Le maître de philosophie. […] Le maître de philosophie. […] Le maître de philosophie. […] Le maître de philosophie. […] Le maître de philosophie.
Ce maître est partout ; et sa voix se fait entendre d’un bout de l’univers à l’autre à tous les hommes comme à moi. […] Le maître qui nous enseigne sans cesse nous fait penser tous de la même façon. […] Le maître intérieur qu’on nomme raison le reproche intérieurement avec un empire absolu. […] Le maître intérieur et universel dit donc toujours et partout les mêmes vérités. […] Les autres maîtres nous ramènent toujours dans cette école intime où il parle seul.
Notre intention a été de n’admettre ici que les maîtres et leurs chefs-d’œuvre. […] J’entends par là que nous nous sommes interdit toute ostentation de vaine science, pour remplir le rôle modeste d’interprète et de guide, expliquant ce qui est douteux ou obscur, soulignant les beautés sans pallier les défauts, traduisant certaines nuances dont la délicatesse peut échapper à des regards trop rapides, se défiant également d’une admiration superstitieuse et d’un purisme trop raffiné, visant surtout soit à économiser le temps précieux du maître par des recherches qui préviendront les siennes, soit à stimuler l’intelligence de l’élève par des aperçus qui éveilleront ses idées propres. De là vient que nous avons multiplié ces occasions de rapprochements et de comparaisons qui habituent l’œil à voir juste, à distinguer les styles, à reconnaître la facture d’un maître, à ne pas appliquer à la diversité des talents les lieux communs d’une appréciation vague et anonyme, en un mot, à devenir connaisseur. […] L’esprit de ce livre est contenu dans la page que voici, et que j’emprunte à un de nos maîtres préférés : « Les leçons de littérature, pour être utiles et remplir leur véritable objet, doivent se composer en grande partie de lectures, d’extraits abondants, faits avec choix… L’accent qui insiste, qui souligne, pour ainsi dire, en lisant ; quelques remarques courantes et comme marginales, qui se glissent dans la lecture et s’en distinguent par un autre ton ; quelques rapprochements indiqués comme du doigt suffiront pour mettre l’auditeur à même de bien saisir la veine principale, et de se former une impression. C’est ainsi qu’il vous suivra avec une honnête liberté, et qu’il tirera la conclusion en même temps que vous, sans croire accepter l’autorité d’un maître, sans l’accepter en effet, et en se faisant par lui-même une idée distincte de l’auteur en question.
Notre intention a été de n’admettre ici que les maîtres et leurs chefs-d’œuvre. […] J’entends par là que nous nous sommes interdit toute ostentation de vaine science, pour remplir le rôle modeste d’interprète et de guide, expliquant ce qui est douteux ou obscur, soulignant les beautés sans pallier les défauts, traduisant certaines nuances dont la délicatesse peut échapper à des regards trop rapides, se défiant également d’une admiration superstitieuse et d’un purisme trop raffiné, visant surtout soit à économiser le temps précieux du maître par des recherches qui préviendront les siennes, soit à stimuler l’intelligence de l’élève par des aperçus qui éveilleront ses idées propres. De là vient que nous avons multiplié ces occasions de rapprochements et de comparaisons qui habituent l’œil à voir juste, à distinguer les styles, à reconnaître la facture d’un maître, à ne pas appliquer à la diversité des talents les lieux communs d’une appréciation vague et anonyme, en un mot, à devenir connaisseur. […] L’esprit de ce livre est contenu dans la page que voici, et que j’emprunte à un de nos maîtres préférés : « Les leçons de littérature, pour être utiles et remplir leur véritable objet, doivent se composer en grande partie de lectures, d’extraits abondants, faits avec choix… L’accent qui insiste, qui souligne, pour ainsi dire, en lisant ; quelques remarques courantes et comme marginales, qui se glissent dans la lecture et s’en distinguent par un autre ton ; quelques rapprochements indiqués comme du doigt suffiront pour mettre l’auditeur à même de bien saisir la veine principale, et de se former une impression. C’est ainsi qu’il vous suivra avec une honnête liberté, et qu’il tirera la conclusion en même temps que vous, sans croire accepter l’autorité d’un maître, sans l’accepter en effet, et en se faisant par lui-même une idée distincte de l’auteur en question.
