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227. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »

Le travail pénible du labourage est bien senti dans ces vers de Boileau ; Le blé, pour se donner, sans peine ouvrant la terre, N’attendait pas qu’un bœuf, pressé de l’aiguillon, Traçât à pas tardifs un pénible sillon.

228. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302

Rien n’est plus opposé au beau naturel que la peine qu’on se donne pour exprimer des choses ordinaires ou communes d’une manière singulière ou pompeuse ; rien ne dégrade plus l’écrivain.

229. (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885

Et il ne faut pas croire qu’un homme ait peine à éprouver aussi souvent la colère, la douleur et tous les autres troubles de la passion pour des intérêts étrangers ; il n’est pas besoin de feinte ; la vertu même de l’éloquence émeut l’orateur plus vivement qu’aucun de ses auditeurs. » Il n’est donc pas suffisant de défendre une bonne cause et de le prouver pour atteindre pleinement son but ; après avoir parlé à la raison, l’avoir résolue, il faut persuader, c’est-à-dire amener autrui où l’on veut en venir, agir sur sa volonté ; c’est vraiment là le but et l’efficacité de l’éloquence. […] Je serais en la même peine, si j’étais en la même délibération. […] Ronsard. — Oui, je sais que vous avez pris la peine d’en rayer de votre main un exemplaire tout entier. […] Je me figurais avec peine un prélat aussi soucieux des affaires de son archevêché et aussi désintéressé de toute gloire mondaine, prenant la plume pour tracer un plan d’occupations auxquelles il ne pourrait peut-être que s’intéresser platoniquement.

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