Les grands seraient inutiles sur la terre, s’il ne s’y trouvait des pauvres et des malheureux. […] Massillon emploie la forme conditionnelle pour prouver aux grands qu’ils sont obligés de faire part de leurs richesses aux pauvres et aux malheureux : « Si c’est Dieu seul qui vous a fait naître ce que vous êtes, quel a pu être son dessein en répandant avec tant de profusion sur vous les biens de la terre ? […] Roscius, un des assassins : « Si je fais voir que vous étiez pauvre avant ce, crime, que vous étiez un homme cupide, audacieux, l’ennemi déclaré de celui qui a été assassiné, faudra-t-il chercher encore si vous aviez des raisons pour commettre ce meurtre ? […] Avant l’assassinat, Titus était pauvre ; après l’assassinat, Sextus s’est vu réduit à la plus affreuse indigence. […] Un homme a d’autres plaisirs qu’une femme ; un riche et un pauvre en ont de différens ; un prince, un homme de guerre, un marchand, un bourgeois, un paysan, les vieux, les jeunes, les sains, les malades, tous varient ; les moindres accidents les changent. » (Ibid.)
., et mourut si pauvre, quoiqu’il eût eu le maniement des deniers publics, que l’État fut obligé de payer ses funérailles, et de pourvoir à la subsistance de ses filles.
On peut citer comme modèles de chansons religieuses, l’Église de campagne, et la Pauvre Lidwine par Mlle Angélique Gordon ; le Voyageur, par Béranger, et le Bon Dieu du petit enfant.