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81. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174

Rare et précis dans l’épopée, plus encore dans la tragédie, qui ne le souffre exceptionnellement qu’à l’exposition50, le portrait, et surtout le portrait moral, est mieux placé et plus à l’aise dans la comédie.

82. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338

moi, c’est autre chose…, certaines comédies même, presque d’un bout à l’autre, ne seraient que de longues métalepses.

83. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »

Si nous avons à décrire les phénomènes de la nature, les splendeurs du soleil à son lever ou à son coucher, la lumière se jouant en mille nuances autour de notre globe, le calme d’une belle nuit, un orage, la mer et ses mille aspects merveilleux, la campagne et ses charmes enivrants ; si nous voulons peindre l’homme et la société avec les vertus, les passions ou les travers qui nous présentent sans cesse un drame ou une comédie vivante, il vaut mieux interroger notre mémoire et nos impressions que les livres ; nos compositions auront une couleur plus vraie, nous y ferons circuler davantage la chaleur et la vie.

84. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338

Parmi les anciens, Phèdre dans ses Fables,Térence dans ses Comédies, Horace dans ses Épîtres et ses Satyres, Cicéron dans ses Lettres ; parmi nous La Fontaine et madame de Sévigné offrent en ce genre des exemples sans nombre.

85. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »

C’est une des différences de la satire avec la comédie. […] Chez les Grecs, c’était une pièce dramatique qui tenait une sorte de milieu entre la tragédie et la comédie.

86. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123

Que faites-vous cependant, grand homme d’affaires, homme qui êtes de tous les secrets, et sans lequel cette grande comédie du monde manquerait d’un personnage nécessaire ; que faites-vous pour la grande affaire, pour l’affaire de l’éternité ? […] Bossuet a donné, d’après saint Augustin, une belle définition de la concupiscence, dans ses Maximes et réflexions sur la comédie, VIII.

87. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145

Si, d’un côté, les prologues et les parabases de l’ancienne comédie rentraient dans les exigences du début, de l’autre, ils étaient contraires à la nature de la poésie dramatique.

88. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369

Vous souvenez-vous, par exemple, du commencement de cette charmante petite comédie de Molière, le Sicilien, ou l’Amour peintre, le seul ouvrage peut-être en vers blancs qu’ait produit le xviie  siècle ?

89. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -

Patelinage signifia une comédie analogue à la farce de Maître Patelin.

90. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -

Une comédie.

91. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88

Les femmes alors sortaient en masque, usage qu’on retrouve dans les vieilles comédies de Corneille, et qui avait été apporté d’Italie par les Médicis.

92. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132

Après cette comédie jouée à ses propres dépens, vous croyez bien qu’au moins il ne fera plus le démoniaque.

93. (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique

Sans doute, la comédie et le drame, écrits tantôt en vers et tantôt en prose, sont des genres mixtes, qui ne relèvent pas exclusivement de la poésie. […] Les novateurs, au contraire, prétendent renouveler le théâtre en admettant dans la comédie, contre le précepte de Boileau et l’exemple de Molière, les tragiques douleurs. […] Enfin, dans un âge de lutte et de réforme, comme le dix-huitième siècle, il était impossible que la comédie ne devînt pas, comme la tragédie, une tribune disputée par les partis contraires. […] Dans la comédie, Collin d’Harleville, Andrieux et Picard sont trois noms d’aimable souvenir. […] Deux ans après (1709), Le Sage essayait avec un rare bonheur la comédie de caractère.

94. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »

Vous savez ce que je vous ai dit des opéras et des comédies ; on en doit jouer à Marly : il est très important pour vous et pour moi-même qu’on ne vous y voie point, d’autant plus que vous êtes maintenant à Versailles pour y faire vos exercices, et non point pour assister à toutes ces sortes de divertissements. […] Dans la comédie des Plaideurs de Racine, l’Intimé, plaidant pour un chien qui a dérobé un chapon, remonte au chaos et à la naissance du monde ; Dandin lui crie : Avocat, ah !

95. (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose

N’oublions pas que, dans quelques scènes du Menteur (1642), Corneille inaugura la haute comédie, et prépara la route à Molière. […] Son récit intéresse comme une comédie. […] Feu Madame de Choisi en proposa une à Saint-Cloud, et dit en badinant à Madame de Vendôme, qu’il fallait donner la comédie à M. de Lisieux. […] Brion se chargeait de la comédie, et des violons, et moi je me chargeais de la collation. […] Après cette comédie jouée à ses propres dépens, vous croyez bien qu’au moins il ne fera plus le démoniaque.

96. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463

Ses comédies ne font rire qu’à ses dépens ; mais il reste sans rival dans la poésie légère, badine et philosophique.

97. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600

Il donne aux passions une expression familière, sans mêler à la tragédie le ton de la comédie.

98. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322

Legendre qui dit au § xii : « Deux lignes sont dites parallèles, lorsqu’étant situées dans le même plan, elles ne peuvent se rencontrer à quelque distance qu’on les prolonge l’une et l’autre. » L’autre est d’un critique qui, dissertant sur les comédies de Molière, compare Agnès « à cette fleur exotique qui se développe en un moment, et qu’un jardinier mal avisé a mise sous cloche.

99. (1852) Précis de rhétorique

Dans la poésie noble, dans l’épopée par exemple, la tragédie, la haute comédie, etc., cette exception à la règle générale ne serait point reçue. […] La comédie (haute). La comédie populaire.

100. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »

Le cardinal de Richelieu entendant la lecture que lui faisait Colletet d’une de ses comédies, lui donna six cents livres pour six vers seulement qu’il trouvait fort beaux.

101. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -

Dante avait pris Virgile pour maître et pour guide en son pèlerinage de la Divine Comédie.

102. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83

Que faites-vous cependant, grand homme d’affaires, homme qui êtes de tous les secrets, et sans lequel cette grande comédie du monde manquerait d’un personnage nécessaire ; que faites-vous pour la grande affaire, pour l’affaire de l’éternité ?

103. (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »

Mais l’emploi même de cette figure supposait un travail réfléchi, qui ne pouvait s’accorder avec l’infatigable mobilité de l’imagination de Voltaire, avec cette avidité de succès qui embrassait et traitait à la fois la tragédie, la comédie, la physique, l’histoire, les contes, les romans, etc.

104. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302

D’une société de trois ou quatre intimes amis, il faut voler à l’opéra, à la comédie, voir des curiosités comme un étranger, embrasser cent personnes en un jour, faire et recevoir cent protestations ; pas un instant à soi, pas le temps d’écrire, de penser, ni de dormir.

105. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118

Nous citerons comme modèles en ce genre, l’histoire de Joseph, dans la Bible ; les Satires et les Épîtres d’Horace ; les comédies de Térence ; les Commentaires de César ; le Vieillard et les trois Jeunes hommes, la Laitière et le Pot au lait, de La Fontaine ; le portrait du Fat, de Desmahis ; les Tisons, par le P.

106. (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.

. — D’un autre côté, il semble que Boileau aurait pu aborder d’autres genres plus voisins du sien, la haute comédie, par exemple, et, marchant sur les traces de l’écrivain qui, selon lui, honorait le plus le règne de Louis XIV, composer peut-être, qui sait ?

107. (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique

Je tiens que l’unité d’action consiste, dans la comédie, en l’unité d’intrigue ou d’obstacle aux desseins des principaux acteurs, et en l’unité de péril dans la tragédie, soit que son héros y succombe, soit qu’il en sorte. […] Ayez autant d’esprit que vous voudrez, ou que vous pourrez, dans un madrigal, dans des vers légers, dans une scène de comédie, qui ne sera ni passionnée ni naïve ; dans un compliment, dans un petit roman, dans une lettre, on vous vous égayerez, pour égayer vos amis. […] Né le 6 juin 1606, l’avocat poète avait, dès l’âge de vingt-trois ans, placé sur la scène ; dans une pièce intitulée Mélite, une aventure qui lui était personnelle, et, encouragé par le succès, il avait fait suivre cette comédie de quelques autres ; à vingt-neuf ans, abordant la tragédie, il avait dans Médée trouvé quelques traits sublimes ; à trente, il faisait paraître le Cid : et la France ravie saluait de ses applaudissements enthousiastes le nom du grand Corneille. […] Avant sa trente-septième année, l’auteur de tant de hautes conceptions tragiques nous donnait encore, dans le Menteur, notre première comédie de caractère, demeurée l’une des meilleures397.

108. (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie

Préface Nous nous sommes proposé un double but en publiant ce livre ; répondre au programme officiel de l’enseignement secondaire spécial (troisième année d’études), et compléter les recueils de M. Léon Feugère pour les classes supérieures1. La tâche délicate de choisir chez des auteurs contemporains les pages les plus dignes d’être placées sous les yeux de la jeunesse a été pour nous singulièrement facilitée par les excellentes indications de la liste officielle : nous les avons suivies scrupuleusement. Nous nous sommes réservé une seule liberté, celle d’élargir le cadre tracé par M. le ministre de l’instruction publique. C’était justice, par exemple, de donner une place à l’école qui précède la renaissance poétique de 1820 et forme la transition entre le dix-huitième siècle et le nôtre.

109. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408

Thalie, muse qui présidait à la comédie, et même à la botanique.

110. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »

Le dialogue philosophique ou littéraire a pour objet de développer, de prouver une vérité ; le dialogue poétique représente une action, comme dans la tragédie, la comédie et le drame en général ; cette action a souvent son exposition, son nœud et son dénouement.

111. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »

Vous savez ce que je vous ai dit des opéras et des comédies : on en doit jouer à Marly : il est très important pour vous et pour moi-même qu’on ne vous y voie point, d’autant plus que vous êtes présentement à Versailles pour y faire vos exercices, et non point pour assister à toutes ces sortes de divertissements.

112. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281

Ses comédies ne font rire qu’à ses dépens ; mais il reste sans rival dans la poésie légère, badine et philosophique.

113. (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)

Ce vice va jusqu’au ridicule, et un avocat qui y tomberait serait un vrai personnage de comédie. […] C’est pour tourner en ridicule l’un et l’autre de ces défauts que Racine, dans sa comédie des Plaideurs, introduit de prétendus avocats qui, parlant d’un chapon dérobé, remontent jusqu’au chaos, à la naissance du monde et à la fondation des empires. […] D’Aguesseau, ayant à discuter les droits des prétendants à la succession d’un acteur de la Comédie italienne, ne se permet pas de le désigner par son nom de comédien : « Tiberio Fiorelli, dit-il, connu sous un autre nom dans le monde. » En marge est le nom de Scaramouche, qui a été jugé indigne d’entrer dans le texte124. […] On sait assez que le style de l’histoire n’est pas celui d’une oraison funèbre ; que la comédie ne doit point se servir des tours hardis de l’ode, des expressions pathétiques de la tragédie, ni des métaphores et des comparaisons de l’épopée. […] Ainsi un personnage de comédie n’aura ni idées sublimes ni idées philosophiques ; un berger n’aura point les idées d’un conquérant ; une épître didactique ne respirera point la passion, et dans aucun de ces écrits on n’emploiera ni métaphores hardies, ni exclamations pathétiques, ni expressions véhémentes.

114. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »

Molière, dans son excellente comédie des Précieuses ridicules, nous en fournit, à dessein, beaucoup d’exemples.

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