La mesure la plus ordinaire est de ne pas excéder, dans chaque chant, l’espace d’une heure de lecture.
Pour trouver ses preuves, on peut recourir aux lieux oratoires dont j’ai déjà parlé ; mais les meilleures sont celles que fournissent, et la méditation approfondie d’une cause, et la lecture des bons auteurs qui ont écrit sur le même sujet. […] Le repos final doit être plus marqué, lors même que le sens d’une proposition ne serait pas fini, et c’est ce qui se présente souvent ; car on ne peut encadrer chaque phrase en un vers, et le pourrait-on, il en résulterait une uniformité telle que la lecture et l’audition des vers seraient insupportables.
Aujourd’hui même encore elles nous plaisent, elles nous amusent, et prêtent à la lecture des poèmes d’Homère et de Virgile un charme et un intérêt de plus.