Je suis amoureux d’une personne de grande qualité, et je souhaiterais que vous m’aidassiez1 à lui écrire quelque chose dans un petit billet que je veux laisser tomber à ses pieds.
Madame, Si j’avois autant de santé que de zèle, j’irois moi-même présenter à Votre Majesté un ouvrage de plusieurs années que j’ose lui offrir de si loin ; et je ne souffrirois pas que d’autres mains que les miennes eussent l’honneur de le porter aux pieds de la plus grande princesse du monde.
On dit chez nous que la fortune est sans pieds ; elle n’a que des mains et des ailes, et quand elle nous présente les unes, elle ne laisse pas saisir les autres.