Car ce qui est nature aux animaux, nous l’appelons misère en l’homme, par où nous reconnaissons que la nature étant aujourd’hui pareille à celle des animaux, il est déchu d’une meilleure nature qui lui était propre autrefois.
Aussi résulte-t-il de leur comparaison avec les moralistes les plus accrédités, que ce qui se rencontre de bon dans ceux-ci ne saurait être meilleur que ce qu’on trouve dans ceux-là, et que tout le reste leur est évidemment inférieur.
Sans cela, le meilleur écrivain s’égare, sa plume marche sans guide, et jette à l’aventure des traits irréguliers et des figures discordantes.