Hector,apercevant son maître. […] (Il suit son maître, tenant sa robe de chambre toute déployée). […] >Il est, selon l’usage, Venu maint créancier ; de plus, un gros visage, Un maître de trictrac qui ne m’est pas connu. Le maître de musique est encore venu. […] Hector, à part, en voyant son maître.
maître jacques. […] maître jacques. […] l e maître de philosophie. […] le maître de philosophie. […] Il y fixe la langue que parleront les maîtres.
Quand il aura pris Olynthe, la clef de la mer, et franchi le pas des Thermopyles, il en sera le maître. […] L’orateur, maître de ces âmes rebelles, put les manier à plaisir. […] Voilà l’orateur maître des esprits. […] N’est-il pas maître des Thermopyles et des passages de la Grèce ? […] est-ce le dard, ou le tireur, ou le maître du tir ?
Le maître me donnera un livre, c’est-à-dire, donnera à moi. Le maître me regarde, c’est-à-dire, regarde moi. […] Le maître te donnera un livre, c’est-à-dire donnera à toi. Le maître te regarde, c’est-à-dire regarde toi.
Vous serez les maîtres des passions. […] — De n’avoir d’autre maître que lui-même. — Quoi ! […] Mais comment triompher des esprits, si on ne se rend maître des cœurs ? […] le maître va parler. […] L’éducation, l’usage, l’exercice : je ne connais pas d’autres maîtres.
Casimir Delavigne 1794-1843 [Notice] Doué d’une imagination brillante et facile, d’une sensibilité tendre et généreuse, nourri de fortes études, Casimir Delavigne fut un artiste consciencieux qui, fidèle aux exemples des maîtres, les suivit pieusement dans toutes les voies où ils guidèrent son talent. […] Si quelques-unes de ses peintures ont pâli, comme celles de nos plus grands maîtres, l’oubli de son nom serait injustice et ingratitude. […] Ta colline, où j’ai vu paraître Un beau jour qui s’est éclipsé, J’ai rêvé que j’en étais maître ; Adieu ! […] Qu’ils soient l’amour d’un autre maître, Ces pêchers dont j’ouvris les bras3 !
« La nature est riche, dit Vico dans ses Institutions oratoires, l’art pauvre, l’exercice et le travail invincibles… Aussi, ajoute-t-il, les peintres qui veulent devenir excellents ne s’arrêtent pas aux longues et subtiles discussions sur leur art, mais ils passent des années entières à copier les tableaux des grands maîtres. » La meilleure leçon pour l’écrivain est l’étude approfondie des bons modèles, et les travaux qui ont pour but de reproduire les formes de leur style. […] Le maître n’enseignera jamais tout ce que l’art peut produire. […] C’est au maître à observer ces différences, à les faire ressortir, et à mesurer l’attention de l’élève à l’importance du précepte. 3° C’est encore au maître à lui apprendre comment il faut, dans l’occasion, savoir s’écarter des règles, et obéir, en dépit d’elles, aux inspirations du goût, c’est-à-dire de cette faculté, moitié d’instinct, moitié de culture, qui nous fait discerner et sentir le beau, en dehors même des lois générales et des prévisions de l’art. […] Ainsi l’art donne les règles, et le goût les exceptions ; le goût nous découvre en quelles occasions l’art doit soumettre, et en quelles occasions il doit être soumis. » Le maître peut donc traiter de la nature du goût, mais ne lui en demandez pas les règles ; ce serait le plus souvent lui demander les règles de l’exception.
