notre arrêt est prononcé : nos crimes rendent notre condamnation certaine ; on nous laisse encore un jour pour éviter ce malheur et changer la rigueur de notre sentence éternelle ; et ce jour unique, et ce jour rapide, nous le passons indolemment en des occupations vaines, oiseuses, puériles ; et ce jour précieux nous est à charge, nous ennuie : nous cherchons comment l’abréger ; à peine trouvons-nous assez d’amusements pour en remplir le vide : nous arrivons au soir sans avoir fait d’autre usage du jour qu’on nous laisse, que de nous être rendus encore plus dignes de la condamnation que nous avions déjà méritée.
Des changements de posture, comme des gens peu assis ou mal debout ; un certain soin de s’éviter les uns les autres, même de se rencontrer des yeux ; les accidents momentanés qui arrivaient de ces rencontres ; un je ne sais quoi de plus libre en toute la personne, à travers le soin de se tenir et de se composer ; un vif, une sorte d’étincelant autour d’eux les distinguaient malgré qu’ils en eussent.
« Il est des esprits méditatifs et difficiles qui sont distraits dans leurs travaux par des perspect ves immenses et les lointains du beau céleste, dont ils voudraient mettre partout quelque image ou quelque rayon, parce qu’ils l’ont toujours devant la vue, même alors qu’ils n’ont rien devant les yeux ; esprits amis de la lumière, qui, lorsqu’il leur vient une idée à mettre en œuvre, la considèrent longuement et attendent qu’elle reluise, comme le prescrivait Buffon, quand il définissait le génie l’aptitude à la patience ; esprits qui ont éprouvé que la plus aride matière et les mots même les plus ternes renferment en leur sein le principe et l’amorce de quelque éclat, comme ces noisettes des fées, où l’on trouvait des diamants, quand on en brisait l’enveloppe, et qu’on avait des mains heureuses ; esprits qui sont persuadés que ce beau dont ils sont épris, le beau élémentaire et pur, est répandu dans tous les points que peut atteindre la pensée, comme le feu dans tous les corps ; esprits attentifs et perçants qui voient ce feu dans les cailloux de toute la littérature, et ne peuvent se détacher de ceux qui tombent en leurs mains qu’après avoir cherché longtemps la veine qui le recélait, et l’en avoir fait soudainement jaillir ; esprits qui ont aussi leurs systèmes, et qui prétendent par exemple, que voir en beau et embellir, c’est voir et montrer chaque chose telle qu’elle est réellement dans les recoins de son essence, et non pas telle qu’elle existe aux regards des inattentifs, qui ne considèrent que les surfaces ; esprits qui se contentent peu, à cause d’une perspicacité qui leur fait voir trop clairement et les modèles qu’il faut suivre et ceux que l’on doit éviter ; esprits actifs, quoique songeurs, qui ne peuvent se reposer que sur des vérités solides, ni être heureux que par le beau, ou du moins par ces agréments divers qui en sont des parcelles menues et de légères étincelles ; esprits bien moins amoureux de gloire que de perfection, qui paraissent oisifs et qui sont les plus occupés, mais qui, parce que leur art est long et que la vie est toujours courte, si quelque hasard fortuné ne met à leur disposition un sujet où se trouve en surabondance l’élément dont il ont besoin et l’espace qu’il faut à leurs idées, vivent peu connus sur la terre, et y meurent sans monument, n’ayant obtenu en partage, parmi les esprits excellents, qu’une fécondité interne et qui n’eut que peu de confidents. » 1.
On l’emploie ou pour éviter un mot que l’on craint d’employer, ou pour donner de l’élégance et de l’ampleur au discours : — Tels que des fils d’Io, l’un à l’autre attachés, Sont portés dans un char aux plus voisins marchés.
Si la poésie pastorale doit éviter tout ce qui sentirait l’étude et l’application, cependant elle peut s’élever quelquefois, comme on le voit par l’exemple de Théocrite, de Virgile, de Segrais et de Racan.
