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145. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332

Il ne pourrait supporter la vue de Médée qui égorge ses enfants, d’Oreste qui tue sa mère, d’Œdipe qui se crève les yeux, d’Hippolyte attaqué par un monstre et traîné par ses chevaux. […] Le nœud, dans Cinna, est de savoir si Cinna tuera Auguste, son bienfaiteur, pour obéir à Émilie.

146. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278

Il est vrai, s’il m’eût cru, qu’il n’eût point fait de vers : Il se tue à rimer ; que n’écrit-il en prose ?

147. (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)

Elle condamne le Cid, en se fondant sur ce qu’il est moralement invraisemblable que Chimène consente à épouser le meurtrier de son père le jour même où il l’a tué ; mais elle approuve ce qui est vraiment le sujet de la pièce, l’amour combattu. […] Mais vous ne croiriez point jusqu’où monte son zèle : Il s’impute à péché la moindre bagatelle ; Un rien presque suffit pour le scandaliser, Jusque-là qu’il se vint l’autre jour accuser D’avoir pris une puce en faisant sa prière, Et de l’avoir tuée avec trop de colère. […] Allons, marquis, montre de la vigueur, Il craint… Je suis pourtant fort connu dans la ville ; Et si vous l’ignorez, sachez que je faufile Avec ducs, archiducs, princes, seigneurs, marquis, Et tout ce que la cour offre de plus exquis, Je m’érige aux repas en maître architriclin, Je suis le chansonnier et l’âme du festin : Je suis parfait en tout, ma valeur est connue, Je ne me bats jamais qu’aussitôt je ne tue. […] Malc choisit les deux plus grands boucs de son troupeau, les tue, et avec leurs peaux fait deux outres qui les aident à passer un fleuve en les soutenant sur les eaux.

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