…………………………………………………………………… Ils ne savent donc pas ces vulgaires rimeurs, Quelle force ont les arts pour corrompre les mœurs : Ils ne savent donc pas que leurs plumes grossières Referment les sillons tracés par les lumières, Combien il est affreux d’empoisonner le bien, Et de porter le nom de mauvais citoyen. […] Les sources du riant, dans la fable, sont : 1° De transporter aux animaux des dénominations et des qualités qui ne se donnent qu’aux hommes : Certain renard gascon ; une Hélène au beau plumage ; Sa Majesté fourrée ; un citoyen du Mans, chapon de son métier ; Monsieur du Corbeau ; 2° De comparer de petites choses à ce qu’il y a de plus grand ; de mesurer les grands intérêts par les petits : Deux coqs vivaient eu paix : une poule survint, Et voilà la guerre allumée.
Il va sans dire que ce ne sont pas toujours des vieillards qui composent le chœur ; suivant que le sujet l’exige, il peut être formé de femmes, de jeunes gens, de citoyens, d’esclaves, de prêtres, de soldats : seuls, les étrangers ne peuvent en faire partie, car il représente le peuple, et pour y jouer, un rôle, il faut être Grec. […] Utilitas rei publicæ, c’est-à-dire l’honneur et la puissance de Rome, romanam condere gentem, sa domination sans cesse grandissante, voilà la seule préoccupation de tout bon citoyen. […] Néanmoins, quelle qu’ait été sa faiblesse, on ne saurait oublier qu’il la paya de sa vie, et la postérité doit conserver une haute estime au grand citoyen qui prononça les Catilinaires et les Philippiques. […] Chez lui, le citoyen est admirable, mais l’homme est vraiment sauvage. […] Aussi, le seul parti qui reste à Catilina, c’est de s’éloigner de Rome, et d’emmener avec lui la troupe odieuse de ses complices : le mépris des citoyens, l’aversion du Sénat, ses complots déjoués, tout l’y engage.
Peu de nations se soumirent à lui, sur les autels desquelles il ne fit des sacrifices : il semblait qu’il n’eût conquis que pour être le monarque particulier de chaque nation et le premier citoyen de chaque ville.
ni la garde qu’on fait toutes les nuits sur le mont Palatin, ni les soldats distribués pour veiller la sûreté de la ville, ni l’effroi répandu parmi le peuple, ni le concours de tous les bons citoyens, ni l’appareil redoutable de ce lieu auguste, ni le visage et le regard irrité des sénateurs, ne font aucune impression sur toi !
L'éloquence est née pour les citoyens libres. […] Marius est fort blâmable d’avoir fait mourir un grand nombre de citoyens. […] la patrie est personnifiée ; on se la figure comme animée et capable de parler au cœur d’un citoyen.
Songez que le ministre Necker, pour remédier à l’embarras des finances, ne demandait rien moins que le quart de la fortune de chaque citoyen ; songez quelle opposition devait soulever et souleva réellement l’idée d’un si formidable impôt ; songez que l’orateur avait déjà parlé trois fois dans la séance, qu’il était plus de quatre heures, ce qui répond à six ou à sept dans nos habitudes actuelles, que l’attention de tous était fatiguée, épuisée par la longueur et la violence de la discussion.
Tantôt il évoque les morts, tantôt il personnifie la patrie, pour gémir sur les attentats d’un citoyen rebelle.
« Il faudrait donc, dans la république des lettres, traiter les satiriques superficiels comme des séditieux qui ne cherchent qu’à brouiller ; et les critiques sages, au contraire, comme de bons citoyens qui ne travaillent qu’à faire fleurir la raison et les talents.
Le mot classique, pris en ce sens, parait chez les Romains, où il signifiait les citoyens de la première classe, qui possédaient un revenu déterminé.
Les vertus privées ont droit à cet hommage, comme les vertus publiques ; et les titres de bon parent, de bon ami, de bon citoyen, méritent bien d’être gravés sur le marbre.
