/ 215
131. (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72

On a réuni par des traits, dans la traduction juxtalinéaire, les mots français qui traduisent un seul mot latin. On a imprimé en italique les mots qu’il était nécessaire d’ajouter pour rendre intelligible la phrase française, et qui n’avaient pas leur équivalent dans le latin. […] On a remarqué déjà, et c’est en effet une observation assez curieuse, que les trois plus anciens poëtes latins, Livius Andronicus, Quintus Ennius, et Pacuvius, son neveu, sont tous les trois originaires de la grande Grèce : le premier était né à Tarente, le second à Rudies, près de Tarente, et le troisième à Brindes. […] Nous croyons donc que, par ce mot honoratum, qui rappelle exactement le τετιμημένον d’Homère, le poëte latin fait à l’Iliade une allusion d’autant plus heureuse, peut être, qu’elle rappelle, à l’aide d’un seul mot formant hellénisme, le sujet réel et connu de ce poëme fameux.

132. (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503

Pourquoi l’antiquité grecque et latine a-t-elle produit tant d’orateurs célèbres ? […] Phèdre les traduisit en latin, il les amplifia, il leur donna plus de force et une gravité toute romaine.

133. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »

Que sera-ce donc, si l’on prend la peine de réfléchir que ce que nous venons d’offrir au lecteur, n’est que la traduction de la version latine faite sur le grec des Septante, et qu’il y a aussi loin du grec à l’hébreu, sous le rapport de la force des mots et de l’énergie des images, qu’il y a loin de notre français au grec d’Homère ou de Démosthène ?

/ 215