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142. (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503

Avertissement La Composition française est regardée, à bon droit, par les candidats aux divers examens et concours, comme une épreuve des plus difficiles. Il convient donc de s’y préparer par de nombreux exercices. C’est pour en offrir à tous le moyen et la facilité que nous publions ce livre. On y trouvera des plans, des développements, des devoirs d’élèves, et, pour chaque école, la plupart des sujets qui ont été proposés aux candidats, depuis de longues années. Ils ne seront donc point exposés à faire fausse route, et ils pourront diriger tous leurs efforts vers le but qu’ils veulent atteindre.

143. (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »

Soumis, agenouillés, ils priaient ; leur prière Franchissant d’un plein vol les champs de la lumière, Malgré les vents jaloux, sur des ailes de feu, Part, vole, monte, arrive aux portes du saint lieu ; Là, du temple divin le pontife suprême, Heureux médiateur, fils de Dieu, Dieu lui-même, Sur l’autel d’or où fume un encens éternel, La bénit et la porte aux pieds de l’Éternel.

144. (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)

Il y a dans le ciel une constellation qu’il a plu à quelques personnes de nommer Balance, et qui ressemble à une balance comme à un moulin à vent ; la balance est le symbole de la justice : donc ceux qui naîtront sous cette constellation seront justes et équitables. […] Dieu permit aux vents et à la mer de gronder et de s’émouvoir, et la tempête s’éleva. […] Jetez les yeux de toutes parts : voilà tout ce qu’a pu faire la magnificence et la piété pour honorer un héros, des titres, des inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une douleur que le vent emporte avec tout le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoignage de notre néant ; et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend. […] Une fleur des champs que le vent arrache de sa tige dans un vallon solitaire, un volcan qui retombe en lave de flammes sur les toits d’une cité, un enfant qui meurt, un trône qui s’écroule, rien n’est étranger à l’éloquence sacrée. […] L’orateur de la tribune déchire l’outre des passions, pour en faire sortir les vents et les orages.

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