Si un substantif est accompagné de plusieurs adjectifs, qui expriment des qualités opposées, il faut, avant chaque adjectif, répéter l’article, soit simple, soit particulé : = les pauvres et les riches citoyens sont égaux dans le sanctuaire de la justice : = votre ami a une profonde connaissance de la géographie ancienne et de la moderne. […] Voyez aussi cette phrase de Fléchier : citoyens, étrangers, ennemis, peuples, rois, empereurs le plaignent et le révèrent . Elle a bien plus de vivacité, d’énergie et de grâce, qu’elle n’en aurait eu, si l’orateur, faisant usage de l’article, avait dit : les citoyens, les étrangers, les ennemis, les peuples, les rois, les empereurs le plaignent et le révèrent.
Quand il y avait une noblesse en France, il y avait en même temps un excellent adage : Noblesse oblige ; c’est-à-dire les prérogatives que la société attache à une haute naissance exigent de ceux à qui le hasard les a données un courage, une élévation, une générosité, certaines qualités enfin, en quelque sorte héréditaires, dans les actes, dans les sentiments, dans les habitudes, qui doivent les distinguer du commun des citoyens et se refléter dans leur langage.
Je suis certaine encore que vous ne perdrez jamais le souvenir de ce que vous devez à ceux qui vous ont dirigé dans l’École que vous quittez, et principalement à ce Citoyen vertueuxa que ses grandes qualités ont, pour ainsi dire, associé à l’œuvre immortelle de ce règne.
Au moins l’amour-propre d’un misanthrope n’est que sauvage et inutile au monde ; mais celui de ce faux philanthropes est traître et tyrannique ; ils promettent toutes les vertus de la société, et ils ne font de la société qu’un trafic dans lequel ils veulent tout attirer à eux, et asservir tous les citoyens.
C'est un crime de mettre aux fers un citoyen romain, c’est un attentat de le battre de verges, c’est presque un parricide de le faire mourir ; que sera-ce de l’attacher à une croix ? […] Le sénat gémit ; les chevaliers se lamentent ; Rome entière est en pleurs ; les villes municipales se désolent ; les colonies sont au désespoir ; les campagnes elles-mêmes déplorent la perte d’un citoyen si bienfaisant, si utile, si débonnaire. […] Civitas (de civis, formé de coire) désigne une totalité de citoyens formant un corps politique. […] Tributum(de tribus, parce qu’on levait les impôts par tribus) était l’argent que payait chaque citoyen à raison de ses revenus. — Vectigal (de vehere) comprenait tous les droits que l’on payait pour les marchandises qui entraient ou qui sortaient. — Census (de censeo) était le revenu de chaque particulier ; il désignait aussi le dénombrement des biens et des familles. — Exactio, la levée des impôts.
La République est une dépouille ; et sa force n’est plus que le pouvoir de quelques citoyens et la licence de tous. […] Malheureux, qui voulaient être citoyens sans qu’il y eût de cité, et tenir leurs richesses de la main de leurs destructeurs ! Bientôt Rome leur demanda pour otages trois cents de leurs principaux citoyens ; elle se fit livrer les armes et les vaisseaux, et ensuite leur déclara la guerre. […] peut-on dire de bonne foi que cet état sauvage mérite nos regrets, que l’homme animal farouche fût plus digne que l’homme citoyen civilisé ? […] Choisissez parmi les plus riches, afin de sacrifier moins de citoyens.
(Extrait) Le ministre des finances, Necker, avait proposé pour sauver l’État, menacé de la banqueroute, l’établissement d’une contribution patriotique qui devait s’élever au quart du revenu de chaque citoyen. […] Choisissez parmi les plus riches, afin de sacrifier moins de citoyens. […] Y a-t-il eu au monde une vertu plus malheureuse et même plus mal employée que celle des citoyens qu’on a appelés les derniers Romains ? […] Chacun peut y apprendre quelque chose, le pauvre comme le riche, l’ignorant comme le savant, le simple citoyen comme l’homme d’État. […] Mais si Franklin a été un homme de génie, il a été aussi un homme de bon sens ; s’il a été un homme vertueux, il a été aussi un homme honnête ; s’il a été un homme d’État glorieux, il a été aussi un citoyen dévoué.
