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154. (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles

Mais, comme le dieu eut honte de l’envoyer dans le corps d’un homme sage et vertueux, il le destina au corps d’un harangueur ennuyeux et importun, qui mentait, qui se vantait sans cesse, qui faisait des gestes ridicules, qui se moquait de tout le monde, qui interrompait toutes les conversations les plus polies et les plus solides, pour des riens ou les sottises les plus grossières. […] Tout cela est fort ridicule. […] Il est Vrai que cette méthode est bien lente pour la plupart des gens, qui courent naturellement à la cause et passent par-dessus la vérité du fait ; mais enfin nous éviterons le ridicule d’avoir trouvé la cause de ce qui n’est point. […] pauvre Gil Blas, meurs de honte d’avoir donné à ces fripons un juste sujet de te tourner en ridicule. […] Le premier est une espèce de roman satirique par lettres, dans lequel il attaque les ridicules et les abus de son temps ; les deux autres sont des études de politique qui révèlent une grande force et une grande originalité de pensée.

155. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »

Le maréchal, après l’avoir lu, dit au roi : Sire, Votre Majesté juge divinement bien de toutes choses ; il est vrai que voilà le plus sot et le plus ridicule madrigal que j’aie jamais lu.

156. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles

Le ridicule est son arme favorite et la plus redoutable pour les autres et pour lui-même. […] La vanité sera le fondement de tous les défauts du fat, la cause de tous ses travers et de ses ridicules. […] Tout cela est fort ridicule. […] Vous traitez de ridicules des mystères où vous n’a- vez su pénétrer, et qui en effet sont réservés aux grands hommes. […] Ce qu’ils font est si ridicule, qu’il ne faut qu’en faire autant devant eux, et vous les voyez aussitôt crever de rire.

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