Des éloges funèbres. Éloge des Athéniens morts dans la guerre du Péloponèse. […] L’homme supporte l’éloge de la vertu d’autrui, tant qu’il se croit au niveau des belles actions qu’il entend raconter ; le récit qu’on en fait l’a-t-il convaincu de sa faiblesse ? […] Il fallait d’ailleurs fortifier par d’incontestables preuves l’éloge des héros dont nous honorons la tombe. […] On prodigue volontiers les éloges à ceux qui ne sont plus.
L’Orateur s’y propose de les honorer par l’éloge de leurs vertus, et de nous engager nous-mêmes à les imiter. […] Chez les Grecs, on faisait publiquement l’éloge des grands hommes, qui avaient rendu quelque service important à la patrie. […] Des Harangues et des Éloges. […] La brièveté, l’élégance, la délicatesse surtout doivent les distinguer, parce que l’éloge en fait ordinairement le fond. […] Le style de ces sortes d’éloges doit être élégant, plein de noblesse, mais en même temps simple, sans manquer de chaleur.
L’orateur s’y propose de les honorer par l’éloge de leurs vertus, et de nous engager nous-mêmes à les imiter. […] Un juste mélange des éloges et de la morale fait la première perfection du panégyrique. […] L’académicien chargé de répondre au récipiendaire reprenait tous ces éloges, et y joignait celui de son nouveau confrère. […] M. de Séguy, Éloge de Villars. […] Éloge de Mongin, note a.
Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. […] Son éloge de Racine essuya également de nombreuses critiques, et ces critiques étaient fondées. […] Plus heureux dans l’éloge de Voltaire, La Harpe l’a jugé en homme de goût, et la plupart de ses décisions sont devenues des arrêts dont le temps a déjà confirmé la plus grande partie. […] Mais revenons à l’Éloge de Marc-Aurèle. […] C’est un philosophe qui entreprend l’éloge d’un monarque philosophe, dans la vraie signification du mot : tout doit donc porter ici le caractère de l’homme et offrir le ton du genre.
Et c’est dans l’éloge d’un guerrier, d’un magistrat, d’un ministre, que ce jargon scientifique est prodigué sans mesure comme sans raison. […] (Éloge de Sully). […] (Éloge de Tournefort). […] (Éloge de Newton). […] (Thomas, Éloge de Descartes).
Rien de plus facile que d’en imposer au plus grand nombre, par cet appareil d’érudition ; et, pour nous borner ici à l’exemple de Thomas, qui ne serait tenté de le prendre, en lisant l’éloge de Maurice, pour un militaire consommé dans l’étude et la connaissance de son art ? […] (Éloge de Sully). […] (Éloge de Maurice, comte de Saxe). […] (Éloge de Descartes). […] Voici comme il s’en exprime, dans un article, d’ailleurs fort indulgent, sur le meilleur ouvrage de Thomas, son Essai sur les Éloges.
Admis jeune à l’Académie des sciences, il devint à quarante ans secrétaire perpétuel de cette compagnie ; et ce fut en cette qualité qu’il prononça ses Éloges des savants, qui forment son principal titre littéraire. […] Éloge de d’Argenson. […] Les personnes dont j’entends parler ici sont en si grand nombre et si importantes, que j’affaiblirais son éloge en y faisant entrer la reconnaissance que je lui dois, et que je conserverai toujours pour sa mémoire. […] On a de Garat un Éloge de Fontenelle, couronné en 1784 ; mais il vaut mieux rappeler l’ouvrage où M. […] On peut voir un bel éloge d’Homère considéré comme moraliste dans l’une des Epîtres d’Horace, I, 2, et un autre de Manilius, Astronom.
Cet éloge, entièrement fondé sur des faits racontés avec cette belle simplicité qui se contente d’exposer ce qui n’a pas besoin d’être orné, renferme les événements les plus remarquables du règne de Louis XV, jusqu’à l’époque où l’auteur écrivait. […] Heureux le panégyriste, quand il lui suffit d’être historien exact pour tracer l’éloge de son héros ! […] les éloges ne peuvent venir que de vous. Et qu’importe encore des éloges ? […] Il ne peut être que fort dangereux pour moi, sans doute, de me trouver, en fait d’éloquence, d’un autre avis que M. le cardinal Maury : mais il ne me paraît pas avoir rendu à ce Panégyrique et à l’Éloge funèbre des officiers, toute la justice que méritent ces deux productions.
