien.
Le Suisse V. » Puisque le sujet nous y invite, citons, chemin faisant, une belle page du général Foy sur l’armée française : « Demandez à un Anglais, à un Allemand, à un Russe, quels sont les meilleurs soldats du monde, chacun dira : Les nôtres, et ensuite les Français, A nombre égal de la même quantité de moyens matériels pour agir, il n’est donné à aucune armée de balancer, en campagne, la supériorité d’une armée française composée d’éléments nationaux, et commandée d’après la désignation populaire.
Mais le cœur, mais le sentiment n’y trouveront rien, absolument rien, et n’en reviendront qu’avec plus de plaisir au morceau délicieux que nous venons de citer.
Il est inutile, pour faire comprendre toutes ces observations, de citer des exemptes. […] L’hiatus n’est point vicieux : 1° Quand on veut citer des expressions proverbiales et des phrases toutes faites.
A moins toutefois que l’on ne veuille frapper plus vivement l’attention de l’auditeur, en établissant entre les différents termes d’une proposition, entre les différents membres d’une période, une sorte de symétrie résultant des similitudes ou des antithèses, comme dans cette belle période de Cicéron, qu’il cite lui-même comme un modèle en ce genre : Est igitur hœc, judices, non scripta, sed nata lex ; quam non didicimus, accepimus, legimus ; verùm ex naturâ arripuimus, hausimus, expressimus ; ad quam non docti, sed facti, non instituti, sed imbuti sumus. […] VII Inquit, employé pour citer les paroles de quelqu’un, se met toujours après un ou plusieurs mots, et si ce verbes a un sujet, ce qui est très-rare, ce sujet se place ordinairement après lui.
M. de la Harpe cite l’ode de J.
On appelle stances régulières, une suite de stances qui ont toutes la même forme, soit pour la mesure et le nombre des vers, depuis quatre jusqu’à dix, soit pour le mélange et la combinaison des rimes : telles sont celles que j’ai citées pour exemple de stances de quatre vers.
Il poussera encore plus loin ses conquêtes ; il abattra aux pieds du Sauveur la majesté des faisceaux romains en la personne du proconsul, et il fera trembler dans leurs tribunaux les juges devant lesquels on le cite.
« Citer Montesquieu, cela honore. » À son fils Mon fils, vous êtes assez heureux pour n’avoir ni à rougir ni à vous enorgueillir de votre naissance : la mienne est tellement proportionnée à ma fortune, que je serais fâché que l’une ou l’autre fussent plus grandes.
Citons encore ces vers qui feront mieux valoir les précédents : Mais de Diane au ciel l’astre vient de paraître ; Qu’il luit paisiblement sur ce séjour champêtre !
Saint-Marc Girardin cette page spirituelle sur la gloire humaine ; je la cite, pour que l’on apprécie la différence du ton : « Qu’est-ce qu’un nom ?
Fort admiré de son temps, ce discours parut surpasser tout ce qu’on avait conçu jamais sur un tel sujet ; et on le cite encore aujourd’hui comme une règle universelle de goût. […] Pour résumer l’enseignement moral d’une vie si féconde en nobles travaux, malgré tant de souffrances qui la traversèrent, il faut citer en terminant les lignes que M. […] Si ce n’est là qu’un pur caprice de conquérant, jetant au hasard le bien ou le mal, tour à tour renversant des empires ou édifiant une chaumière, de tels caprices sont bons à citer, ne serait-ce que pour tenter les maîtres de la terre ; mais un pareil acte révèle autre chose.