Voltaire se recommande surtout par cette transparence lumineuse de la pensée, qui facilite l’intelligence des matières les plus ardues, et donne à la lecture un attrait irrésistible.
S’il eu montrait moins, il me laisserait respirer et me ferait plus de plaisir : il me tient trop tendu, la lecture de ses vers me devient une étude ; tant d’éclairs m’éblouissent : je cherche une lumière douce qui soulage mes faibles yeux. » (Lettre à l’Académie, V.)
Ce sentiment de la convenance et de l’élégance peut s’acquérir par la lecture des bons auteurs, et ne doit jamais dégénérer en recherche.