Sans parler, en effet, de toutes les figures dont j’ai, dans l’occasion, annoncé le retranchement, et de toutes celles que j’ai rejetées dans les notes, j’aurais pu nommer l’ épithète et l’épithétisme, et recommander à ce propos d’éviter les épithètes fades, oiseuses et déplacées, un des défauts les plus énervants pour le style ; j’ai volontairement oublié l’adjonction, la conglobation, l’atroïsme, le mérisme, l’harmonisme, etc.
Pour ce mot, déjà rencontré, voir la note 2 de la page 221.
C’est confondre deux choses bien différentes, l’intensité ou la force du son, avec la clef ou la note du ton sur lequel on parle. […] Ils consistent dans ces modulations de la voix, dans cette variété de notes et de sons que l’on emploie en parlant. […] Mais qu’il prenne garde de trop s’abaisser ; lorsqu’il aura occasion de rappeler quelque anecdote légère ou plaisante, il fera toujours mieux de la rejeter à la note, que de risquer quelques phrases trop familières en l’intercalant dans le cours de la narration.
Il décrit dans ses notes intimes les émotions de cette journée. […] Banalité du fond, dans ces thèmes d’allure vulgaire, dont l’oreille est vite lasse ; banalité de la forme, dans ces variations « brillantes », véritables avalanches de notes, sans phrase musicale qui les relie, sans idée.
Dès qu’elle réclame un commentaire, une note explicative, elle est défectueuse ; c’est là le vice radical de certains ouvrages écrits du point de vue d’une société ou d’une coterie.
Est-il besoin de remarquer ici que M. de Lamartine force un peu la note ?
Delille et ses ouvrages la Note C, à la fin du volume.
Contemporain de notre unité territoriale et politique, il sera définitivement constitué vers le règne de François Ier, en un siècle où on ne lit plus Joinvillo que dans une traduction, et où Marot, rééditant Villon, né soixante ans auparavant, juge nécessaire d’en expliquer le texte par des notes marginales.
(Note de la Bruyère.)
(Voir la note p. 274, Recueil des classes supérieures.)
(Note de Buffon.)
Les notices générales sur chaque siècle qui précèdent les notices particulières sur chaque auteur, l’étendue et le sérieux de ces notices, le choix et l’importance des morceaux, les notes grammaticales, philologiques, littéraires, historiques, etc. dont ils sont accompagnés ; tout cet ensemble rendra, nous osons l’espérer, cet ouvrage aussi utile et aussi neuf que nous l’avons désiré.
Toutefois, dans Médée (1634), son génie s’était déjà révélé par des notes superbes et des tirades hautaines, quand parut le Cid, en 1636.
Avertissement Le nouveau plan d’études de l’enseignement secondaire, fixé par l’arrêté du 2 août 1880, et accompagné d’une note explicative des nouvelles méthodes qui doivent être désormais appliquées, en prescrivant un enseignement plus direct et plus développé de la langue française, a consacré de nouveau l’utilité et la nécessité des Recueils destinés à représenter, dans la suite continue de morceaux choisis chez les écrivains classiques, l’histoire de la langue et de la littérature, de leur marche et de leurs progrès. […] Ces passages et les notes qui, à l’occasion, les accompagnent peuvent contribuer à satisfaire ou à développer chez l’élève la curiosité et le goût des œuvres d’art, dont la connaissance, s’alliant heureusement à celle des œuvres littéraires, entre de plus en plus dans l’éducation, à provoquer ses visites dans nos musées, à fixer son attention sur nos monuments. […] Si les tableaux généraux sont utiles et les notices particulières indispensables pour éclairer l’élève sur les temps et sur les hommes, les notes et commentaires sont nécessaires aussi pour le guider dans sa lecture et lui fournir sur le champ et sur place des notions diverses qui lui épargnent des recherches souvent difficiles ou impossibles. […] Nos notes sont donc surtout, soit des éclaircissements historiques, biographiques, littéraires, soit des indications de rapprochements et de comparaisons, quand l’élève peut en trouver par lui-même les textes, ou les citations mêmes, quand il ne peut y avoir recours, soit quelques vues générales brièvement résumées. […] Des notes, au besoin, préviendront les confusions possibles.
[Épigraphe.] Multa magis quam multorum lectione formanda mens et ducendus est color… Paucos, qui sunt eminentissi, excerpere in animo fuit ; facile autem erit studiosis, qui sint his simillimi, judicare1. Quintilien, Inst. orat., X, 1. [Préface.]
On en avait répandu d’abord des copies imparfaites, exécutées sur des notes prises par quelques auditeurs, et bientôt on les a vendues publiquement. […] Si l’harmonie du langage était chez les Grecs et les Romains un objet d’une bien plus haute importance que chez nous, il s’ensuit naturellement qu’en parlant en public ils employaient une bien plus grande variété de notes, de tons et d’inflexions de voix, et c’est évidemment le motif pour lequel ils s’appliquaient avec tant de soins à construire leurs phrases de manière à en rendre la prononciation musicale.
Cette note attendrie est rare chez Voltaire, mais elle est pourtant habituelle à ses lettres de Berlin et de Potsdam ; elles finissent presque toutes par quelques mots mélancoliques :« Je vous embrasse tristement.
