Seigneurs et dûmes, je vous prie, Séez-vous tretous à votre aise ; Et de sainte Barbe la vie Achèverons, ne vous déplaise. […] L’oratorio emprunte ordinairement ses sujets à l’histoire sainte, et peut par conséquent, être considéré comme un drame lyrique sacré.
Soumis, agenouillés, ils priaient ; leur prière Franchissant d’un plein vol les champs de la lumière, Malgré les vents jaloux, sur des ailes de feu, Part, vole, monte, arrive aux portes du saint lieu ; Là, du temple divin le pontife suprême, Heureux médiateur, fils de Dieu, Dieu lui-même, Sur l’autel d’or où fume un encens éternel, La bénit et la porte aux pieds de l’Éternel.
« Dans ma chambre, je prie plus rarement et plus sèchement ; mais à l’aspect d’un beau paysage je me sens ému sans pouvoir dire de quoi Un saint évêque trouva une vieille femme qui pour toute prière ne savait dire que O et il lui dit : “Bonne mère, votre prière vaut mieux que les nôtres” ; cette meilleure prière est aussi la mienne. » (Recueilli çà et là.)