Ma mauvaise tête ne peut s’assujettir aux choses, elle ne saurait embellir, elle veut créer. […] Il disait encore : « L’oisiveté que j’aime est à la fois celle d’un enfant qui est sans cesse en mouvement pour ne rien faire, et celle d’un radoteur dont la tête bat la campagne sitôt que ses bras sont en repos. […] On dirait que mon cœur et ma tête n’appartient pas au même individu. […] Mes idées s’arrangent dans ma tête avec la plus incroyable difficulté. […] Il y a telle de mes périodes que j’ai tournée et retournée cinq ou six nuits dans ma tête avant qu’elle fût en état d’être mise sur le papier.
À quoi donc nous occupons-nous, Quand vous et moi, tisons, nous sommes tête à tête ? […] Il périssait, tel qu’une fleur qui étant épanouie le matin, répand ses doux parfums dans la campagne, et se flétrit peu à peu vers le soir : ses vives couleurs s’effacent ; elle languit, elle se dessèche ; et sa belle tête se penche ne pouvant plus se soutenir. […] Tandis que des géants horribles, Qu’un bras immortel enchaîna, Embrasent de leurs feux terribles Les monts de Vésuvea et d’Etnab ; Lassés de leurs fardeaux énormes, Les Cyclopes àc demi nus, Reposent leurs têtes difformes Sur leurs travaux interrompus. […] D’un autre côté on voyait une rivière, où se formaient des îles bordées de tilleuls fleuris et de hauts peupliers, qui portaient leurs têtes superbes jusques dans les nues. […] C’est ici le dieu du Rhin, qui suivant la fiction d’un poète, a pris la figure d’un vieux guerrier, pour marcher à la tête des ennemis.
Vous immolez à votre souveraine grandeur de grandes victimes, et vous frappez, quand il vous plaît, ces têtes illustres que vous avez tant de fois couronnées. » À l’homme en général : c’est ce qu’on voit dans ces vers de Mme Deshoulières : De ce sublime esprit dont ton orgueil se pique, Homme, quel usage fais-tu ? […] L’univers tomberait sur la tête du juste ; son âme serait tranquille dans le temps même de sa chute. […] Toutes ces images sont vraiment sublimes, ainsi que celle, où le Poète grec peint la Discordec, ayant La tête dans les cieux et les pieds sur la terre. […] Dans le même Homère, Jupiter, après avoir parlé, fait un signe de ses noirs sourcils ; les cheveux sacrés du roi des Dieux se dressent et se relèvent sur sa tête immortelle ; et tout l’Olympe est ébranlé par ce signe redoutable . […] Jupiter parle ; tous les Dieux se taisent ; la terre tremble ; un profond silence règne au haut des airs ; les vents retiennent leur haleine ; la mer calme ses flots… Après avoir parlé, le Maître du monde incline sa tête ; et ce signe fait trembler tout l’Olympe .