Il y a du nombre dans notre langue comme il y en a dans un chant composé de notes de même valeur ; tous les temps de chaque mesure sont égaux, ou du moins on compte pour rien la différence qui est entre eux. […] Il est vrai que jusqu’à ce qu’il ait acquis cette fermeté, cette présence d’esprit, cette facilité d’expression qui ne peuvent être que le fruit de la pratique, le jeune orateur doit confier à sa mémoire tout ce qu’il se propose de dire au public ; mais aussitôt que quelques travaux de cette espèce lui auront donné de la confiance, il trouvera plus d’avantage à ne pas circonscrire si étroitement son imagination, et à se borner à écrire seulement au préalable quelques idées qui lui serviront de point de départ, et, pour le surplus, à prendre des notes sur les objets principaux et sur les pensées les plus saillantes, en se fiant, pour l’expression, à la chaleur de l’improvisation. De courtes notes, sur la substance du discours, sont d’une grande utilité, surtout pour ceux qui commencent à parler en public ; ils s’accoutumeront, de cette manière, à un certain degré de précision et d’ordre, qu’ils s’exposeraient à perdre s’ils parlaient fréquemment sans ce secours. Ces notes les habitueront à une logique plus puissante sur l’objet en question, et les serviront merveilleusement dans la classification de leurs pensées avec ordre et méthode. […] Mais il faut bien prendre garde de toucher une note trop élevée, et de commencer sur un ton qu’on ne serait pas capable de soutenir dans la suite du discours.
(Note des éditeurs). […] Et pour que, rien n’y manque, le poète invente encore une Ériphile, dont la jalousie jette sa note criarde dans leur duo d’amour. — Libre aux moqueurs de railler Racine d’avoir fait à la galanterie de son temps de trop grandes concessions ; mais, pour nous, n’oublions pas que ces concessions étaient obligées, et qu’une tragédie sans amour était, à cette époque, difficilement acceptée sur le théâtre. — On voit donc que les reproches adressés à Racine par les fanatiques d’Euripide, ne sont pas plus fondés que ceux dont ce dernier était l’objet : Racine ne pouvait transporter sur notre scène, au risque d’étonner ou de choquer les spectateurs, les mœurs rudes et naïves de l’antiquité, et il a dû prêter en partie à ses personnages la dignité et la délicatesse des hommes de son temps. […] Buffon, après avoir parlé des qualités essentielles du style, ordre et le mouvement, traite ensuite des qualités accessoires : 1º la noblesse, qui consiste « à ne nommer les choses que par les termes les plus généraux, » théorie chère à Buffon ; 2º la gravité et la sévérité, « qui résultent de la répugnance constante pour l’équivoque et la plaisanterie ; » 3º la persuasion, « fruit de la sincérité de l’écrivain. » Conclusion. — Quand toutes ces qualités seront réunies, le ton, qui est la physionomie même de la pensée, sera ce qu’il doit être, et le ton n’est que « la convenance du style à la nature du sujet. » Buffon insiste alors sur le style sublime, dans un passage où l’on sent un peu trop percer, comme en maint endroit du Discours sur le style, la note personnelle ; puis il termine par un développement sur l’importance capitale du style qui « est l’homme même, » et peut seul promettre aux auteurs l’immortalité, car « les ouvrages bien écrits sont les seuls qui passeront à la postérité. » Tel est le Discours sur le style, où l’on aimerait à trouver un enchaînement plus rigoureux.
Note générale.
Sous la régence du duc d’Orléans, dont il était l’ami, il fut assez activement mêlé aux affaires ; ensuite il se retira dans ses terres, peu après la mort de ce prince, et ne songea plus qu’à mettre à profit, pour rédiger ses Mémoires, les notes précieuses qu’il avait recueillies.
Voyez ce mot dans les notes à la fin de ce volume.
Éloge de Mongin, note a.
Une fois donc le diapason du discours donné par le prélude, malheur à l’orateur qui laissait échapper une note fausse, c’est-à-dire une intonation douteuse ou un geste excessif !
aussi, dans notre édition classique des Oraisons funèbres de Fléchier, les notes sur l’Histoire de Théodose, p. 325 et suiv.) […] Voyez tout le chapitre et les notes.
Cette idée nous dirigera dans le genre de style que nous devrons suivre ; ou, pour parler le langage de la musique, cette idée nous donnera le ton, ou la note principale qui servira de base à toutes les autres.
Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume.
Je me suis abstenu de toute note admirative et j’ai admis avec une grande sobriété quelques éclaircissements étymologiques et les explications qui m’ont paru indispensables, soit pour indiquer l’intérêt tout particulier qui s’attache à un morceau, soit pour marquer la place d’une scène ou d’un fragment dans une composition dramatique.
L’orateur est ici comme le chanteur et le musicien ; les dernières notes décident du succès du morceau tout entier.
Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.
Je n’y mets aucune note, pour laisser aux maîtres, qui voudraient bien accepter ce recueil, toute liberté de commenter ces textes à leur aise.
Je me suis abstenu de toute note admirative et j’ai admis avec une grande sobriété quelques éclaircissements étymologiques et les explications qui m’ont paru indispensables, soit pour indiquer l’intérêt tout particulier qui s’attache à un morceau, soit pour marquer la place d’une scène ou d’un fragment dans une composition dramatique.