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22. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253

>Ils reviendront bientôt. […] >Ils reviendront bientôt. […] Notre bourse est à fond, et par un sort nouveau, Notre amour recommence à revenir sur l’eau.

23. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276

Tous les jours je t’attends, tu reviens tous les jours : Est-ce moi qui t’appelle et qui règle ton cours ? […] N’est-ce pas cet esprit, plein de son origine, Qui, malgré son fardeau, s’élève, prend l’essor1, A son premier séjour quelquefois vole encor, Et revient tout chargé de richesses immenses ? […] Ce trait rappelle quelques vers charmants de Bertaut, fort aimés et très-souvent répétés par nos pères : Félicité passée, Qui ne peux revenir, Tourment de ma pensée, Que n’ai-je, en te perdant, perdu le souvenir ?

24. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »

Voltaire s’est prononcé formellement à ce sujet, sur lequel il revient en plusieurs endroits de ses ouvrages. […] On peut avoir l’un sans l’autre, je le sais ; mais les vrais favoris de la nature les réunissent. » Il faut donc revenir à la définition de l’Académie, qui est en même temps celle de la raison et de l’opinion générale, et dire que la poésie est l’art de composer des ouvrages en vers, et que ces ouvrages en vers sont les seuls qu’on doive appeler des poèmes.

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