Courier 1773-1825 [Notice] Paul-Louis Courier fut avant 1815 un officier d’artillerie, peu soucieux de gloire militaire, peu discipliné, assez récalcitrant, et plus passionné pour l’étude du grec que pour son métier de soldat.
Et avait-elle l’humilité de penser d’elle-même qu’elle n’était, comme le lui disait J. de Maistre, qu’une nation dé soldats, admirable sur les champs de bataille, mais dépourvue de cet esprit de sagesse pratique qui avait fondé et conservait les institutions anglaises ? […] Les officiers le disaient aux soldats ; tous s’encourageaient en marchant. […] L’empereur moscovite était au centre de son armée, n’ayant alors que le titre de major-général, et semblait obéir au général Scheremetoff171 ; mais il allait, comme empereur, de rang en rang, monté sur un cheval turc, qui était un présent du Grand-Seigneur exhortant les capitaines et les soldats et promettant à chacun des récompenses. […] Il vient avec un vieux soldat ; il a fait sa demande. […] A l’autre extrémité de la scène, vers la porte, le vieux soldat qui a enrôlé et accompagné le fils ingrat chez ses parents s’en va, le dos tourné à ce qui ce passe, son sabre sous le bras et la tête baissée.
soldats, baignez de pleurs Une cendre si chère ! […] Or, quels étaient ces soldats ? […] Il paraît sur tous les rivages ; il inscrit précipitamment son nom dans les fastes de tous les peuples ; il jette des couronnes à sa famille et à ses soldats ; il se dépêche dans ses monuments, dans ses lois, dans ses victoires. […] Recueilli dans leurs ports, accru de leurs soldats. […] Soldats, exécutez l’ordre que j’ai donné.