Tout désaccord, toute dissonance est désagréable et ridicule ; évitons l’emphase dans les sujets sublimes, la bouffonnerie dans les sujets plaisants. […] Si, pourtant, j’évitai l’écueil le plus fatal, Ces chutes où périt même la conscience ; Si je discerne encor et déteste le mal, Ah ! […] On ne peut rester endormi ; Sans cesse il faut guetter la proie ; Il faut éviter l’ennemi. […] On lui a donné des organes pour éviter ce qui l’offense ou le détruit, et les corps environnants qui font sur lui ce mauvais effet, font encore celui de lui causer de l’éloignement. […] L’homme obligé de suivre les sentiers de la bête féroce, s’il veut les parcourir, est contraint de veiller sans cesse pour éviter d’en devenir la proie ; effrayé de leurs rugissements, saisi du silence même de ces profondes solitudes, il rebrousse chemin et dit : « La nature brute est hideuse et mourante : c’est moi seul qui peux la rendre agréable et vivante.
Et c’est pour cela que les dramatistes exercés évitent la trop grande finesse de pensée et d’expression.
Si ce Tragique anglais avait connu les règles, il aurait certainement évité ces fautes de négligence et de mauvais goût.
« Si mes malheurs doivent commencer par l’attaque imprévue d’un légataire avide sur une créance légitime, sur un acte appuyé de l’estime réciproque et de l’équité des deux contractants, accordez-moi pour adversaire un homme avare, injuste, et reconnu pour tel ; de sorte que les honnêtes gens puissent s’indigner que celui qui, sans droit naturel, vient d’hériter de quinze cent mille francs, m’intente un horrible procès, et veuille me dépouiller de cinquante mille écus, pour éviter de me payer quinze mille francs au nom et sur la foi de l’engagement de son bienfaiteur.
C’est ainsi qu’en général les écrivains sages et froids, qui, dans leur marche compassée, affectent le goût, en manquent souvent ; ils évitent les écarts et les fautes ; mais, incapables d’un vrai sublime ou d’une noble simplicité, ils ont recours à des agréments froids et recherchés, qui ne valent pas mieux que des fautes, et sont plus contagieux, parce qu’ils sont moins choquants.
Quels sont les défauts à éviter dans l’énigme ?
Désespéré de ces lettres de bonne année, vous avez envie de souhaiter du malheur aux gens, pour éviter la monotonie. […] En un mot, c’est un homme d’esprit pour les sots qui l’admirent, c’est un sot pour les gens sensés qui l’évitent. […] Tâchez d’éviter la répétition des deux noms propres, excepté dans le dernier trait. […] Pénétrez-vous bien du sens de toutes les expressions du canevas ; vous éviterez toute répétition et la monotonie de ton. […] Voyez si dans la peinture de la nature laide, le poète a su prendre le pittoresque, et éviter les détails hideux.
Il ne s’agit que d’éviter les défauts.
La division a pour but d’éviter les redites, et d’empêcher les parties de se confondre et de rentrer les unes dans les autres.
Ils jettent leurs drapeaux, ils courent, se renversent, Poussent des cris affreux, se heurtent, se dispersent : Les uns, sans résistance, à leur vainqueur offerts, Fléchissent les genoux et demandent des fers ; D’autres, d’un pas rapide évitant sa poursuite, Jusqu’aux rives de l’Eure emportés dans leur fuite, Dans les profondes eaux vont se précipiter Et courent au trépas qu’ils veulent éviter.
Evitons les piéges où tombèrent ceux qui prétendirent expliquer, par des symboles et des allégories, toutes les conceptions de Gargantua ou de Pantagruel.
Le cardinal de Bouillon parla de vous, et répondit que vous n’auriez point évité cette triste partie si vous aviez été ici.
