On fait une exception pour les monosyllabes soient et aient, et pour la troisième personne du pluriel de l’imparfait de l’indicatif et du conditionnel : ils lisaient, ils chanteraient, où la syllabe ent n’est pas une syllabe muette, mais se confond dans la prononciation avec ai. […] Les trois personnes plurielles des imparfaits et des conditionnels, quoique terminées par aient, forment des rimes masculines, parce que ces syllabes ont le son de l’e ouvert.
Ces louanges doivent être ingénieuses, mais naturelles, exprimées avec beaucoup de délicatesse, et accommodées au sexe, à la naissance, au rang et au mérite des personnes. […] Cela dépend de la manière dont on envisage son sujet, ainsi que du rang et des personnes dont on chante l’union.
Rappelons d’abord que les acteurs de la pastorale doivent être des personnes vouées aux occupations champêtres : presque toujours des bergers et quelquefois des laboureurs et même des pêcheurs, comme on le voit dans la IXe idylle de Théocrite.