Puisqu’à vos yeux vous voulez que je trace D’une noble oiseau la touchante disgrâce2, Soyez ma muse, échaffez mes accents,Et prêtez-moi ces sons intéressants, Ces tendres sons que forma votre lyre Lorsque Sultane3, au printemps de ses jours, Fut enlevée à vos tristes amours Et descendit au ténébreux empire. […] A l’époque de Gresset, on prononçait encore claître, que l’on écrivait cloistre, comme on disait connaître, tout en écrivait connoistre : ce qui fait que ces deux rimes étaient également bonnes pour les yeux et pour l’oreille.
Monsieur, j’ai porté ma main contre mes yeux pour voir si je ne dormais point, lorsque j’ai lu dans votre lettre que vous aviez dessein de venir ici, et maintenant encore je n’ose me réjouir5 de cette nouvelle que comme si je l’avais seulement songée. […] Que s’il y a du plaisir à voir croître les fruits en vos vergers, et à y être dans l’abondance jusque aux yeux, pensez-vous qu’il n’y en ait pas bien autant à voir venir ici des vaisseaux qui nous apportent abondamment tout ce que produisent les Indes, et tout ce qu’il y a de rare en Europe ?
Vous vous apercevez que le vieillard, au moment de vous livrer son chien, l’a baisé avec tristesse et qu’une larme roule dans ses yeux. […] Un jeune homme, nommé Alcandre, plus violent que les autres, le frappa à la tête de son bâton et lui creva un œil. […] Le farouche Guillaume lui fait grâce de la vie ; mais lui annonce qu’Ernest va mourir, et mourir sous ses yeux. […] La Mollesse fait paraître à ses yeux mille images séduisantes, et lui détaille les peines, les fatigues, les périls qu’il trouvera sur la route opposée. […] Mais, au milieu de son discours, il s’arrête, pâle et tremblant ; il semble que la foudre l’ait frappé : à ses yeux apparaît Constantin.