Consul, César, maître du monde, Pontife, Auguste, égal aux dieux, L’ombre de ce reptile immonde Éclipsait ta gloire à mes yeux ! […] Je devinai la mort à ce muet emblème : La servante pleurait le vieux maître qu’elle aime. […] Soit confiance en nous, soit par cette pudeur Que l’innocence inspire ainsi que le malheur, Cet homme, retournant à ses travaux champêtres, Du jardin, du logis, sembla nous laisser maîtres. […] c’était mon chien, couché sous ma fenêtre, Qu’avait maigri trois mois le souci de son maître. […] toujours en toi j’ai respecté De ton maître et du mien l’ineffable bonté, Comme on doit respecter sa moindre créature, Frère à quelque degré qu’ait voulu la nature1.
Aussitôt qu’elles perdirent leurs forces, celle des empereurs s’évanouit, et elle s’évanouit par le moyen de ceux mêmes qui, s’étant rendus maîtres de leur sceau et de leurs armes par la faveur qu’ils avaient auprès d’eux, convertirent en leur propre substance celle de leurs maîtres, dont ils firent leur proie, à l’abri de ces lois anéanties. […] Pépin n’employa pour détrôner les Mérovingiens, et Capet ne se servit pour déposséder les Carlovingiens que de la même puissance que les prédécesseurs de l’un et de l’autre s’étaient acquise sous le nom de leurs maîtres. […] Il veut dire qu’il croyait nécessaire de se défendre, d’excuser ses raisons d’agir. — Ce portrait est d’un ennemi, maître expert dans l’art de piquer un amour-propre, de déchirer le patient, même quand il a l’air de le caresser.
Quel droit vous a rendus maîtres de l’univers ? […] Le nectar que l’on sert au maître du tonnerre, Et dont nous enivrons tous les dieux de la terre, C’est la louange, Iris. […] mon bon maître, je vous proteste que ce renard était tout au plus aussi gros que celui que nous avons vu ce matin. […] Suppression ordinaire dans le style familier : Êtes-vous pas venu quérir pour votre maître ? […] Il avait vaincu, il allait être doge et maître de la république.
Ce héros cependant, maître de sa faiblesse, Déguisait ses chagrins sous sa fausse allégresse4. […] Mayenne, en ce tumulte, incapable d’effroi, Affligé, mais tranquille, et maître encor de soi, Voit d’un œil assuré sa fortune cruelle, Et, tombant sous ses coups, songe à triompher d’elle. […] Le généreux vainqueur a cessé le carnage ; Maître de ses guerriers, il fléchit leur courage. […] Le maître de ces lieux, le puissant Orosmane, Sait connaître, seigneur, et chérir la vertu. […] Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres : Tout annonce le Dieu qu’ont vengé tes ancêtres.
Rien de plus beau que ses derniers discours à l’officier qui le presse de se rendre à la cour de son maître : « Tu me proposes de vivre, de la part de ton maître ! […] L’effet du poison ne tarde pas à se manifester : Démosthène rassemble ce qu’il lui reste de forces pour se traîner vers Archias, et il lui dit : « Traîne maintenant ce cadavre à ton maître ; pour Démosthène, jamais tu ne l’y conduiras.
Tout ce qui m’y ramène est aimable à mes yeux, Tout, jusqu’au souvenir du maître sérieux Dont les sourcils, vers nous levés, toujours sévères, S’abaissaient adoucis en présence des mères. […] Je tressaille en songeant aux paisibles soirées, Sous les regards du maître, au devoir consacrées, Quand, devant le pupitre en silence inclinés, Nous n’entendions parfois, de nous-même étonnés, Que, d’instant en instant, quelques pages froissées ; Ou l’insensible bruit des plumes empressées, Qui, toutes à l’envi courant sur le papier, De leur léger murmure enchantaient l’écolier. […] se peut-il qu’un lieu, quelque cher qu’il puisse être, De l’âme tout entière ainsi devienne maître ! […] Ce fut dans cette retraite que s’éveillèrent ses instincts poétiques. « J’avais, dit-il, pour toute compagnie un beau levrier, pour toute distraction quelques ruches d’abeilles, au bruit desquelles j’allais lire les Géorgiques… Tout ce qui m’entourait était à moi, à la manière de Rousseau : j’en étais plus que le maître, j’en étais le possesseur. » 1.
