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184. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318

… La poitrine du martyr se soulève ; l’appareil de ses plaies se brise, et son sang coule en abondance. […] Enfin, les mots trop communs et les expressions basses ne devront jamais paraître dans une narration, à moins qu’on ne parvienne à les rendre supportables au moyen d’une épithète ou de quelque autre mot, comme l’a fait Racine pour le mot chiens, lorsqu’il a dit : Des lambeaux pleins de sang et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.

185. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77

Sanguinem nostrum sitiebat, il avait soif de notre sang. […] Les verrai-je immolés dans le sang les uns des autres ?

186. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »

Il faut donc beaucoup d’art pour employer ces personnages, et on loue avec raison la manière dont Voltaire les a placés dans ces beaux vers de la Henriade : Cependant sur Paris s’élevait un nuage Qui semblait apporter le tonnerre et l’orage ; Ses flancs noirs et brûlants, tout à coup entrouverts, Vomissent dans ces lieux les monstres des enfers : Le Fanatisme affreux, la Discorde farouche, La sombre Politique, au cœur faux, à l’œil louche, Le Démon des combats respirant la fureur, Dieux enivrés de sang, dieux dignes des ligueurs.

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