Je suppose, ce qu’à Dieu ne plaise, que toute notre Angleterre soit athée par principes, je conviens qu’il pourra se trouver plusieurs citoyens qui, nés tranquilles et doux, assez riches pour n’avoir pas besoin d’être injustes, gouvernés par l’honneur, et, par conséquent, attentifs à leur conduite, pourront vivre ensemble en société.
On croyait que la musique était encore nécessaire à l’éloquence lorsque, du haut de la tribune, ce même Gracchus prononçait ces terribles harangues qui armaient la moitié des citoyens de Rome contre l’autre moitié.
La leçon ne fut pas perdue, et parmi les fureurs qui attristent des années à jamais néfastes, nos regards se reposeront avec respect sur de nobles figures, le chancelier de l’Hospital (1505-1573), aussi grand citoyen qu’éloquent orateur, et le président de Thou, dont la gravité rappellerait Thucydide s’il n’avait pas écrit en latin son impartiale histoire.
Composez vos bataillons, non pas de gens sans aveu, mais de citoyens qui se nourrissent des principes de la république, et soient immédiatement attachés à sa prospérité.
Si la richesse y produit encore des voluptueux, elle y produit aussi des citoyens ; si elle énerve des âmes, elle en fortifie d’autres.
Tout scélérats qu’eussent été ses juges, comme ils le furent en effet, ces citoyens pervers et dignes du dernier supplice, la force de votre éloquence leur aurait arraché du fond de l’âme toute cette perversité. » On peut dire avec vraisemblance la même chose de Socrate. […] » Fasse le ciel qu’il s’en élève, et en grand nombre, de ces citoyens éloquents ! […] Ils n’ont, dit-il, rendu leurs citoyens que riches, puissants, belliqueux, et ils en ont été ensuite maltraités. […] Il finit en demandant où sont les citoyens que ces rhéteurs ont guéris de leurs mauvaises habitudes ; où sont les gens qu’ils ont rendus tempérants et vertueux. […] Les juges, les chanoines, l’évêque, le subdélégué, l’élu, le receveur du grenier à sel, le citoyen aisé, personne n’a de livre, personne n’a l’esprit cultivé ; on n’est pas plus avancé qu’au XIIè siècle.
Dante vit comme nous les factions humaines Rouler autour de lui leurs fortunes soudaines ; Il vit les citoyens s’égorger en plein jour, Les partis écrasés renaître tour à tour ; Il vit sur les bûchers s’allumer les victimes ; Il vit pendant trente ans passer les flots de crimes, Et le mot de patrie à tous les vents jeté, Sans profit pour le peuple et pour la liberté ! […] Quand ses lauriers soumis se courbaient sous les lois, Quand, simple citoyen, soldat du peuple libre, Aux bords de l’Éridan, de l’Adige et du Tibre, Foudroyant tour à tour quelques tyrans pervers, Des nations en pleurs sa main brisait les fers ; Ou quand son noble exil aux sables de Syrie Des palmes du Liban couronnait sa patrie. […] Elle était composée de plusieurs classes de citoyens couronnés de fleurs, et remarquables par leur beauté. […] Justice, citoyens ! […] Comme un bon citoyen dans le sein de sa ville ; L’autre, tout débonnaire, au milieu du sénat A vu trancher ses jours par un assassinat.