Nous avons évité ces disparates en conciliant et en combinant de notre mieux cette double méthode de classement. […] Nous signalerons seulement, sur ce premier point, pour éviter les redites dans les notes : — qu’on écrit indifféremment compter (computare) ou conter (contare en italien), tenir compte ou conte ; — que, bien avant la règle de Vaugelas, Amyot dit grande peine et grand’ peine, au lieu de grand peine, dont l’histoire de l’orthographe a établi la logique ; — que baye = tromperie ; estat = très souvent : profession, condition, classe de la société ; heur (racine augurium) = bonheur ; part = endroit, lieu ; — que rien se prend dans le sens de quelque chose, emploi qui s’est conservé : Est-il rien de plus beau que… ? […] Par ainsi, Vostre Majesté tenant comme dit est, et d’ailleurs se soumettant à la raison, comme elle veut faire, ceux-là mesmes qui ne seroient nullement d’advis de l’absolution, s’ils pouvoient faire du moins, en seroient néanmoins d’advis pour l’amour d’eux-mesmes, et pour éviter le dommage qui leur adviendroit, s’ils opinoient autrement. […] Comme je vous connois, vous auriez de la peine à vous en consoler bientôt ; afin d’éviter ce malheur, vendez plutôt tout ce que vous avez, jusqu’à M. […] Puis, pour leurs imperfections, s’ils en ont, comme la seule diversité qui est entre eux suffit pour assurer que plusieurs en ont, l’usage les a sans doute fort adoucies, et même il en a évité et corrigé insensiblement quantité auxquelles on ne pourroit si bien pourvoir par prudence ; et enfin elles sont quasi toujours plus supportables que ne seroit leur changement, en même façon que les grands chemins qui tournoient entre les montagnes deviennent peu à peu si unis et si commodes, à force d’être fréquentés, qu’il est beaucoup meilleur de les suivre que d’entreprendre d’aller plus droit en grimpant au- dessus des rochers et descendant jusques au bas des précipices.
Une liaison funeste, ou seulement dangereuse, est presque toujours la première cause de nos fautes ou de nos malheurs : la connoissance des hommes nous la fait éviter, en nous dirigeant dans le choix d’un ami.
Y revenir encore, ou plutôt m’éviter ?
Toutefois si quelqu’un de mes faibles écrits Des ans injurieux peut éviter l’outrage, Peut-être pour ta gloire aura-t-il son usage ?
Tout désaccord, toute dissonance est désagréable et ridicule ; évitons l’emphase dans les sujets sublimes, la bouffonnerie dans les sujets plaisants. […] Et toi, modeste sœur du grand astre du jour, Qui sembles le chercher, l’éviter tour à tour ; Orbes étincelants qui, sans changer de place, Sur votre axe enflammé tournoyez dans l’espace ; Et vous, globes errants, mondes harmonieux, Qui poursuivez en chœur vos cercles radieux, Célébrez le Très-Haut, votre source première, Qui du sein de la nuit fit jaillir la lumière ! […] Des changements de posture, comme des gens peu assis ou mal debout ; un certain soin de s’éviter les uns les autres, même de se rencontrer des yeux ; les accidents momentanés qui arrivaient à ces rencontres ; un je ne sais quoi de plus libre en toute la personne, à travers le soin de se tenir et de se composer ; un vif, une sorte d’étincelant autour d’eux les distinguait, malgré qu’ils en eussent. […] On concevra donc aisément combien il est indispensable, si l’on veut éviter d’irréparables accidents, qu’après le coucher du soleil, des signaux de feu bien visibles avertissent, dans toutes les directions, du voisinage de la terre. […] Ne crois pas éviter le sort que tu mérites : Tu l’auras ; mes tourments, c’est toi qui les irrites.
Elle sera simple et claire, si elle est bien entendue de tout le monde ; et l’orateur obtiendra ce résultat s’il emploie les mots propres, s’il évite les termes bas, obscurs ou prétentieux ; s’il distingue nettement les temps, les lieux, les personnes, leurs motifs, etc. […] En ce faisant, on doit éviter deux défauts considérables : le premier, c’est de prouver les choses qui sont claires par elles-mêmes, que tout le monde connaît, et que personne ne conteste ; il suffit de les énoncer.
