Nos superbes vainqueurs insultent à nos larmes, Et veulent aujourd’hui qu’un même coup mortel Abolisse ton nom, ton temple et ton autel.
Ils saccagèrent les provinces classiques, et, affublés de leurs dépouilles, ne firent que s’enivrer dans le temple d’Apollon.
Les lieux les plus riants sans lui nous touchent peu ; C’est un temple désert qui demande son dieu ; Avec lui mouvement, plaisir, gaîté, culture, Tout renaît, tout revit : ainsi qu’à la nature La présence de l’homme est nécessaire aux arts ; C’est lui dans vos tableaux que cherchent nos regards.