Cette dernière position est celle qui doit accompagner la narration ordinaire. […] La licence poétique est une incorrection, soit de langage, soit d’ortographe, permise en faveur de l’harmonie, de l’élégance et de la rime ; c’est toute liberté que le poète se donne contre la règle et l’usage ordinaire.
Pénétré de la lecture des livres saints, enthousiasmé de tous les genres de beautés qui y brillent, le poète anglais y a puisé cette force de pensées qui nous semblent quelquefois gigantesques, parce que nous les mesurons sur la portée ordinaire de nos idées : cette hardiesse de figures qui nous étonne, et cette chaleur vraiment sentimentale, qui nous subjugue et nous entraîne malgré nous.
Son style d’ordinaire simple et nu serait parfois brusque et sec, s’il n’avait de temps en temps des saillies de poëte, des traits lumineux qui font éclair, et découvrent des horizons lointains.