Oui mais de quoi lui sert que sa voix le rappelle, Si, sur la foi des vents tout prêt à s’embarquer, Il ne voit point d’écueil qu’il ne l’aille choquer.
Il avait fait très-chaud ce jour-là ; la soirée était charmante ; la rosée humectait l’herbe flétrie ; point de vent, une nuit tranquille ; l’air était frais sans être froid ; le soleil, après son coucher, avait laissé dans le ciel des vapeurs rouges dont la réflexion rendait l’eau couleur de rose ; les arbres des terrasses étaient chargés de rossignols, qui se répondaient de l’un à l’autre.
Ne crains point le courroux des flots ; abandonne la voile aux vents furieux : si les astres te défendent de voguer vers l’Italie, vogue sous mes auspices. […] On dira d’un cheval qui va très vite, qu’il court plus vite que le vent.