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141. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408

Melpomène, une des neuf Muses qui préside à la tragédie.

142. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »

Le dialogue philosophique ou littéraire a pour objet de développer, de prouver une vérité ; le dialogue poétique représente une action, comme dans la tragédie, la comédie et le drame en général ; cette action a souvent son exposition, son nœud et son dénouement.

143. (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire

L’un a un goût plus prononcé pour la poésie, l’autre ne trouve de plaisir que dans la lecture de l’histoire ; celui-ci préfère la tragédie, celui-là la comédie. […] Ainsi, l’unité d’action dans les œuvres dramatiques n’est pas fondée seulement sur le raisonnement, mais sur le plaisir que nous éprouvons à la lecture d’une tragédie dont l’action est simple. […] Les tragédies de Shakspeare, considérées comme poésies dramatiques, sont irrégulières dans toute l’étendue du mot, et néanmoins le public persiste à les admirer. […] Aussi Aristote, dans sa Poétique, considère-t-il l’harmonie comme une des parties les plus essentielles de la tragédie. […] C’est la simplicité dans le plan d’une tragédie où il n’y a une double action, ni multiplicité d’incidents ; la simplicité de l’Iliade, de l’Énéide, opposées aux digressions de Lucain et aux contes multipliés de l’Arioste ; la simplicité de l’architecture grecque en opposition à l’irrégulière variété de la gothique : en ce sens, simplicité signifie unité.

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