D’après l’usage établi, le nouvel élu doit louer son prédécesseur ; le président lui répond, et fait son éloge en même temps que celui de l’académicien décédé. […] 2° Les éloges historiques et les questions de concours. Les académies proposent, pour le prix d’éloquence qu’elles doivent décerner, les éloges des écrivains- distingués, des grands hommes dont l’humanité s’honore, ou bien des questions philosophiques, morales, littéraires. […] Au lieu de se renfermer dans les bornes étroites et monotones de l’éloge, les concurrents académiques prennent un vol plus élevé ; ils ne s’évertuent plus, comme Thomas dans ses Éloges, à balancer harmonieusement des périodes, à courir après les effets du style ; plusieurs ont produit d’excellents morceaux de critique, des dissertations aussi solidement pensées que bien écrites32. […] Cet éloge a pour but moral d’inspirer aux vivants le respect des morts, et de proposer leurs vertus comme exemple.
Il était juste que le plus vertueux des hommes trouvât dans Platon le plus éloquent des panégyristes ; et la forme, le ton et le style de l’éloge, tout est aussi neuf ici, que les vertus mêmes qui l’inspiraient. […] Xénophon, son disciple ainsi que Platon, a fait aussi une apologie de Socrate, et de plus, quatre livres, sur l’esprit, le caractère et les principes de son maître : c’est un véritable éloge, éloge d’autant plus éloquent, qu’il n’a rien qui semble prétendre à l’éloquence : c’est un exposé pur et simple de la doctrine de son maître, quelques détails toujours précieux, quand il s’agit d’un homme tel que Socrate, et qu’ils sont présentés sans affectation, et sans autres ornements que ceux naturellement inséparables d’une diction enchanteresse. Qu’ils sont petits, froids et mesquins, en comparaison de ces grands traits de la véritable éloquence, louant des vertus réelles, les éloges trop vantés et si peu lus d’Isocrate ! […] L’éloge de ce roi de l’île de Chypre est pourtant, de tous les ouvrages d’Isocrate, celui qui annonce le plus de mérite. Le sujet y est sans doute pour quelque chose ; et c’est par la même raison que les éloges d’Hélène et de Busiris, du même auteur, ne sont que de misérables jeux d’esprit où il n’y a rien, absolument rien à recueillir, que cette grande leçon, que toute la pompe du style le plus harmonieux, les périodes les plus heureusement enchaînées, les chutes les plus laborieusement étudiées, le choix même des expressions et des tournures, ne rachèteront jamais, auprès du lecteur judicieux, la sécheresse du sujet et la stérilité des idées.
Envisagée sous ses rapports purement académiques, l’éloquence embrasse, 1º les discours de réception ; 2º les sujets proposés ; 3º l’éloge des académiciens, prononcés dans l’académie même, par celui qui en était nommé secrétaire perpétuel : charge que Fontenelle honora, et que d’Alembert et Condorcet ont remplie après lui. Les discours de réception se renfermèrent longtemps dans un cadre aussi monotone qu’étroit : l’éloge du roi, l’éloge de l’académicien auquel on succédait, l’éloge du cardinal fondateur de l’académie ; telle était la matière, dont Racine lui-même ne put vaincre l’aridité ; et ce même homme, qui se montra si éloquent quelque temps après dans l’éloge du grand Corneille, fut sec, froid et stérile pour son propre compte, et balbutia à peine son discours de réception. […] Après un court éloge du président Bouhier, et une revue rapide de ses titres littéraires, Voltaire entre en matière : « Pourquoi, dit-il, Homère, Théocrite, Lucrèce, Virgile, Horace, sont-ils heureusement traduits chez les Italiens et chez les Anglais105 ?
[Notice] Jean Racine, le plus accompli de nos poëtes, eût sans aucun doute pris place, s’il avait recherché cette gloire, entre nos premiers prosateurs : on le reconnaîtra par ses lettres, quelques œuvres polémiques et des fragments d’histoire, fort bien écrits, qu’il nous a laissés, surtout par l’éloge qu’il a fait de Pierre Corneille. […] L’éloquence de son éloge a sa source dans la sincérité de son admiration ; et ce témoignage de haute équité honore d’autant plus Racine, que l’on s’était trop souvent armé contre lui des succès de son illustre devancier, en s’appuyant, pour le rabaisser lui-même, sur les noms glorieux de Cinna et de Polyeucte. […] Éloge de Louis XIV1. […] Racine a fait aussi l’éloge de Louis XIV dans le discours dont nous venons de donner un extrait. […] La correspondance de Louis XIV donnée en grande partie dans ses Œuvres publiées en 1806, confirme en tout point cet éloge : on y trouve les Instructions qu’il rédigea pour le grand Dauphin et le roi d’Espagne (Philippe V) ; il y a, en outre, beaucoup de lettres de Louis XIV à sa famille, à ses généraux, à ses ministres, beaucoup d’ordres remarquables, comme dit Saint-Simon, par la netteté et la précision.
Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. Après l’éloge de Socrate par Platon, celui de Caton par Cicéron eût été ce que nous eussions pu voir de plus intéressant. […] Mais il nous reste de Cicéron plusieurs morceaux oratoires célèbres, dans le genre du panégyrique : ce sont les éloges de Pompée, dans le discours pour la loi Manilia, et celui de César, dans le remerciement que lui adresse l’orateur, au sujet du rappel de Marcellus. […] Des talents militaires de Pompée, Cicéron passe à l’éloge de ses vertus domestiques. […] Après un très beau lieu commun sur le fracas et la gloire bruyante des conquêtes, Cicéron en vient au véritable sujet du discours, l’éloge de la clémence du vainqueur.
L’historien Thucydide nous a conservé un monument précieux de l’éloquence de Périclès ; c’est l’éloge funèbre qu’il prononça des guerriers morts pendant l’expédition de Samos, où il avait lui-même commandé et remporté plusieurs victoires55. […] Ce fut lui qui introduisit le premier la méthode de composer ces périodes régulières et harmonieusement cadencées, dont Cicéron fait un si bel éloge, et pour lesquelles il eut lui-même tant de propension. […] Si Platon en fait un grand éloge, Aristote dit, en propres termes, qu’il est honteux de se taire, lorsqu’Isocrate parle, etc. […] Nous reviendrons sur ce beau morceau, et nous nous y arrêterons avec l’étendue convenable, à l’article des Éloges funèbres.
La vertu et le malheur de l’un et de l’autre sont semblables ; et il ne manque aujourd’hui à ce dernier qu’un éloge digne de lui. […] Tous entreprennent son éloge ; et chacun, s’interrompant lui-même par ses soupirs et par ses larmes, admire le passé, regrette le présent et tremble pour l’avenir. […] L’un disait qu’il était aimé de tout le monde sans intérêt ; l’autre, qu’il était parvenu à être admiré sans envie ; un troisième, qu’il était redouté de ses ennemis sans en être haï ; mais enfin, ce que le roi sentit sur cette perte, et ce qu’il dit à la gloire de cet illustre mort, est le plus grand et le plus glorieux éloge de sa vertu. […] Les éloges mondains sont pour la douleur naturelle du neveu ; mais ce neveu est ecclésiastique, il comprend que son oncle est arrivé au terme de ses peines ; Fléchier peut donc dire que le grand prélat n’a fait que recevoir la récompense de ses travaux, et ne lui donner de regrets que pour le bien qu’il aurait pu faire encore à la religion. […] Cet éloge a de l’onction et de la convenance.
Balzac en fait l’éloge en cent endroits divers. […] 6° Éloge L’éloge est un portrait destiné à faire aimer ou admirer le personnage que représente l’écrivain. […] en général, les discours académiques ; en particulier l’éloge de Dupin par M. […] Sobriété dans le ton, expressions choisies, telles sont les qualités indispensables à tout éloge. […] Éloge.
Turenne et Condé offraient à l’historien des points de rapport et des termes de comparaison que l’orateur a dû saisir, et qui se trouvent nécessairement dans l’éloge de ces grands hommes. […] Nous allons donc terminer cet article par l’examen détaillé des trois éloges funèbres consacrés à la mémoire de Condé et de. […] Celui de Bossuet dans l’éloge du grand Condé, est d’un caractère tout différent. […] Condé et Turenne avaient été l’un et l’autre rebelles un moment : cette circonstance délicate, et trop marquante cependant pour être écartée d’un éloge historique, présentait à leurs panégyristes un endroit difficile à traiter.