Homère et l’Évangile furent ses maîtres. […] Et, certes, nous verrons ces torrents d’ennemis Des villes et des bourgs promptement revomis, Et nous redeviendrons, d’insultés que nous sommes, Libres, maîtres chez nous, comme il sied à des hommes. […] Le maître fait les parts, trônant sur une gerbe. […] Dans nos rudes hameaux faits pour la liberté, Où jamais magister ne s’était implanté, Son foyer souriant fut la première école ; Elle y prenait l’enfance au miel de sa parole ; Et4 par elle, aujourd’hui, du maître à l’ouvrier, Tous, en ces champs heureux, savent lire et prier.
J’y reconnais un maître à qui rien n’a coûté, Et qui dans vos déserts a semé la lumière Ainsi que dans nos champs il sème la poussière. […] Et tu crois, ô mortel, qu’à ton moindre soupçon, Au pied du tribunal qu’érige ta raison, Ton maître obéissant doit venir te répondre ? […] Tantôt le monde entier m’annonce à haute voix Le maître que je cherche, et déjà je le vois. […] D’un maître trop fameux trop fidèle interprète, De mon heureux espoir désormais détrompé, Je dois donc, du plaisir à toute heure occupé, Consacrer les moments de ma course rapide A la divinité que tu choisis pour guide1 : Et la mère des jeux, des ris et des amours Doit ainsi qu’à tes vers présider à mes jours… Tu veux me rassurer, et tu me désespères. […] J’abandonne ce maître.
Disciple et ami (deux titres alors inséparables) du plus grand philosophe de la Grèce, Platon a fait de la doctrine de Socrate, son maître, l’âme, le fonds et le mérite de ses ouvrages. Cette manière de louer était digne du maître et de l’élève ; mais, peu content de cet hommage tacite rendu partout à la vertu sublime de Socrate, Platon crut devoir à sa mémoire un monument plus éclatant encore, où Socrate lui-même figurât, dans les circonstances les plus intéressantes pour nous, et les plus glorieuses pour lui, son jugement et sa mort. […] Xénophon, son disciple ainsi que Platon, a fait aussi une apologie de Socrate, et de plus, quatre livres, sur l’esprit, le caractère et les principes de son maître : c’est un véritable éloge, éloge d’autant plus éloquent, qu’il n’a rien qui semble prétendre à l’éloquence : c’est un exposé pur et simple de la doctrine de son maître, quelques détails toujours précieux, quand il s’agit d’un homme tel que Socrate, et qu’ils sont présentés sans affectation, et sans autres ornements que ceux naturellement inséparables d’une diction enchanteresse.
Étudiez Racine et Boileau, nos maîtres, à tous ! […] Ce n’est plus à vous qu’il faut que j’en réponde : Ce n’est plus votre fils, c’est le maître du monde. […] Ainsi, les passages défectueux de ce maître en versification tourneront encore à l’avantage des élèves, et serviront à rendre prudents nos jeunes versificateurs, Conduire le carrosse où l’ont le voit traîné. […] 2) Nous terminons volontiers cette première étude sur Boileau et Racine par la citation des vers ci-dessus, qui rappellent assez bien, selon nous, la manière d’écrire et de penser de nos deux Maîtres : c’est, en quelque sorte, un résumé du style, du talent, et même de la nature propre de chacun d’eux. […] Racine, d’ailleurs, plus sensible aux mauvaises critiques des ignorants et des envieux, et surtout à l’étrange triomphe de Pradon, qu’aux encouragements et aux éloges prophétiques de son maître et ami, était profondément découragé : on l’avait, pour ainsi dire, dégoûté du théâtre.
À l’âge de dix-huit ans, Origène succéda au grand homme dont nous venons de parler, dans la place de maître des écoles d’Alexandrie : c était alors la fonction la plus importante et la plus glorieuse de l’église. […] À une connaissance profonde du cœur de l’homme, il joint l’art de s’en rendre maître quand il veut, et d’imprimer à tous ses mouvements le degré de force et de chaleur nécessaire. […] Il prodigue les saillies et les jeux de mots ; il s’abandonne trop souvent à l’impétuosité de son imagination ; mais quand il sait s’en rendre maître, et la captiver dans les limites convenables, personne ne raisonne avec plus de force, ne connaît mieux le cœur humain, n’observe plus scrupuleusement les bienséances.
