Pour qu’il soit digne de la tragédie, il faut que ce soit une passion véritablement tragique, regardée comme une faiblesse et combattue par des remords ; il faut, ou que l’amour conduise aux malheurs et aux crimes, pour faire voir combien il est dangereux ; ou que la vertu en triomphe, pour montrer qu’il n’est pas invincible. » Ces derniers mots nous conduisent à parler de la fin morale ou moralité de la tragédie.
Pour célébrer tant de vertus, Tant de hauts faits et tant de gloire, Mille écus !
Ainsi lorsqu’un poète aura à peindre des hommes ou trop ardents ou trop timides, ou d’autres mœurs pareilles, loin de charger encore le défaut, il le rapprochera de la vertu, comme Homère et Agathon ont fait leur Achille.