Cet ouvrage, qui témoigne, dans son auteur, d’une véritable science littéraire, nous a semblé mériter non seulement des éloges, mais une propagation qui ne peut être que profitable aux bonnes études. […] Les auteurs et les ouvrages cités dans votre intéressant volume sont appréciés comme ils le méritent ; une juste part d’éloge et de blâme leur ont été faite, et un légitime hommage est rendu à la divine poésie de nos livres sacrés, si souvent dédaignée par les partisans ignares ou fanatiques de l’irréligion contemporaine. […] Je suis ravi que vous ayez combattu la théorie funeste de l’art pour l’art, en traçant avec fermeté le but moral du poète et de l’orateur, aussi bien qu’en donnant l’idée la plus pure et la plus haute de la noble mission de l’écrivain Je ne trouve pas moins digne d’éloge votre sévérité ou plutôt votre justice à condamner certains livres, dont il ne faut à aucun prix se permettre la lecture, quand bien même on devrait se résoudre à ignorer quelque chose. […] J’en ferai l’éloge en trois mots : des nombreux manuels que je possède sur la matière, le vôtre, permettez-moi de vous le dire, est assurément le plus complet, le mieux rédigé et le plus sûr.
Il suffit de dire, à son éloge, qu’il s’est une fois rapproché de ce modèle : une fois son éloquence, souvent trop ornée, a puisé dans l’importance du sujet et la sincérité du deuil public une sérieuse et véritable grandeur. […] Tous entreprennent son éloge ; et chacun, s’interrompant lui-même par ses soupirs et par ses larmes, admire le passé, regrette le présent et tremble pour l’avenir. […] Caractère du duc de Montausier : franchise qui convient à son éloge. […] Nous parlons devant Dieu en Jésus-Christ, dit l’Apôtre1 ; et je puis dire comme lui2 : « Vous savez, mes frères, que la flatterie jusqu’ici n’a pas régné dans les discours que je vous ai faits. » Oserais-je dans celui-ci, où la franchise et la candeur font le sujet de nos éloges, employer la fiction et le mensonge ?
En second lieu, on aime naturellement à écouter des accusations et des invectives ; et l’on n’entend qu’avec peine ceux qui font eux-mêmes leur éloge. […] « C’est ici le lieu de vous dire un mot de ces braves citoyens, qu’il a envoyés à un péril manifeste, quoique les sacrifices ne fussent point favorables ; de payer un juste tribut de regrets et d’éloges à ces illustres morts, dont il a osé louer la bravoure, en foulant leurs tombeaux de ces mêmes pieds qui ont si lâchement abandonné le poste qui leur était confié. […] Mon accusateur, au contraire, en voulant m’ôter la récompense que vous m’avez décernée, ne s’aperçoit pas qu’il veut aussi vous priver du juste tribut d’éloges que vous doit la postérité ; car, si vous me condamnez pour le conseil que j’ai donné, vous paraîtrez vous-mêmes avoir failli en le suivant. […] Voilà ce serment si célèbre dans l’antiquité, cité avec tant d’éloges par Longin, et si souvent rappelé de nos jours. […] On donna de grands éloges à la sienne ; mais quand il passa à celle de Démosthène, les acclamations et les battements de mains ne finissaient plus.
On pourra rapprocher de ce morceau quelques chefs-d’œuvre de l’antiquité qui ont suggéré plus d’une imitation à Chénier : en premier lieu, l’éloge de l’Attique, qui forme le IIe chœur de l’Œdipe à Colone, et l’éloge de l’Italie, que renferme le IIe livre des Géorgiques. On comparera aussi avec intérêt à ces vers l’éloge de l’Angleterre par Thompson dans le IIe chant des Saisons ; l’éloge du Languedoc par Rosset, dans le chant III du poëme de l’Agriculture, etc.
Oui, mes frères, la grandeur et les victoires du roi que nous pleurons ont été autrefois assez publiées : la magnificence des éloges a égalé celle des événements ; les hommes ont tout dit, il y a longtemps, en parlant de sa gloire. […] L’éloge de Massillon a été composé par d’Alembert, en 1774. On peut rapprocher de cet éloge une lettre de Mme de Maintenon au duc de Noailles, du 11 mars 1704.
1° Le Genre Démonstratif, consacré à la louange ou au blâme, comprend les invectives contre les vices en général et contre les personnes ; les panégyriques des saints, les oraisons funèbres, les éloges, les compliments, etc. […] Pour avoir une idée de chacun de ces genres, on pourra lire comme exemple de démonstratif la Péroraison de l’éloge funèbre de Washington par M. […] Lectures. — 1° Péroraison de l’Éloge funèbre de Washington.