Brutus et Cassius crurent affranchir leurs citoyens en le tuant comme un tyran, malgré sa clémence110. […] Enfin, les droits légitimes ou usurpés ne se soutenaient que par de l’argent ; les princes, pour en avoir, dépouillaient les temples, confisquaient les biens des plus riches citoyens : on faisait mille crimes pour donner aux Romains tout l’argent du monde. […] On gagna d’abord quelques citoyens par des présents et des espérances ; on s’assura de l’abbé Jean de Vatteville, frère de celui qui, ayant insulté à Londres l’ambassadeur de France, avait procuré, par cet outrage, l’humiliation de la branche d’Autriche espagnole344. […] Il n’avait pour garnison que quatre cents soldats et les citoyens, et il osa se défendre. […] Au reste, il n’a que ce fier ennemi ; tous les autres oiseaux de guerre le respectent, et il est en paix avec toute la nature : il vit en ami plutôt qu’en roi au milieu des nombreuses peuplades des oiseaux aquatiques, qui toutes semblent se ranger sous sa loi ;’il n’est que le chef, le premier habitant d’une république tranquille, où les citoyens n’ont rien à craindre d’un maître qui ne demande qu’autant qu’il leur accorde, et ne veut que calme et liberté.
Pour lors327 vous publiâtes ces tables qui décidèrent de la vie et de la mort de chaque citoyen. » « Et c’est tout le sang que j’ai versé qui m’a mis en état de faire la plus grande de toutes mes actions. […] J’ai paru devant les Romains, citoyen au milieu de mes concitoyens ; et j’ai osé leur dire : “Je suis prêt à rendre compte de tout le sang que j’ai versé pour la république ; je répondrai à tous ceux qui viendront me demander leur père, leur fils ou leur frère328.” […] » « Eucrate, me dit-il, je n’eus jamais cet amour dominant pour la patrie dont nous trouvons tant d’exemples dans les premiers temps de la république ; et j’aime autant Coriolan, qui porte la flamme et le fer jusqu’aux murailles de sa ville ingrate, qui fait repentir chaque citoyen de l’affront que lui a fait chaque citoyen, que celui qui chassa les Gaulois du Capitole. […] Mais mourez, et vous aurez l’avantage de mourir citoyens d’une ville libre. » « J’ai cru qu’ôter la liberté à une ville dont j’étais citoyen était le plus grand des crimes. […] Si j’avais vécu dans ces jours heureux de la république où les citoyens, tranquilles dans leurs maisons, rendaient aux dieux une âme libre, vous m’auriez vu passer ma vie dans cette retraite, que je n’ai obtenue que par tant de sang et de sueur. » « Seigneur, lui dis-je, il est heureux que le ciel ait épargné au genre humain le nombre des hommes tels que vous.
C’est un théâtre, un spectacle nouveau, Où tous les morts, sortant de leur tombeau, Viennent encor sur une scène illustre, Se présenter à nous dans leur vrai lustre, Et du public, dépouillé d’intérêt, Humbles acteurs, attendre leur arrêt, Là, retraçant leurs faiblesses passées, Leurs actions, leurs discours, leurs pensées, A chaque état ils reviennent dicter Ce qu’il faut fuir, ce qu’il faut imiter ; Ce que chacun, suivant ce qu’il peut être, Doit pratiquer, voir, rechercher, connaître ; Et leur exemple, en diverses façons, Donnant à tous les plus nobles leçons, Rois, magistrats, législateurs suprêmes, Princes, guerriers, simples citoyens mêmes, Dans ce sincère et fidèle miroir, Peuvent apprendre à lire leur devoir. […] Mais que l’émeute aussi passe devant sa porte, Soudain l’instinct du mal le saisit et l’emporte, Le voilà grossissant les bandes de vauriens, Molestant le repas des tremblants citoyens, Et hurlant et le front barbouille de poussière, Prêt à jeter à Dieu le blasphème et la pierre. […] Enfin, chaque tombeau de cet enclos tranquille Renferme un citoyen qui fut toujours utile.
