Fléchier, voulant faire voir à quel point il outragerait la mémoire de M. de Montausier, en flattant son portrait, se sert de la figure suivante : « Ce tombeau s’ouvrirait, ces ossements se rejoindraient pour me dire : Pourquoi viens-tu mentir pour moi, qui ne mentis jamais pour personne ?
En voici un très beau, composé pour être mis au bas d’un portrait de La Fontaine : Dans la fable et le conte, il n’eut point de rivaux, Il peignit la nature et garda ses pinceaux.
Les mots sont le portrait des pensées : un terme propre, ajoute Domairon, rend l’idée tout entière ; un terme peu propre ne la rend qu’à demi ; un terme impropre la défigure.