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101. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12

Rappelons-nous le mot de la Bruyère : « Horace ou Despréaux l’a dit avant vous. — Je le crois sur votre parole, mais je l’ai dit comme mien.

102. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487

Bavus, pour Bavius, misérable versificateur romain, qui poursuivit Horace et Virgile de ses traits jaloux.

103. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »

Ne nommons pas même Horace, quoique son Épître aux Pisons sur l’Art poétique soit un véritable chef-d’œuvre. […] Mais Boileau, dans son Art poétique imité d’Horace, développé, ordonné et surtout embelli, a tellement surpassé et ses devanciers et ses successeurs, que c’est celui qu’on cite toujours d’abord.

104. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177

Celui-ci1 passe Juvénal, atteint Horace, semble créer les pensées d’autrui et se rendre propre tout ce qu’il manie ; il a, dans ce qu’il emprunte des autres, toutes les grâces de la nouveauté et tout le mérite de l’invention ; ses vers forts et harmonieux, faits de génie quoique travaillés avec art, pleins de traits et de poésie, seront lus encore quand la langue aura vieilli, en seront les derniers débris ; on y remarque une critique sûre, judicieuse et innocente, s’il est permis du moins de dire de ce qui est mauvais qu’il est mauvais. […] La Bruyère se souvient d’Horace, qui disait : « Je m’enveloppe de ma vertu. » 2.

105. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »

Les meilleurs modèles de critique que je connaisse en notre langue, sont les Sentiments de l’Académie sur le Cid, tragédie de Corneille, et les Réflexions critiques sur le génie d’Horace, de Despréaux et de Rousseau, par le duc de N***.

106. (1873) Principes de rhétorique française

Horace ; elle ne saurait dicter un discours comme l’Oraison funèbre du grand Condé. […] Aristote, Cicéron, Quintilien sont pour les orateurs ; Aristote, Horace, Longin et Boileau sont pour les poëtes des guides que le génie lui-même ne doit pas dédaigner ; il marchera d’un pas plus ferme et n’en sera pas moins libre. […] Dans cette enfance, ou pour mieux dire, ans ce chaos du poëme dramatique parmi nous, votre illustre frère… inspiré d’un génie extraordinaire et aidé de la lecture des anciens, fit voir sur la scène la raison, mais la raison accompagnée de toute la pompe, de tous les ornements dont notre langue est capable… La scène retentit, encore des acclamations qu’excitèrent à leur naissance le Cid, Horace, Cinna, Pompée. […] L’admiration éclate, avec une vivacité dramatique, dans ces vers que Corneille prête au vieil Horace apprenant que son fils, qu’il avait soupçonné d’une lâcheté, est vainqueur des trois Curiaces : O mon fils ! […] Vertu digne de Rome, et sang digne d’Horace, Appui de ton pays, et gloire de ta race !

107. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »

« Pour chanter la guerre de Troie, dit Horace, il ne faut pas remonter à la naissance d’Hélène. » 4° Les circonstances.

108. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312

Revoir à ce sujet Horace, Épître aux Pisons, V. 393, et l’imitation de Boileau dans le chant IV, de l’Art poétique.

109. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204

Rome, qui a eu tant d’écrivains très-estimables, ne nous présente qu’un Virgile, qu’un Horace, qu’un Térence, qu’un Catulle, qu’un Cicéron. Nous pouvons croire Horace sur sa parole, quand il avoue qu’Homère se néglige un peu en quelques endroits ; je ne saurais douter que la religion et les mœurs des héros d’Homère n’eussent des défauts.

110. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs

Horace ne se contente point d’une superficielle expression, elle le trahiroit ; il veoid plus clair et plus oultre dans les choses ; son esprit crochette et furette tout le magasin des mots et des figures, pour se representer ; et les luy fault oultre l’ordinaire, comme sa conception est oultre l’ordinaire. […] Quant aux Epistres, ce n’est un poëme qui puisse grandement enrichir nostre vulgaire, pource qu’elles sont volontiers de choses familieres et domestiques, si tu le voulois faire à l’imitation d’Elegies, comme Ovide, ou sentencieuses et graves, comme Horace. […] Tu as pour cecy Horace qui, selon Quintilian, tient le premier lieu entre les Satyriques. Sonne moy ces beaux Sonnets, non moins docte que plaisante invention Italienne, conforme de nom à l’Ode, et differente d’elle seulement pource que le Sonnet a certains vers reiglez et limitez, et l’Ode peut courir par toutes manieres de vers librement, voire en inventer à plaisir à l’exemple d’Horace. […] Je n’ai pu y en réduire que trois, Horace, Polyeucte et Pompée.

111. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119

On peut voir un bel éloge d’Homère considéré comme moraliste dans l’une des Epîtres d’Horace, I, 2, et un autre de Manilius, Astronom.

112. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472

Ici, sans cesse allant, revenant sur ma trace, Je murmurais les vers de Virgile et d’Horace, Là, nos voix pour prier venaient se réunir.

113. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408

Boileau, Horace, Aristophane eurent de la verve ; La Fontaine, Ménandre et Virgile le plus doux et le plus exquis enthousiasme qui fût jamais.

114. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250

L’épopée, pour mériter véritablement ce nom, doit réunir les deux grands points qu’exige Horace, l’agrément et l’utilité. […] C’est ce qu’Horace et Boileau ont très bien expliqué : Que le début soit simple et n’ait rien d’affecté.

115. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »

Horace dit beaucoup sans doute dans ce peu de mots : Paulùm sepultæ distat inertiæ Celata virtus.

116. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276

Heureuse imitation d’Horace, qui a dit du soleil, Aliusque et idem nasceris , v. 10 et 11 du Chant séculaire.

117. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195

Comparez le portait de l’enfant dans Horace et Boileau.

118. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367

Horace invitait Mécène à venir manger dans sa petite maison de Tivoli un quartier d’agneau et boire du vin de Falerne. — Comme il s’en faut bien que ma fortune approche de sa médiocrité d’or, je ne vous donnerai que des fraises et du lait dans des terrines ; mais vous aurez le plaisir d’entendre les rossignols chanter dans les bosquets des dames anglaises, et de voir leurs pensionnaires folâtrer dans le jardin1.

119. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »

Boileau disait, en badinant, qu’il n’était qu’un gueux, revêtu des dépouilles d’Horace , dépouilles dont il s’est fait un trésor qui lui appartient incontestablement. […] Voyez encore de quelle manière Malherbe a imité cette pensée d’Horace : « La mort renverse, également, les palais des rois et les cabanes des pauvres ». […] Horace dit d’un homme que le chagrin suit partout, et qui, pour se distraire, monte à cheval ; « Le noir chagrin est assis derrière le cavalier ».

120. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37

Je ne sais pourquoi ceux qui applaudissent au vers d’Horace, Scribendi recte sapete est et principium et sons ; et à la traduction de Boileau : Avant donc que d’écrire, apprenez à penser ; ne réalisent pas dans la pratique ce qu’ils approuvent dans la théorie7.

121. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160

Boileau a dit encore à propos du récit : Soyez vif et presse dans vos narrations ; et Horace à propos de la thèse : Quicquid præcipies, esto brevis… Je reviendrai sur la précision, quand il sera question du style.

122. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216

Denys d’Halicarnasse, dans son Jugement sur Isocrate : « La parole doit obéir à la pensée, et non la pensée à la parole, c’est une loi de la nature. » Ipsœ res verba rapiunt, dit Cicéron ; et Horace : Verbaque provisam rem non invita sequentur.

123. (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354

— « Déjà Pallas apprête son casque, son char, son égide et sa fureur. » (Horace.)

124. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332

Horace a fixé à cinq le nombre des actes pour toute espèce de pièce dramatique. […] Horace défend d’employer quatre personnages dans un dialogue : …… Nec quarta loqui persona laboret. […] Ainsi, veut-on connaître le vrai langage des héros tragiques qu’enflamment l’amour de la patrie et une ardeur insatiable pour la gloire, qu’on écoute parler Horace dans la tragédie de Corneille (II. 2), lorsque Curiace, en le félicitant de ce que Home l’a nommé avec ses deux frères pour le combat, ne peut s’empêcher de lui témoigner ses craintes pour Albe, sa patrie.

125. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338

La poésie latine, Horace surtout, emploie continuellement cette synecdoque.

126. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338

Parmi les anciens, Phèdre dans ses Fables,Térence dans ses Comédies, Horace dans ses Épîtres et ses Satyres, Cicéron dans ses Lettres ; parmi nous La Fontaine et madame de Sévigné offrent en ce genre des exemples sans nombre.

127. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -

Appelons-le l’Horace français.

128. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597

Quant à la liaison, à cette suite et à cette jointure des idées, dont Horace a admiré la puissance en homme qui en avait senti la difficulté, que d’efforts d’attention n’y faut-il pas !

129. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364

Nous n’en connaissons qu’une tout entière d’Horace, celle qu’il écrivit à Tibère, pour le prier de placer auprès de-lui Septimius, dans un voyage que ce jeune Prince allait faire en Orient, à la tête d’une armée.

130. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468

« J’ai tiré ma nacelle au rivage, et suspendu, comme dit Horace, mes vêtements mouillés dans le temple du Dieu de la mer.

131. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262

De même quand Horace a dit : Daret ut catenis fatale monstrum, quæ generosius perire quærens, etc. […] Il y a dans Horace une magnifique allégorie : c’est l’ode où il représente la république romaine sous l’image d’un navire battu par la tempête : O navis, referent in mare te novi Fluctus ! […] Quand Horace a dit : equitare in arundine longâ, aller à cheval sur un bâton, il a fait un usage un peu exagéré de cette figure ; il est difficile, en effet, de se représenter un bâton sous la forme d’un cheval. […] Il en est de même quand Horace désigne Pythagore par ces mots : Non sordidus auctor naturæ verique ; et quand Virgile fait dire à Corydon : Nec sum adeò informis.

132. (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503

Montrer en quoi diffère le patriotisme des trois personnages de la tragédie d’Horace : le vieil Horace, le jeune Horace, et Curiace. […] – Apprécier le patriotisme d’Horace et celui de Curiace. […] Il y porte, quand il veut, l’enjouement d’Horace. […] Tout le monde reconnaît dans Horace une triple action : on y signale des personnages inutiles, on y trouve de la déclamation, des vers obscurs, et pourtant l’homme de goût admire Horace avec raison. […] Le vrai Romain ce n’est pas Horace, c’est Corneille.

133. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43

C’est le cas de dire avec Horace, que parfois la comédie hausse le ton.

134. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600

Ponsard, (Horace et Lydie, Homère, Ulysse, la Bourse, le Lion amoureux, Galilée), il convient pourtant de signaler la souplesse du talent studieux auquel nous devons l’Honneur et l’Argent (1856), satire morale, où tant de saines vérités sont traduites en bons vers, que Boileau ne répudierait pas.

135. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117

La Bruyère se souvient d’Horace, qui disait : « Je m’enveloppe de ma vertu. » 4.

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