) Pour ne point parler de la Grèce, qui a toujours eu la palme de l’éloquence ; ni d’Athènes, cette mère de toutes les sciences. […] Ma mère, vous ne vous êtes pas trompée, car celui-ci est aussi Alexandre.
On en trouve de beaux exemples dans la troisième scène du premier acte de la tragédie de Phèdre, où cette Princesse cédant aux vives instances, aux prières, aux larmes d’Œnone, sa nourrice et sa confidente, lui découvre la cause de ses mortels chagrins : dans la troisième scène du quatrième acte de Rhadamisthe, où Zénobie déclare à Arsame qu’elle est mariée, et que son époux est le frère de ce même Arsame : dans la troisième scène du cinquième acte de l’Œdipe de Voltaire, où ce malheureux Prince apprend du vieillard Phorbas que le Roi Laius, qu’il avait tué sans le connaître, était son père, et que la Reine Jocaste, dont il était devenu l’époux, est sa mère.
Un jour, dans nos vergers, tu vins, petite encore ; Je te vis ; tu cueillais, au lever de l’aurore, Des fruits mûrs et blanchis par de légers frimas ; Ta mère était présente, et je guidais vos pas ; Dix ans bientôt passés composaient tout mon âge ; Mes bras du jeune arbuste atteignaient le feuillage : Je te vis, je péris, une funeste erreur Emporta loin de moi mon esprit et mon cœur. […] Thétis, sa mère, implore le souverain des dieux, qui, pour venger Achille de l’affront qu’il a reçu, prend parti contre les Grecs, et leur fait éprouver de grands revers, jusqu’au moment où le héros apaisé se réconcilie avec Agamemnon. […] Alors arrive un étranger qui n’a jamais vu Lavinie, et qui, cependant, sur la foi d’un oracle, réclame un établissement dans le Latium, livre le pays aux fureurs de la guerre, tue l’amant de la princesse, et cause la mort de sa mère.