Il arrive quelquefois que l’infinitif qui régit le pronom qui précède, est sous-entendu ; et alors le participe ne prend ni genre ni nombre : = il a obtenu toutes les grâces qu’il a voulu : = il s’est donné tous les soins qu’il a dû : = il a employé tous les moyens qu’il a pu. […] Si ces gérondifs expriment une circonstance de l’action, une manière dont on la fait, ou un moyen de parvenir à une fin, ils doivent être précédés de la préposition en. = Je lis en me promenant. = On dit souvent la vérité en riant. = On jouit de la paix du cœur, en maîtrisant ses passions. Ici, le premier gérondif exprime une circonstance ; le second, une manière ; le troisième, un moyen.
Un des premiers moyens d’amplification est la périphrase.
Crébillon avait usé fréquemment de ce moyen dramatique : il en devait être de même de Voltaire, tandis que leurs devanciers, Corneille et Racine, l’avaient généralement négligé.