« S’il est un lieu réserve aux mânes des hommes vertueux ; si, comme les sages s’en flattent, les grandes âmes ne s’éteignent pas avec les corps, repose en paix, Agricola… et nous, tes enfants, ta famille entière, rappelle-nous de la faiblesse de nos regrets, de la pusillanimité de nos lamentations, à la contemplation de tes vertus, auxquelles ne conviennent ni les pleurs ni les gémissements. […] Je parle d’une hardiesse sage et réglée, qui s’anime à la vue des ennemis ; qui, dans le péril même, pourvoit à tout et prend tous ses avantages, mais qui se mesure avec ses forces ; qui entreprend les choses difficiles, et ne tente pas les impossibles ; qui n’abandonne rien au hasard de ce qui peut être conduit par la vertu, capable enfin de tout oser quand le conseil est inutile ; et prêt à mourir dans la victoire, ou à survivre à son malheur, en accomplissant ses devoirs. » L’orateur avait une raison pour définir ainsi la valeur, par rapport à son héros dont la prudence était une des qualités principales.
Le premier contient une réponse de Jupiter aux plaintes de Vénus sur le sort d’Énée, son fils ; Ce dieu donc des dieux le plus sage.
» Qu’un autre vous réponde, ô sages de la terre !