Fléchier ayant à traiter le sujet le plus touchant et le plus élevé, la mort du premier capitaine du siècle, y déploie au début une harmonie majestueuse et sombre.
Tout courtois il me suit, et d’un parler remis5 : « Quoi, monsieur, est-ce ainsi qu’on traite ses amis ? […] Si peu fait pour comprendre le grand style lyrique qu’il préférait Bertaut à Pindare, il traite la poésie sacrée en amateur tout mondain et il y apporte toutes les qualités qui ont brillé dans ses œuvres profanes : une versification ferme, soutenue, et un langage élevé qui n’a point vieilli. […] Madame, vous voyez comme l’orgueil me traite ; Pour me faire un honneur on veut que je l’achète : Mais s’il faut qu’il m’en coûte un secret de vingt ans, Cet anneau dans mes mains pourra briller longtemps. […] La haine des deux frères est peinte avec énergie, et la scène de l’entrevue très bien traitée. […] Il voulut essayer de la donner à un autre sujet tiré de même de l’Écriture sainte, et de le traiter dans la forme et suivant les règles prescrites par les anciens : c’est ce qui lui fit entreprendre Athalie.
. — Enfin, il faut que les figures aient de l’élévation et de la noblesse, puisqu’elles sont destinées à donner de l’agrément au style, et qu’elles soient bien adaptées aux temps, aux lieux, aux personnes, et surtout à la nature du sujet que l’on traite. […] 1° Il faut bien adapter ses figures à la nature du sujet que l’on traite.