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290. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70

Celles qui ne faisaient pas sentir, à la prononciation, la quantité des syllabes d’une manière aussi distincte, fondèrent la mélodie de leurs vers sur le nombre des syllabes, sur la disposition des accents et des pauses, et très souvent sur le retour de quelques sons correspondants, qui est ce que nous appelons la rime. […] La conjonction et, bien qu’elle finisse par une consonne, fait hiatus devant un mot qui commence par une voyelle ou un h non aspiré, parce que le t ne se faisant pas sentir dans la prononciation, c’est comme si le mot s’écrivait par un é fermé.

291. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88

Et certes, il ne péchait point par ignorance ; nul ne l’avait aussi longtemps et aussi profondément étudiée ; mais il sentait que ses contemporains ne l’eussent pas comprise comme lui.

292. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202

Ce dénoûment donné par l’histoire, l’art le proscrivait ; Schiller sentit qu’il n’y avait pas de drame possible, s’il ne substituait au hasard la volonté de Verrina62 Le hasard d’ailleurs peut donner l’imprévu, mais il est bien rare qu’il donne le pathétique ; celui-ci, son nom le dit assez, n’accompagne guère que la passion.

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