L’historien Thucydide nous a conservé un monument précieux de ce genre d éloquence : c’est l’éloge funèbre que prononça Périclès en l’honneur des guerriers morts pendant l’expédidition de Samos, où il avait lui-même commandé et remporté plusieurs victoires. Voici le début de l’orateur : « Plusieurs des orateurs que vous venez d’entendre à cette tribune, n’ont pas manqué de préconiser le législateur qui, en consacrant l’ancienne loi sur la sépulture des citoyens moissonnés dans les combats, crut devoir y ajouter celle qui ordonne de prononcer leur éloge : sans doute ils pensaient que c’est une belle institution de louer en public les héros morts pour la patrie.
Ire Mercuriale 1, prononcée en 1698. […] Deux fois l’année, à l’ouverture des parlements, en novembre et après Pâques, les procureurs ou avocats généraux, et quelquefois les chanceliers, pour entretenir la discipline d’une vie sévère parmi les magistrats, prononçaient des harangues où ils leur rappelaient leurs devoirs et au besoin leur reprochaient leurs fautes.
C’est une ancienne religieuse professe : on appelait de ce dernier nom celle qui avait prononcé des vœux définitifs, après le temps de son noviciat expiré. […] A l’époque de Gresset, on prononçait encore claître, que l’on écrivait cloistre, comme on disait connaître, tout en écrivait connoistre : ce qui fait que ces deux rimes étaient également bonnes pour les yeux et pour l’oreille.