Celle-ci est la création et l’œuvre des maîtres. […] La lecture des grands maîtres est le meilleur développement d’une question aussi vaste. […] Il suffit de nommer Tacite et Tite-Live, ces deux maîtres de l’histoire, qui ont été des peintres immortels. […] Mais, dans le génie même des grands maîtres, il y a des qualités nécessaires à tous les esprits, et où tous peuvent prétendre. […] Nous avons emprunté ces détails à notre ancien et excellent maître.
Dévot adorateur de ces maîtres antiques, Je veux m’envelopper de leurs saintes reliques. […] Mais ces grands hommes, en imitant, sont demeurés originaux, parce qu’ils avaient à peu près le même génie que ceux qu’ils prenaient pour modèles ; de sorte qu’ils cultivaient leur propre caractère, sous ces maîtres qu’ils consultaient et qu’ils surpassaient quelquefois ; au lieu que ceux qui n’ont que de l’esprit sont toujours de faibles copistes des meilleurs modèles, et n’atteignent jamais leur art : preuve incontestable qu’il faut du génie pour bien imiter, et même un génie étendu pour prendre divers caractères ; tant s’en faut que l’imagination donne l’exclusion au génie. » 1. Toute la poétique de l’imitation féconde est contenue dans ces confidences d’un maître qui fut disciple des anciens. […] Mon imitation n’est point un esclavage : Je ne prends que l’idée, et les tours, et les lois Que nos maîtres suivaient eux-mêmes autrefois.
Crispin rival de son maître et le Diable boiteux (1707) furent les premiers essais où se révéla sa gaieté spirituelle, son génie inventif, sa connaissance du cœur humain, sa verve pétulante, qui peindra les préjugés et les ridicules moins pour les corriger que pour s’en égayer. […] Il se fit aussitôt un profond silence parmi ses officiers, qui quittèrent tout à coup leur maintien insolent, pour en prendre un respectueux devant leur maître. […] Cela me fut confirmé peu de temps après par mon maître même, et voici à quelle occasion. […] » Ces paroles firent pâlir mon maître, qui me dit avec un souris forcé : « Monsieur Gil Blas, cette pièce n’est donc pas de votre goût ?
Rome, telle qu’elle est, n’a plus besoin d’un maître. […] Mais le peuple actuel, qui manqua de bons maîtres, Nous peut en attendant jeter par les fenêtres. […] Vos maîtres vont passer : saluez la canaille1 ! […] Il faut que les hommes obéissent au devoir et à la loi, ou à la force et à un maître. […] Il récite des lieux communs : c’est un élève de Rousseau, mais indigne du maître.
Que mon maître, couvert de gloire, Me joue ici3 d’un vilain tour ! […] « Madame, Amphitryon, mon maître et votre époux… (Bon ! […] Je me vois dans l’estime, autant qu’on y puisse être ; Fort aimé du beau sexe, et bien auprès du maître. […] Sosie, esclave d’Amphitryon, qui l’a chargé de la part du butin destiné à sa femme Alcmène, s’essaye au discours dans lequel il doit raconter le combat de son maître. […] Les interruptions de Sosie, son admiration pour lui-même, la triple allocution du maître, de la maîtresse et du valet font de ce dialogue une scène unique au théâtre.
Ici plus qu’ailleurs, vouloir c’est pouvoir, et le maître qui n’aurait pas le courage de tenter cette réforme priverait ses élèves d’un plaisir délicat, celui de mieux apprécier nos grands maîtres en les interprétant avec goût. […] salut, maître du monde ! […] Une fois maîtres de ce qu’ils poursuivent, ils en font peu de cas, par comparaison aux choses à venir. […] Rome, telle qu’elle est, n’a pas besoin d’un maître. […] L’assassin de ton maître.