Il songe moins à assurer le succès de sa cause qu’à éviter de la compromettre. […] — C’est qu’il avertissait ses auditeurs que, le dimanche suivant, il prêcherait sur la pénitence. » Evitez ces deux excès.
Le corps reçoit de tous côtés les impressions des objets, sans être blessé : on lui a donné des organes pour éviter ce qui l’offense ou le détruit ; et les corps environnants, qui font sur lui ce mauvais effet, font encore celui de lui causer de l’éloignement.
Les Francs avaient été surpris par Constance : ils évitèrent d’abord le combat ; mais, aussitôt qu’ils eurent rassemblé leurs guerriers, ils vinrent audacieusement au-devant de nous, et nous offrirent la bataille sur le rivage de la mer. […] Je prie Votre Majesté de ne voir dans cette lettre que le désir que j’ai d’épargner le sang des hommes, et d’éviter à une nation qui, géographiquement, ne saurait être ennemie de la mienne, l’amer repentir d’avoir trop écouté des sentiments éphémères qui s’excitent et se calment avec tant de facilité parmi les peuples120. […] On regrette d’entendre dire « qu’il n’était pas plus possible d’éviter la révolution que de la conduire », et sans pouvoir se défendre toujours contre la logique habile et serrée de l’historien philosophe, on lui sait mauvais gré de la faire servir à diminuer la responsabilité monde des hommes dont la mémoire a été justement flétrie par la conscience publique. […] C’est par ce côté du bon sens, de l’honnêteté, du dévouement, qu’il peut apprendre à tous ceux qui liront sa vie à se servir de l’intelligence que Dieu leur a donnée pour éviter les égarements des fausses idées ; des bons sentiments que Dieu a déposés dans leur âme, pour combattre les passions et les vices qui rendent malheureux et pauvre. […] Les divisions étaient échelonnées depuis le Jura jusqu’au pied du Saint-Bernard, pour éviter l’encombrement.
. — Nous avons jugé préférable de traiter ce sujet sous forme de lettre, afin d’éviter la sécheresse, et nous nous sommes inspirés du livre si substantiel de Barthélemy, le Voyage du jeune Anacharsis, où l’on trouve une description analogue]. […] Il ne cherche pas la source cachée des sentiments humains, il n’affiche pas de grands principes de morale, et évite tout appareil de pédantisme ; il s’attache seulement à l’aspect et à la physionomie extérieure, en quelque sorte, des passions et plus encore des défauts et des travers humains. […] Quant au second, s’il est vrai qu’il permettrait d’éviter les répétitions de mots et de varier l’harmonie, il nuirait certainement à la clarté, en introduisant dans les mots une diversité qui ne serait pas dans la pensée, et fatiguerait l’esprit en déroutant l’attention. […] Quand l’écrivain se sera fait un plan sévère, « il n’aura que du plaisir à écrire ; les idées se succéderont aisément, et la chaleur naîtra de ce plaisir : les objets prendront de la couleur, et le sentiment, se joignant à la lumière, l’augmentera. » Pour conserver au style son véritable mouvement, Buffon conseille d’éviter les pensées fines, les idées légères, déliées, « qui comme la feuille de métal battu, ne prennent de l’éclat qu’en perdant de la solidité. » Cette recherche de l’expression ne peut qu’éteindre la chaleur de la composition et nuire par conséquent au mouvement. […] Corneille, et en même temps de vous éviter peut-être les fâcheuses conséquences que pourrait avoir, en fin de compte, votre excès de rigueur contre notre grand poète.
Encore si je pouvais éviter ce précipice affreux !
