Les modernes aussi se sont occupés des règles de l’art de la parole.
Dans notre recueil, rien de semblable : on peut, tout à son aise, sans que l’esprit s’énerve et s’épuise à chercher le sens, voir et juger comment des écrivains Grecs ou Latins, des auteurs modernes de bon aloi, ont tiré parti d’une situation donnée ; on n’a d’autre peine que celle de s’essayer à revêtir d’un latin aussi clair que possible, correct surtout, des idées coordonnées par des maîtres, et qui n’émanent pas d’une plume inexpérimentée.
Gardons-nous bien de croire que les anciens, et parmi les modernes tant de critiques sérieux, se soient imposé une tâche stérile, en s’appliquant à rechercher et à définir les figures du langage.