Extraits des classiques français Dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles Accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet professeur de rhétorique au lycée impérial Louis-le-Grand A l’usage de tous les établissements d’instruction cours moyens grammaire et enseignement spécial Première partie : prose Paris Librairie Classique de Ch. Fouraut et Fils 47, Rue Saint-André-des-Arts, 47 1870 Préface On a publié, sous des titres divers, bien des recueils analogues au nôtre, et l’on en publiera beaucoup d’autres encore ; car, outre que ces anthologies sont indispensables à la jeunesse, il est besoin, pour entretenir leur fraîcheur, de les renouveler avec les générations qui passent sur les bancs de nos écoles. Je n’en veux pour preuve que l’air un peu fané de tel gros bouquet cueilli jadis, vers le commencement du siècle, dans des terrains réputés classiques, et où l’ivraie pourtant ne manquait pas. Sans déprécier un ouvrage qui compte d’honorables services, il est permis de dire qu’il ne suffit plus à notre goût littéraire ; car en lisant ces pages, où apparaît comme un revenant habillé à la mode du premier Empire, on est parfois tenté de croire que des morceaux choisis ne sont pas toujours des morceaux de choix. Puisse-t-on ne point adresser ce reproche à nos essais, qui composent une collection de modèles appropriés à tous, les degrés de l’enseignement !
Il en est de même de tous les faits, dont les détails peuvent être utiles aux lecteurs de toutes les classes, au simple citoyen, au militaire, à l’homme d’état, aux souverains mêmes.
Au moins l’amour-propre d’un misanthrope n’est que sauvage et inutile au monde ; mais celui de ces faux philanthropes est traître et tyrannique ; ils promettent toutes les vertus de la société, et ils ne font de la société qu’un trafic dans lequel ils veulent tout attirer à eux, et asservir tous les citoyens.
Préface Les deux volumes de notre cours supérieur ont pour objet principal d’initier sérieusement à la connaissance de l’histoire de la littérature française depuis Malherbe et Pascal ; étude à laquelle il n’a pas encore été fait une assez large part dans le programme des humanités. Ici, comme dans tous nos Cours, le dix-septième siècle domine ; mais il ne figure pas seul. Ne s’attacher qu’à une époque ne serait point enseigner l’histoire littéraire. Ce ne serait pas non plus, croyons-nous, la meilleure manière de former le goût et l’esprit des jeunes gens et de leur inspirer, en les intéressant, l’amour et la passion du beau. À moins d’être de ces hommes enthousiastes outre mesure du dix-septième siècle, qui ne se nourrissent que des livres qu’il a produits, ne peuvent rien goûter hors de là, et se persuadent qu’à de certains génies seuls appartient l’initiative de la pensée humaine ; à moins de porter cette étroitesse d’esprit dans un culte au fond si légitime, on doit bien reconnaître que le privilège du beau et bon style n’appartient pas à l’époque de Louis XIV privativement à tout autre siècle.
Je le tirerai de sa cinquième harangue contre Verrès (ch. 62), où se trouve la description des cruautés que ce gouverneur exerça en Sicile envers Gavius, citoyen romain. […] Au moment de s’embarquer à Messine, et se croyant déjà sauvé, il avait proféré quelques menaces de dénoncer Verrès à son arrivée à Rome, et de l’appeler à se justifier d’avoir mis dans les fers un citoyen romain. […] Dans la guerre du Péloponnèse, lorsque les Athéniens furent défaits en Sicile, et que les vainqueurs se disposaient à mettre à mort leurs prisonniers, ils épargnèrent ceux d’entre eux qui récitaient des vers d’Euripide, par vénération pour ce grand poète, qui était citoyen d’Athènes. […] Peut-être aussi que, dans ces temps reculés, de quelque amour de la liberté que fussent animés les citoyens d’un État, l’influence des chefs était moins bien appréciée, et les causes politiques moins bien connues que dans nos temps modernes. […] Ils nous représentent, entre les principaux citoyens de l’ancienne Rome, une conversation où président la liberté, la politesse et la dignité.
Sous cette polémique, parfois trop injurieuse, on sent du moins battre le cœur du citoyen luttant pro aris et focis.