Jouets constants d’une vaine fumée, Le monde entier se réveille pour eux ; Mais sur la foi de l’onde pacifique, À peine ils sont mollement endormis, Déifiés par l’erreur léthargique Qui leur fait voir, dans des songes amis, Tout l’univers à leur gloire soumis ; Dans ce sommeil d’une ivresse riante, En un moment, la Faveur inconstante Tournant ailleurs son essor incertain, Dans des déserts, loin de l’île charmante, Les aquilons les emportent soudain, Et leur réveil n’offre plus à leur vue Que les rochers d’une plage inconnue, Qu’un monde obscur, sans printemps, sans beaux jours, Et que des cieux éclipsés pour toujours.
La foule est immense : elle s’agite, se presse, comme les flots de la mer… Les portes s’ouvrent : l’Océan ne s’est pas précipité avec plus de violence dans le bassin de Cherbourg ; la tourbe inonde en un moment le péristyle, les escaliers, les corridors, le parterre et les loges ; l’aspect de la salle est tout à fait changé.
À ces recommandations, il faut ajouter que l’objet doit être dépeint : 1° sous le point de vue le plus remarquable ; 2° au moment le plus favorable à son but ; 3° avec l’étendue convenable ; 4° de la manière la plus éclatante, au moyen surtout de contrastes qui le font ressortir.