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109. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97

Ne l’oublions pas, en effet, traiter des passions, ce n’est pas seulement, comme dans la rhétorique des anciens, enseigner combien il est important d’émouvoir celles de l’auditeur, et comment on y parvient, mais encore et surtout y voir des sources d’idées, des auxiliaires pour l’invention.

110. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8

Bien davantage3, et sans rien donner à la licence de la rhétorique, si c’eût été le sang d’autrui, et non pas le leur, ils n’en eussent pas fait si bon marché ; car la charité les eût retenus.

111. (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145

Aussi monte-t-il à la tribune agité, non pas de ce trouble menteur qu’affectent devant un auditoire inoffensif les avocats façonnés aux petites ruses de la rhétorique, mais de l’émotion réelle que donne la présence d’un grand danger. […] Il n’en cherche pas le développement dans les lieux communs de la rhétorique, mais dans l’objet même de la délibération. […] Mais si vous persistez à la confondre avec la rhétorique, vous n’avez que faire de pousser plus loin ; fermez ce livre et ouvrez le Panégyrique de Trajan ou les Éloges académiques de Thomas.

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