Le seul récit des faits doit tenir lieu de censure ou d’éloge. […] Cette dernière partie comprend les notices biographiques, ou éloges des académiciens morts par les confrères survivants, dont nous avons dit quelques mots à propos de l’éloquence académique. Entre ces éloges historiques, il faut distinguer ceux de d’Alembert, qui, secrétaire de l’Académie française de 1772 à 1783, a fait la biographie presque complète des deux générations littéraires qui l’avaient précédé, imitant avec plus de liberté et d’idées les éloges historiques de Pélisson et de d’Olivet ; et, sur les points qu’ils n’avaient pas touchés, remontant jusqu’en plein xviie siècle, à Bossuet et à Boileau, à Fénelon, Fléchier, Massillon, l’abbé Fleury, pour revenir, à travers les talents du second ordre et les esprits élégants du xviiie siècle, jusqu’au maréchal de Villars, et même à son fils et successeur académique, le duc de Villars63. On trouve, à la tête du recueil des mémoires que l’Académie des belles-lettres a publiés, un Précis historique de son établissement, par Roze ; et les éloges des membres de cette académie forment aussi une suite remarquable de notices. […] Donnons ici, comme exemple du charme que peut offrir ce genre d’histoire, un court passage tiré de l’Éloge de Marivaux par d’Alembert.
Villemain dans l’Eloge qu’il lui a consacré et que l’Académie française a couronné en 1816 (son éloge avait été fait une première fois par d’Alembert), en outre dans le Tableau de la littérature au dix-huitième siècle, 14e et 15e leçons ; M. […] On pourra lire dans l’Éloge de Montesquieu de M. […] Mais ce qui honore la sagesse de Montesquieu, c’est qu’ils renferment le plus bel éloge de la vie sociale… Montesquieu fonde le bonheur sur la justice, affermissant les droits de chacun, pour l’indépendance de tous. » 1.
Il a pour but de plaire par l’exposition d’une vérité noble et touchante, de faire aimer le bien et le beau par des images vives, par l’éloge des grandes et bonnes actions. […] On lui rapporte les sermons, les panégyriques, les éloges, les oraisons funèbres, les compliments ou remercîments académiques. […] Que sont presque tous les éloges et les panégyriques sinon des exhortations à la vertu ? […] — Ce sont des circonstances d’une grande valeur pour l’éloge ou pour le blâme. […] À force d’habileté, il prépare si bien les esprits qu’il triomphe et mérite cet éloge de Pline l’Ancien : « A ta voix, le peuple rejette la loi agraire, c’est-à-dire son pain !
L’éloge de la folie ou de la paresse, la diatribe contre la goutte ou la peste, tant d’autres sujets favoris des savants et des moines du xvie siècle, supposez-les écrits par Cicéron même, nous intéresseront-ils autant que l’éloge de Caton ou les Philippiques ? […] Le plus bel éloge à leur goût, c’était que, une fois la lecture commencée, on ne pût la quitter qu’à la dernière page.
Villemain, « un grand écrivain dans le siècle de Bossuet », on peut voir les Eloges imprimés de madame Tastu et de M. […] Il suffirait de rappeler pour son éloge que, sur la fin de sa belle vie, M. […] La narration de madame de Sévigné est excellente ; mais, quant à l’héroïsme prétendu de Vatel, il n’est aucune personne sensée qui puisse lui accorder des éloges.
L’antiquité ne saurait lui opposer avec avantage Aristophane ou Plaute ; et les modernes ne nous disputent point l’honneur d’avoir produit le premier des comiques, aussi bien que le modèle des fabulistes 2 Le Val-de-Grâce : éloge du peintre Pierre Mignard 1. […] Elle mit également son éloge au concours (1769), et le prix fut obtenu par Chamfort. […] La coupole peinte à fresque (ainsi désigne-t-on la manière de peindre sur les murailles) par Mignard, dont on voit ensuite l’éloge.
Nous ne pouvons que les constater, pour garantir l’impartialité de nos propres éloges. […] Je ne trouve pas moins digne d’éloge votre sévérité ou plutôt votre justice à condamner certains livres, dont il ne faut à aucun prix se permettre la lecture, quand bien même on devrait se résoudre à ignorer quelque chose. […] J’en ferai l’éloge en trois mots : des nombreux manuels que je possède sur la matière, le vôtre, permettez-moi de vous le dire, est assurément le plus complet, le mieux rédigé et le plus sûr.
On a tant répété de fois les mêmes choses qu’on a épuisé toutes les formules de souhaits et d’éloges. […] C’est d’une part l’appréciation exacte des sentiments religieux et de la position des correspondants, et d’autre part, la délicatesse des tournures à employer pour ne pas tomber dans l’affectation et l’éloge outrés. […] On ne se mêlera soi-même à ces éloges que pour dire un mot de sa reconnaissance.