Il ne voulut pas seulement, comme Louis XIV, que les sciences, les lettres et les arts fussent l’ornement de son trône ; il les associa à sa politique, et décora des plus hautes dignités les savants, les littérateurs et les artistes. […] Un cabinet peut recevoir avec grâce de petits ornements.
Car la poésie fut trop souvent alors un art de caprice éphémère et variable, une distraction d’érudits, un ornement des cours, un exercice d’école ou une parade académique.
Il veut que l’écrivain soit homme de bien, qu’il se fasse entendre sans peine et avec plaisir, qu’il se renferme, le plus possible, dans le simple naturel, et qu’il rejette tous les ornements superflus. […] Chercher les vains ornements, faire l’auteur, dans le sens où l’entendait Pascal, lui paraît d’un ridicule achevé ; il ne saurait donc écrire que simplement. […] C’est la raison même qui parle, mais une raison aimable et qui ne dédaigne que les ornements superflus. […] Elle exclut l’emphase, les faux-brillants, ce qui n’est qu’ornement superflu. […] S’il a écrit une petite fable, La Mort et le Bûcheron, s’il a placé dans son œuvre l’histoire de l’hultre et des plaideurs, c’est à titre d’ornement ou en guise d’épigramme et non pour faire œuvre de fabuliste.