Voilà les principes du repos et de la sûreté publique qui ont été reçus dans tous les temps et dans tous les lieux, et sur lesquels tous les législateurs du monde, sacrés et profanes, ont établi leurs lois, sans que jamais les païens mêmes aient apporté d’exception à cette règle, sinon lorsqu’on ne peut autrement éviter la perte de la pudicité ou de la vie, parce qu’ils ont pensé qu’alors, comme dit Cicéron, « les lois mêmes semblent offrir leurs armes à ceux qui sont dans une telle nécessité47. » Mais que hors cette occasion, dont je ne parle point ici, il y ait jamais eu de loi qui ait permis aux particuliers de tuer, et qui l’ait souffert, pour se garantir d’un affront, et pour éviter la perte de l’honneur ou du bien, quand on n’est point en même temps en péril de la vie, c’est ce que je soutiens que jamais les infidèles mêmes n’ont fait. […] Il est peut-être moins difficile aux rares génies de rencontrer le grand et le sublime que d’éviter toute sorte de fautes197. […] Nous montrons aux jeunes gens le but certain auquel ils doivent tendre, la route assurée qu’ils doivent tenir, les illusions et les dangers qu’ils doivent éviter. […] Sophocle reprochait trois défauts à Eschyle : la hauteur excessive des idées, l’appareil gigantesque des expressions, la pénible disposition des plans ; et ces défauts, il se flattait de les avoir évités. […] Procule, Glabrion, Virginian, Rutile, Marcel, Plaute, Lénas, Pompone, Albin, Icile, Maxime, qu’après toi j’avais le plus aimé515 ; Le reste ne vaut pas l’honneur d’être nommé : Un tas d’hommes perdus de dettes et de crimes, Que pressent de mes lois les ordres légitimes, Et qui, désespérant de les plus éviter, Si tout n’est renversé, ne sauraient subsister516.
Voulez-vous éviter les vices, fuyez-les. — 12. […] Il faut éviter surtout la colère en punissant. — 9.
Là, sur ce théâtre changeant et mobile, où la scène varie à chaque instant ; où, sous les apparences du repos, règne le mouvement le plus rapide : dans cette légion d’intrigues cachées, de perfidies ténébreuses, de méchanceté profonde et réfléchie : dans cette région, où l’on respecte, sans estimer ; où l’on applaudit, sans approuver ; où l’on sert, sans aimer ; où l’on nuit, sans haïr ; où l’on s’offre par vanité ; où l’on se promet par politique ; où l’on se donne par intérêt : où l’on s’engage sans sincérité ; où l’on se retire, où l’on s’abandonne sans bienséance et sans pudeur : dans ce labyrinthe de détours tortueux, où la prudence marche au hasard ; où la route de la prospérité mène si souvent à la disgrâce ; où les qualités nécessaires pour avancer, sont souvent un obstacle qui empêche de parvenir ; où vous n’évitez le mépris, que pour tomber dans la haine ; où le mérite modeste est oublié, parce qu’il ne s’annonce pas ; où le mérite qui se produit, est écarté, opprimé, parce qu’on le redoute ; où les heureux n’ont point d’amis, puisqu’il n’en reste point aux malheureux : là, dès les premiers pas que l’abbé de Fleuri fait dans ces sentiers embarrassés, on croirait qu’il les a parcourus mille fois… Il apporte à la cour les talents qu’on vient y chercher ; il n’y prend aucun des vices qu’elle a coutume de donner… Les sociétés du goût le plus fin, le plus délicat et le plus difficile, le reçoivent, l’appellent et l’invitent… Il se concilie tous les esprits ; il obtient tous les suffrages ». […] En observant ce précepte, on doit éviter deux défauts considérables.
L’ambition d’exécuter des entreprises difficiles ; la multiplicité fatigante des affaires ; un genre de vie ennemi du repos ; l’ardeur inquiète d’imiter mes actions, ou même de les surpasser ; des embûches à dresser ou à éviter ; voilà le partage de celui qui régnera : vous serez exempt de tous ces soins, qui sont autant d’obstacles au bonheur.