) Ce que Fénelon conseille, j’ai essayé de le faire ; et si le succès ne justifie pas l’entreprise, ce ne sera pas faute d’avoir exactement suivi le plan indiqué par un grand maître pour faire un bon ouvrage. […] Les anciens, nos modèles en vertus, comme ils furent nos maîtres dans tous les arts ; les anciens ne concevaient de véritablement grand en tout genre, que ce qui était éminemment vertueux. […] Aussi me pardonnera-t-on volontiers, je l’espère, d’avoir sacrifié quelquefois au développement de pareilles vérités, les graves niaiseries de la litote et de la catachrèse, et d’avoir mis en exemples, toujours tirés des plus grands maîtres, ce qui ne se trouve ailleurs que sous la forme aride et rebutante des préceptes.
Maître de philosophie. — Hé quoi ? […] Maître de philosophie. — Comment ? […] Maître de philosophie. — Infâmes ! […] Maître de philosophie. — Fripons ! […] Il est vrai que ce qu’il dépense d’un côté, il l’épargne de l’autre, car ses enfants sont sans maîtres et sans éducation.
Les recueils de morceaux choisis ne manquent pas pour s’aider dans ce travail : c’est au maître à en régler l’application d’après la force et les facultés de l’élève. […] Il va sans dire que toute composition ou imitation doit être soumise à la correction d’un maître ; c’est une condition essentielle de progrès ; sans cela, on retomberait toujours dans les mêmes fautes sans s’en apercevoir : Un sage ami, toujours rigoureux, inflexible, Sur vos fautes jamais ne vous laisse paisible. […] Consultez un maître, un ami sage et éclairé ; il vous indiquera ceux qui conviennent le mieux à votre âge, à vos études, à l’état de votre âme et de votre esprit. […] Tous les préceptes du monde ne suffisent pas pour donner du goût ; c’est par l’étude et par la comparaison des modèles qu’il se forme : l’enseignement du maître consiste à faire ressortir les beautés, à les montrer aux yeux des élèves, à exciter en eux la délicatesse du sentiment, à former leur jugement par une critique éclairée et impartiale. […] L’art du maître consiste à faire marcher simultanément la pratique et les règles.
En faisant ces vers, il pensait manifestement à Pope1, à Despréaux, à Horace, leur maître à tous. […] En général, les nations diverses y auraient chacune un coin réservé ; mais les auteurs se plairaient à en sortir, et ils iraient en se promenant reconnaître, là où l’on s’y attendrait le moins, des frères ou des maîtres. […] Ma conclusion pourtant, quand je parle de se fixer et de choisir, n’est pas d’imiter ceux même qui nous agréent le plus entre nos maîtres dans le passé. […] Il faut s’inspirer des maîtres : c’est la seule façon de les imiter. […] madame, toutes nos langues modernes sont sèches, pauvres et sans harmonie, en comparaison de celles qu’ont parlées nos premiers maîtres, les Grecs et les Romains.
Je suis cet Annibal qui, après la bataille de Cannes, devenu maître de presque toute l’Italie, me suis dirigé ensuite vers Rome. […] Tels sont les titres au nom desquels les Romains veulent se faire appeler les maîtres de l’univers ! […] Chez eux commande la loi qui est leur maîtresse souveraine ; ils la craignent bien plus que vos sujets ne vous redoutent vous, leur maître ! […] Quels maîtres ! […] Mais celui qui a besoin d’une garantie de salut, qui tient aux charmes de l’existence, peut aller chercher un maître par une route plus sûre et plus facile.
Victor Cousin fut un maître déjà célèbre, à l’âge où d’ordinaire les mieux doués sont encore étudiants. […] Son style était celui des maîtres, et, en l’assouplissant au genre tempéré de l’histoire biographique, en lui donnant plus de grâce et de simplicité, il ne faisait que prouver une fois de plus que notre siècle n’avait pas produit d’écrivain supérieur à lui ? […] Une certaine pierre dure, noire et gluante, composée, à ce qu’on dit, d’une espèce de seigle, est la nourriture des maîtres de la maison.