Les images sont aussi plus ou moins familières, suivant les mœurs, les opinions, les usages, les conditions, etc.
On a distingué quelquefois trois sortes de fables : les raisonnables, dont tous les personnages ont l’usage de la raison, comme la Vieille et les deux Servantes ; les morales, dont les acteurs n’ont la raison et les mœurs des hommes que par emprunt, comme le Cheval et le Loup ; les mixtes, où un personnage raisonnable agit avec une autre qui ne l’est point, comme l’Homme et la Belette 80.
Les substantifs qui n’ont point de singulier, sont accordailles, ancêtres, annales, appas (charmes) ; armoiries, arrhes, balayures, basses (bancs de sable, ou rochers cachés sous l’eau) ; bésicles (sortes de lunettes) ; brisées, broussailles, caravanes (campagnes que les chevaliers de Malte sont obligés de faire sur mer) ; catacombes (grottes souterraines où l’on enterrait les corps morts) ; confins, conserves (lunettes) ; décombres, ébats, échasses, effondrilles (parties grossières qui restent au fond d’un vase) ; élémens (principes d’un art, d’une science) ; émondes (branches superflues) ; entours et environs (lieux d’alentour) ; entrailles, entraves, épousailles, fastes (tables, ou livres du calendrier des anciens romains) ; fiançailles, frais (dépense, dépens) ; francs (pièce de monnoie) ; funérailles, goguettes (propos joyeux) ; hardes, limites, matériaux, mœurs, obsèques, ossemens, pierreries, pleurs, prémices, ténèbres, us (usages) ; vacances (temps auquel les études cessent) ; vacations (cessation de séances des gens de justice) ; vergettes (époussette) ; vitraux, etc.