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220. (1872) Cours élémentaire de rhétorique

Frappés aussitôt d’effroi, pénétrés d’horreur pour vos iniquités passées, vous viendrez vous jeter entre mes bras en versant des larmes de componction et de repentir et, à force de remords, vous me trouverez assez éloquents. » Il importe de choisir. […] Milon, débarrassé de son manteau, se jette hors de la voiture et se défend vigoureusement. […] Jetez les yeux de toute part ; voilà ce qu’a pu faire la magnificence et la piété pour honorer un héros : des titres, des inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau et de fragiles images d’une douleur que le temps emporte avec tout le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoignage de notre néant. […] L’épiphonème est une réflexion courte et vive jetée à la fin d’un récit. […] Il me pousse, il me presse, il me jette à tes pieds ; César, au nom des dieux, dans ton cœur oubliés, Au nom de tes vertus, de Rome et de toi-même, Dirai-je ?

221. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »

« Roi des Mèdes, ne te jette pas avec une ardeur si téméraire dans une entreprise dont le succès est incertain.

222. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117

Si vous le saluez quelquefois, c’est le jeter dans l’embarras de savoir s’il doit rendre le salut ou non ; et, pendant qu’il délibère, vous êtes déjà hors de portée.

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