Mais, malheureuse, dis-moi donc, que t’ai-je fait (interrogation) ? […] Oui, j’espère qu’elle m’écoute, et je l’entends qui le reproche de me rendre malheureux, « Ah ! […] … Malheureux ! […] Lorsque Caïus Gracchus s’écriait, après la mort de Tiberius : Malheureux ! […] j’y verrai notre malheureuse mère, noyée dans les larmes et expirant de douleur...
De trente nations malheureux conquérants, La peine était pour vous, le fruit pour vos tyrans. […] On voit que, soutenu par un grand modèle, il a fait des efforts pour s’élever même au-dessus de lui, s’il était possible, et ses efforts n’ont pas été malheureux pour cette fois. […] Que nous reste-t-il enfin que le souffle malheureux qui nous anime ? […] Ceux que mes espérances, que les liens du sang, ou la jalousie même, intéressaient à mon sort, donneront des pleurs à la fin malheureuse d’un prince jadis comblé de gloire, et tant de fois échappé à la fureur des combats, pour succomber sous les intrigues d’une femme !
Heureux s’il croyait l’être, et malheureux souvent parce qu’il veut être trop heureux, il n’envisage jamais son état dans son véritable point de vue. […] L’homme est presque toujours également malheureux, et par ce qu’il désire, et par ce qu’il possède.